Photos : Marwen S'hili / Business News

La Tunisie pleure ce samedi 14 décembre 2024, la perte d’une figure emblématique de son patrimoine culturel, l’inoubliable Fethi Haddaoui. Cet artiste exceptionnel, qui a illuminé nos écrans et nos scènes, s’est éteint vendredi 12 décembre 2024 à l’hôpital militaire de Tunis, emporté par une longue maladie.

Ce samedi, ses funérailles ont eu lieu dans une atmosphère empreinte de tristesse et de recueillement. Depuis sa maison à La Marsa, un cortège s’est formé pour l’accompagner à sa dernière demeure, au cimetière de Sidi Salah, au Bardo. Des centaines de personnes, anonymes et personnalités publiques, se sont rassemblées pour lui rendre un ultime hommage, dans un silence ému, ponctué par des prières et des murmures d’émotion. Des artistes, personnalités médiatiques et simples citoyens ont répondu présents aujourd'hui, dont : Mohamed Ben Jemaa, Kamel Touati, Mouna Noureddine, Mariem Ben Chaâbene, Mohamed Sayari, Lotfi Laamari, Aziz Jebali, Sadok Halwes, Nour Chiba, Samir El Wafi...

Le décès de Fethi Haddaoui a bouleversé tout le pays, touchant profondément les cœurs de toutes les générations. À seulement 63 ans, et à peine trois jours après avoir célébré son anniversaire, il a quitté ce monde, laissant derrière lui une œuvre immense et intemporelle. Né le 9 décembre 1961 à Tunis, il a marqué l’histoire culturelle par sa passion, sa créativité et son talent inégalé.

Du théâtre à la télévision, en passant par le cinéma et la radio, Fethi Haddaoui était bien plus qu’un acteur : il était un pilier de la culture tunisienne. Chaque prestation était un témoignage d’humanité et d’authenticité, capable de faire rire, pleurer ou réfléchir. Ses rôles, toujours empreints de profondeur, faisaient de lui une figure incontournable, particulièrement chaque mois de Ramadan, où ses apparitions à l’écran rassemblaient les familles tunisiennes dans un moment de communion autour de son art.

Fethi Haddaoui incarnait une partie de l’âme de la Tunisie. Son départ nous rappelle à quel point la vie est fragile et l’importance de célébrer nos héros de leur vivant. Si son absence est une lourde perte, son héritage demeure une lumière qui continuera d’inspirer les générations futures. Aujourd’hui, la Tunisie est en deuil. Dans tout le pays, des affiches et des messages spontanés rendent hommage à sa mémoire.

Sur les réseaux sociaux, des témoignages affluent, partagés par des fans, des collègues et des figures publiques, tous unis dans le souvenir d’un homme dont l’impact sur notre culture collective est indélébile. Il laisse derrière lui un vide immense, non seulement dans le paysage artistique mais aussi dans le cœur de ceux qui l’aimaient.

H.K