
Le bureau exécutif élargi de l’UGTT, présidé par le secrétaire général Noureddine Taboubi, a rendu public un communiqué, mercredi 6 septembre 2023, à l’issue d’une réunion consacrée à l’étude de la situation générale dans le pays et des derniers développements sur le plan national, régional et sectoriel.
Le bureau exécutif a fait part de sa disposition à lutter contre toutes les campagnes de dénigrements visant ses dirigeants, ainsi que les vagues d’arrestations touchant les syndicalistes. Il a, également, exprimé son refus à la politique s’opposant au droit syndical, condamnant la diabolisation des organisations, des associations, des partis et des personnalités publiques.
Le bureau exécutif a exprimé son soutien à l’union régionale du Travail de Sfax, à la suite de la traduction d’un nombre de ses dirigeants devant la justice.
D’autre part, il a dénoncé les mesures abusives prises contre les enseignants des écoles de base, notamment, la rétention de leurs salaires et la révocation des directeurs, appelant le pouvoir exécutif à verser les salaires et à annuler les décisions prises contre les directeurs. Dans ce contexte, il a appelé à la reprise des négociations afin de garantir une rentrée scolaire ordinaire et d’assainir le climat social.
La centrale syndicale a noté, par ailleurs, le maintien de la hausse des prix et la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens, ainsi que le manque des produits de base et vitaux. Dans ce sens, elle a dénoncé l’absence d’une vision claire et l’effondrement des finances publiques.
L’organisation a, également fait part de son attachement aux droits et libertés, tout en rejetant toute forme de répression, soulignant son opposition au décret 54.
Le bureau exécutif a enfin dénoncé l’obstination du pouvoir à fermer les portes du dialogue, tout en lui faisant porter la responsabilité du vide administratif au niveau de certains départements stratégiques.
S.H
Pour l'instant vous en êtes indignes , les plaies que vous avez causé au pays saignent encore .
Il fut un temps où l'UGTT utilise le dialogue pour prendre sa part du butin « Tunisie », qu'a récolté Ennahdha en 2011. Dans ce contexte, on a vu l'UGTT designer des ministres, on a vu l'UGTT nommer des gouverneurs, on a vu l'UGTT intervenir pour faire embaucher dans la fonction publique, les enfants des responsables syndicaux, laissant ainsi au chômage les enfants des Messieurs tout le monde.
L'UGTT doit rendre des comptes au peuple tunisien. Ses innombrables demandes au dialogue ne sont qu'une vaine fuite en avant pour échapper à la Justice.