
Le secrétaire d’État chargé des entreprises communautaires, Riadh Chaoued a annoncé qu’un décret sera prochainement promulgué afin de plafonner le capital de ce genre de société à un million de dinars au lieu de 300 milles dinars.
Dans une déclaration relayée, le 13 avril 2024, par l’Agence Tunis Afrique presse, Riadh Chaoued a affirmé que les banques se chargeront de financer l'excédent si le capital d'une entreprise communautaire dépassait la barre des un million de dinars. Il a indiqué que le gouvernement misait sur la pérennité des entreprises communautaires axées sur les aspects économiques et sociaux.
Pour rappel, Riadh Chaoued a été nommé par le président de la République, mercredi 24 janvier 2024, au poste de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle chargé des sociétés communautaires. Il est titulaire d’une maitrise en psychologie, d’un diplôme en didactique en plus d’un diplôme en études approfondies en science de l’éducation. Il a occupé plusieurs postes au sein de l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle, à savoir directeur de celle-ci de 2017 à 2020. Il a, également, été chef de cabinet du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et directeur exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie depuis juillet 2023.
S.G
Mais en Tunisie c'est une grosse foutaise ; notamment en raison de l'imprécision et des contradictions du décret du 20 mars 2022 et du pourcentage maximal de bénéfices alloués aux 50 actionnaires et plus. A cela s'ajoute l'absence de véritable modèle économique au sein des projets soumis à la BTS en particulier
On est en plein délire et consacrer autant d'argent public à ce délire se passe de commentaire
Le taux de succès de nouvelles entreprises est de 10%. Vu le manque de gouvernance et l'amateurisme des entreprises communautaires on peut s'attendre a un taux de réussite plus modeste. La création d'entreprise n'est pas pour tout le monde. La création et gestion d'une entreprise prend beaucoup d'effort et requiert de l'expertise et le dévouement.
Courage aux banquiers obligés de participer a ça malgré stout bon sens'?'
Les difficultés auxquelles fait face le Président de la République attestent d'un fait fondamental commun à tous les pays Arabes : un semblant même de démocratie fait que les peuples ne peuvent fonctionner du moins de façon suffisante à atteindre une stabilité politique et économique. Les plus grands penseurs sionistes l'ont compris depuis longtemps. Les régimes autoritaires et séculiers sont les plus dangereux pour Israël car ils mènent tôt ou tard a des pays Arabes disciplinés et donc capable d'un certain essor économique. Le Président KS est un homme théorique puisqu'il a enseigné le droit toute sa vie. Il ne possède ni expérience militaire ni sécuritaire. Ce qu'il dit dans ses discours est tout à fait vrai, comme l'existence d'un complot tendant à détruire les rouages économiques de l'état, mais décrire de tels dangers n'est guère suffisant. Il faut ensuite imposer une stratégie adaptée et efficace.
2 : Pourtant cet homme est aujourd'hui décrit par ses critiques comme étant un dictateur abusant du système juridique.
Il n'est en rien dictateur même si de nombreux membres de l'opposition et certains hommes d'affaires sont emprisonnés. Il essaye maladroitement d'appliquer la loi sans tenir compte de l'ampleur des problèmes qu'il essaye d'enrayer. Les années de la Troïka ont vu un essor exponentiel de la corruption accompagné d'un effort réel de démanteler l'état Tunisien, surtout au niveau sécuritaire. La Tunisie a été longtemps sous contrôle de pays tiers comme le Qatar et les Etats Unis qui ont protégé le parti islamiste Enahdha pour des raisons stratégiques évidentes. La Tunisie se retrouve avec des administrations gangrenées par des éléments politiques qui étaient sous le contrôle de puissances étrangères. KS se retrouve avec le même défi que Bourguiba avait au début de l'autonomie Interne quand la Tunisie dépendait encore des administrations Françaises.
3 : La Tunisie était-t-elle vraiment sous le contrôle de puissances étrangères ?
Oui absolument. L'événement le plus grave que les Tunisiens ont tendance à sous-estimer est l'entente signée par BCE à Doha et qui garantissait à l'OTAN et au Qatar un accès aux frontières Sud de la Tunisie afin d'aider les factions rebelles à combattre Kadhafi. Cet accord en lui-même est un nouveau protectorat de la Tunisie sauf qu'il ne s'agit pas de la France mais des Etats Unis et du Qatar. Il s'agit d'un deuxième traité du Bardo signé par un homme qui cultivait depuis longtemps un culte de la personnalité pour les Américains et qui au fond jalousait le charisme, le courage, et le Patriotisme de Bourguiba. Le traité de Doha est une abdication de la Tunisie face à un complot rédigé depuis le 11 septembre 2001 et qui prévoyait une destruction des pays Arabes y compris la Libye et la Tunisie. Cette période a même vu des négociations a huit clos entre le Président Marzouki et des envoyés américains prévoyant l'établissement d'une base américaine dans le Sud Tunisien. La Tunisie était sur le point d'avoir une base militaire étrangère équivalente a la base militaire Française de Bizerte.
4 : Quelles solutions proposez-vous au Président Saied ?
Le Président doit d'urgence établir une participation plus étendue de l'armée Tunisienne dans les administrations. Des industries stratégiques comme les Phosphates de Gafsa doivent passer sous le contrôle d'officiers de l'armée Tunisienne. Il en est de même pour d'autres industries stratégiques comme Tunis Air qui a un moment donné avait comme PDG un membre du parti Enahdha qui considérait même que la vente de Tunis Air au Qatar était une bonne chose. Des peines impitoyables doivent être appliquées contre ceux qui sont des nostalgiques des années de la Troika quand la Tunisie était sous le contrôle de Barack Obama et du Qatar et qui complotent encore avec des diplomates étrangers. La Tunisie doit recouvrer son indépendance et sa souveraineté afin qu'elle puisse renaitre.
JOHN WAYNE