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Houssemeddine Jebabli : la campagne sécuritaire à Sfax et Kerkennah se poursuit
18/09/2023 | 13:13
3 min
Houssemeddine Jebabli : la campagne sécuritaire à Sfax et Kerkennah se poursuit

 

Le porte-parole de la Garde nationale, le colonel-major, Houssemeddine Jebabli, est intervenu, ce lundi 18 septembre 2023, dans l’émission « Sbeh Enness » diffusée sur Mosaïque Fm.

Au micro de Jihen Miled, il est revenu sur la campagne sécuritaire menée depuis le 15 septembre à Sfax et Kerkennah, visant notamment les organisateurs et les intermédiaires dans des opérations de migration clandestine.

Le responsable a précisé que des descentes ont été effectuées, en coordination avec le Parquet, qui ont permis de capturer des individus impliqués dans l’organisation de traversées clandestines et de détruire des embarcations.

« Des migrants ont été transportés dans des conditions inhumaines, dans des embarcations sous des lattes de bois, dans des camions sous des rangées de briques. C’est la traite des personnes en bonne et due forme et cela fait mal au cœur. Certaines descentes ont permis de capturer des fugitifs et de saisir, dans un local, près de 200 mille dinars d’argent liquide, on parle de gens qui font commerce de personnes et la campagne se poursuit, il n’y aura pas de retour en arrière » a-t-il ajouté.

Houssemeddine Jebabli a affirmé que la campagne a permis de mettre en échec, en 24 heures, 24 opérations de migration clandestine et de sauver 1200 migrants, dont mille d’origine subsaharienne. « Un migrant a été découvert dans un camion de transport de pierres, dans le ferry « Loud » allant de Sfax à Kerkennah, un migrant a été découvert dans le coffre d’une voiture » a-t-il conclu.

 

Le directeur général de la sûreté nationale, Mourad Saidane et le commandant de la Garde nationale Houssine Gharbi se sont rendus, samedi 16 septembre 2023, à Sfax, pour superviser une réunion de travail sur instruction du président de la République. 

La réunion, précisait un communiqué du ministère de l’Intérieur, s’est déroulée en présence du directeur général des Unités d'intervention de la Sécurité nationale et du directeur général de la Sécurité publique de la Garde nationale ainsi que différents cadres sécuritaires de la région.

Le dossier des migrants clandestins était au cœur des travaux de cette réunion. Ainsi, et après coordination avec le ministère public, il a été décidé de mener une vaste campagne sécuritaire les 15 et 16 septembre à Sfax et Kerkennah, qui ont conduit à lutter contre diverses actions pouvant perturber la sécurité publique, prendre les mesures idoines à l’encontre des contrevenants et enfin engager des poursuites à l’encontre d’organisateurs d’opérations de migration clandestine.

Le porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a précisé, samedi, dans une déclaration à la Tap, que les opérations sécuritaires ont abouti à l'arrestation de cent personnes recherchées par les unités de sécurité à Sfax, à mettre en échec deux opérations de franchissement clandestin des frontières maritimes, et à l’arrestation de quatorze autres suspects recherchés par différentes parties sécuritaires et judiciaires.

Toujours selon la Tap, des descentes ont été effectuées dans différentes régions, ciblant les quartiers habités par les subsahariens en situation irrégulière. 200 individus qui planifiaient de migrer clandestinement ont été ainsi empêchées de le faire.

Le président de la République, Kaïs Saïed a rencontré, vendredi, le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, le directeur général de la sûreté nationale, Mourad Saidane et le commandant de la Garde nationale Houssine Gharbi.

La situation dans la ville de Sfax et les îles de Kerkennah a été longuement évoquée, en ce qui concerne « l’afflux inacceptable de migrants irréguliers et les vagues de migrations qui se poursuivent depuis les villes de Sfax et de Mahdia en particulier ».

 

M.B.Z

18/09/2023 | 13:13
3 min
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Commentaires
ourwa
Campagne sécuritaire ou campagne raciste et totalitaire
a posté le 18-09-2023 à 15:23
" « Des migrants ont été transportés dans des conditions inhumaines, dans des embarcations sous des lattes de bois, dans des camions sous des rangées de briques..." , déclare le porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli; ce monsieur ne manque pas d'air, ni de mauvaise foi. Pourquoi omet-il de rappeler que la Garde nationale, à laquelle il appartient, a activement participé à l'arrestation en masse de migrants africains à Sfax pour les abandonner, sans eau ni nourriture, en plein désert entre la frontière tunisienne et celles de l'Algérie et de la Libye. Résultat : une dizaine de migrants morts de soif, de faim et d'insolation et autant de disparus, sinon plus... Et si les " autorités" tunisiennes avaient décidé plus tard de diriger les migrants sinistrés toujours bloqués aux frontières vers des centres de cantonnement de certaines villes du Sud, ce serait probablement afin de tenter de laver une honte due à leurs agissements, racistes, inhumaines et totalitaires en contradiction avec les principes universels des Droits de l'Homme ( cf le discours raciste de KS en février 2023...). Tel " Etat", tel peuple, car ne l'oublions jamais, le peuple tunisien est majoritairement raciste et xénophobe, il l'est envers le Juifs, envers les Noirs, sans parler de la xénophobie existant entre les différentes régions du pays et qui rime avec le racisme ( n'est-ce pas @ takilas ?!), racisme endémique des Baldi ( habitants des villes) envers les ruraux et les descendants des anciens bédouins, Zlass et autres descendants des Banou Hilal ( cf " Al-Moukaddima d'Ibn Khaldoun"), à tel point que les Sfaxiens appellent ces personnes " Arabes", Aârabes" selon la terminologie d'Ibn Khaldoun, en opposition à ses " Hadhar", ou " Baldis" actuels... Ainsi, il serait faux d'attribuer ce déferlement de discours et de violence contre les migrants africains au seul K.S, celui-ci, connaissant assez son "peuple yourid", raciste et toujours animé de réflexes de vengeance, a ravivé par ses déclarations de février 2023 et autres, les braises de haine couvantes dans l'inconscient barbare de la majorité du peuple tunisien. A dessein ! Enfin et dans le même sens, quand Houssemeddine Jebabli évoque les déplacements de migrants africains en Tunisie , dissimulés "dans des camions sous des rangées de briques" ou " .transportés dans des conditions inhumaines, dans des embarcations sous des lattes de bois, " vers l'Europe, il semble oublier que son pays était un pays esclavagiste notoire, comme l'atteste le souk El Berka, à côté de la Kasbah, destiné à la vente des esclaves venus d'Afrique subsaharienne. ( XVII e siècle), où figuraient encore , scellés dans ses murs, les anneaux en fer servant à attacher les esclaves exposés à la vente, aujourd'hui souk des bijoux. Or l'abolition de l'esclavage en Tunisie par Ahmed Bey en 1846 n'a pas suffi à extirper le racisme et cette culture esclavagiste encore ancrée dans l'inconscient tunisien, comme il l'est encore dans une certaine mesure dans l'inconscient européen et notamment français...
Juan
ils ont perdu le sommeil ...
a posté le 18-09-2023 à 14:04
24 opérations sur 24 heures ...
des fonctionnaires qui ne dorment mème pas ....
ourwa
@ Juan
a posté le à 18:45
Eh oui, " ils ( des fonctionnaires) ont perdu le sommeil ... 24 opérations sur 24 heures ..." sic. Vous qui seriez un islamiste, pardon, un musulman exemplaire, vous devriez conseiller à ces "fonctionnaires" de remplacer leurs razzias anti-migrants 24 h/24, par les prières Tarawiih, longues mais d'usage seulement au mois de ramdam. Qu'en pensez-vous ?