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La Dynamique féministe exige la libération des prisonnières du décret 54
20/08/2024 | 14:10
1 min
La Dynamique féministe exige la libération des prisonnières du décret 54

 

Lors d'un sit-in de solidarité aujourd'hui, mardi 20 août 2024, devant le Palais de justice de Tunis, le mouvement de la Dynamique féministe a exigé la libération immédiate et inconditionnelle de Sonia Dahmani et des autres prisonnières à cause de leur activité publique.

 

La directrice exécutive de l'association Aswat Nissa, Sarah Ben Saïd, a indiqué qu’en date du 25 juillet 2024, la Dynamique a lancé la campagne "Liberté pour toutes les femmes sans exception", notant que plus de sept femmes ont été emprisonnées conformément aux dispositions du décret 54 en raison de leur activité dans l’espace public, associatif, politique et médiatique.

De son côté, l'avocat Sami Ben Ghazi, membre du comité de défense de Sonia Dahmani, a affirmé que sa cliente devrait comparaître aujourd'hui devant la cour d'appel après une condamnation en première instance d'un an de prison à son encontre.

 

Il est à noter que Sonia Dahmani avait décidé de se présenter pieds nus au tribunal suite au refus des autorités carcérales de lui fournir les vêtements que sa famille lui a apportés à cet effet.

A.B

20/08/2024 | 14:10
1 min
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Commentaires
Léon
Un peuple qui a perdu la notion de l'Honneur
a posté le 20-08-2024 à 17:14
Du temps de la deuxième décennie de Ben Ali, une circulaire interdisait à la police de contrôler une femme seule en voiture. Cela n'était pas sans risques, mais Ben Ali est un Homme d'Honneur.
Même durant la première décennie de Ben Ali, une décennie assez policière à cause de la guerre civile voisine, les plus farouches opposantes et qui mettaient la main dans la main avec des parties étrangères avérées, à l'instar des Ben Sédrine and Co, faisaient, au pire, de la garde à vue. Nasraoui se permettait même une grève de la faim lors de la visite de Chirac, et ce, en toute liberté.
C'était du temps de l'Honneur et de la Dignité. Cette dernière qui fut même l'un des slogans qui émanait des haleines fétides des "digagistes", est aujourd'hui complètement perdue chez un peuple déboussolé par un peu moins de quatorze années de saccage révolutionnaire.
Ceux qui détiennent des femmes en prison pour autre chose que des crimes concrets (vols, violences, meurtres..) n'ont même pas le minimum syndical requis d'Honneur qu'exige l'Islam. S'ils le font, c'est qu'ils peuvent imaginer leurs propres femmes ou leurs propres filles incarcérées. Amusez-vous à cela avec des Hommes d'Honneur et vous en verrez les tragiques conséquences. Vous ne serez pas prêts à le refaire.
Mais j'avais toujours dit que l'abondance, la quiétude, la dignité et le sourire de tout un pays avaient pris l'avion le soir d'un vendredi 14 janvier avec Ben Ali. Excusez cet oubli impardonnable! J'avais oublié l'Honneur.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant,

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Leonne
Abeilles
a posté le à 19:43
Bourguiba a dit
***
Léon
Précision
a posté le à 19:14
La circulaire concernait les femmes seules, le Soir.