Le comité de défense de la présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a publié, jeudi 29 août 2024, un communiqué expliquant que la décision rendue par le tribunal administratif confirme la qualité de candidate à la présidentielle de Mme Moussi.

Dans son communiqué, le comité de défense note que le tribunal administratif a accepté un recours sur la forme et rejeté sur le fond. D’après le comité, le tribunal reconnait la qualité de Abir Moussi en tant que candidate contrairement à ce qu’avait décidé l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

« Ce jugement a confirmé qu'il n'y a pas de décision de l’Isie pour rejeter la candidature de Abir Moussi dans la mesure où la décision ne concerne même pas Abir Moussi. En conséquence, l’Isie est tombée dans un grave imbroglio juridique », précise le comité de défense d’Abir Moussi.

On rappellera que l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a publié dans le Journal officiel du 20 août les motifs officiels des rejets des candidatures des quinze prétendants à la présidentielle du 6 octobre 2024.

Il y est mentionné que la candidature d’Imed Grichi (représentant de la candidate Abir Moussi, ndlr) a été rejetée car le mandat de délégation de pouvoir n’a pas de signature légalisée à la municipalité, pour absence de justification de la caution financière, absence de bulletin numéro 3, absence de signature légalisée sur le formulaire de candidature (impossible à présenter puisque la candidate est en prison, ndlr) et absence de déclaration sur l’honneur.

Dans les faits, l’Isie n’avait même pas rejeté la candidature de Abir Moussi, mais celle de son avocat. Alors que Me Grichi était venu à l’Isie en tant que mandataire pour déposer la candidature de sa cliente, il s’est retrouvé sans qu’il ne le demande candidat.

M.B.Z