
Nafaâ Laribi, avocat de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a révélé, mardi 10 octobre 2023, dans un statut sur sa page Facebook que sa dernière rencontre avec sa cliente s’était déroulée sous surveillance.
Selon Me Laribi, une caméra de surveillance avait été placée dans le bureau aménagé pour les réunions avec Mme Moussi. Il a expliqué que lors de sa première rencontre avec sa cliente le 6 octobre 2023 aucune caméra n’avait été détectée. Or, lundi 9 octobre quand il a rendu visite à Mme Moussi, il a constaté la présence d’une caméra sur les lieux.
L’avocat a affirmé avoir contesté, auprès de la directrice de la prison de la Manouba, l’installation de cette caméra et en particulier une éventuelle mise sur écoute dénonçant une violation flagrante des droits de la détenue. Il a rappelé, dans ce sens, que tout détenu à le droit « à la visite de l’avocat chargé de sa défense, sans la présence d’un agent de la prison », selon la loi relative à l’organisation des prisons.
Précisant que le paragraphe 5 de l’article 17 de la loi no° 52 du 14 mai 2001, n’interdit pas explicitement l’installation des caméras, Me Laribi a avancé que la bonne application de la loi et le respect de son esprit excluait la possibilité de le faire afin de préserver le secret professionnel de l’avocat; un droit fondamental du détenu.
Abir Moussi s’est rendue, le 3 octobre, au bureau d’ordre de la présidence de la République pour y déposer une demande exigée par les procédures du Tribunal administratif, dans le cadre du recours qu’elle compte intenter contre les décrets émis par la présidence de la République concernant la convocation des électeurs aux élections locales et le découpage des districts. La présidente du PDL n’a pas pu déposer les documents en question ; le bureau d’ordre ayant refusé de les réceptionner et de lui fournir une décharge. Cette décision lui a été notifiée par un agent sécuritaire.
Abit Moussi a été arrêtée alors qu’elle se trouvait devant le bureau d’ordre du palais de Carthage. Elle a été conduite au poste de police de la Goulette où ses avocats n’ont pas pu l’assister. Après son audition, mercredi, un mandat de dépôt a été émis à son encontre.
La politicienne faisait face, initialement, à trois chefs d’accusation : attentat ayant pour but de provoquer le désordre, traitement des données à caractère personnel sans l’autorisation de la personne concernée, et entrave à la liberté du travail. L’accusation a ensuite modifié le chef d’accusation prenant en considération l’ensemble de l’article 72 du Code pénal sur les attentats contre la sûreté intérieure de l'État.
N.J

Art. 7 - Les décrets-lois ne sont pas susceptibles de recours en annulation.
Donc, tout recours aux decrets -loi est illégal, et son document EST UN FAUX et aucune institution ne pourrait le recevoir.Et surtout la présidence qui n'est pas un bureau de poste.
Malheureusement pour elle, et pour son parti, Madame Abir Moussi, a voulu faire du spectacle qui a très mal tourné pour elle et pour son parti. Et nul n'est censé ignorer la loi.
Nous sommes en période troublée où l'insignifiant occupe l'espace premier.
Après le trouble vient la clarté.
Le paysage dégagé des opportuns et des arrivistes, le temps des choix aussi.
Chacun convertira en décision ses espoirs comme ses craintes, et prendra sa part au dessein qui réunit.
Nous eûmes à subir l'outrage des manants, il ne sera plus permis de se dérober.
Abir Moussi a ouvert le bal des dérangements, de sa place elle aura contribué à désenchanter les fausses espérances.
C'est une rivale qu'il est urgent de contenir.
En tout cas, tel apparaît le calcul de ceux ayant fourbi les armes pour l'embastiller.
Ce n'est de la confusion que peut surgir un projet, mais de la péremption de la séquence.
Il semble qu'on s'y achemine.
Et l'on peut parier que ce faisant l'on aura contribué à rehausser sa stature.
Et comme en 1957,la république du futur président à vie-Monarque Bourguiba a été votée au Bardo par une assemblée toute acquise à la cause du Moujahed el akbar,il en sera de même d'ici peu avec cette assemblée et son assemblée adjointe des régions bientôt constituée...
La question de la Cour Constitutionnelle,négligée délibérément depuis 2014 et JUSQU'A ce JOUR,deviendra de facto,caduque...
Abir Barbou doit s'en mordre les doigts, elle la première qui l'a sabotée depuis 2019,sous prétexte qu'elle allait être constituée de khwenjiè (ce qui est bien sûr faux,vous n'avez qu'à lire dans la constituion de 2014 comment devaient être élus ou nommés ses membres) tombant ainsi de Charybde en Scylla....