
Bien que partageant les craintes du chef de l’État en ce qui concerne les reformes recommandées par le Fonds monétaire international (FMI), le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali n’est, cependant, pas d’accord avec la forme utilisée pour transmettre son message.
C’est ce qu’a expliqué, vendredi 7 avril 2023, M. Chkoundali dans une déclaration à Mosaïque Fm reprise dans son bulletin d’informations de midi.
« Je suis avec le président de la République en ce qui concerne ses craintes par rapport à la levée de la compensation du carburant et des produits de base et les répercussions sur la paix sociale. Je l’ai dit et je le redis, il faut qu’on reporte la levée de la compensation, mais après que le gouvernement ait convaincu le FMI que la conjoncture actuelle est caractérisé par une détérioration importante du pouvoir d’achat du Tunisien et une hausse conséquente de l’inflation », a affirmé l’universitaire.
Et de noter que la baisse des prix du pétrole au niveau mondial sous la barre des 75 dollars le baril, loin de l’hypothèse retenue par le gouvernement de 89 dollars le baril, est une opportunité. Toujours selon lui, cet écart de prix aurait soulagé le budget de l’État, en enregistrant une baisse importante équivalente au montant sur lequel le gouvernement s’était mis d’accord avec le FMI en ce qui concerne la levée de la compensation.
« Si le gouvernement tunisien a négocié avec le fonds, le retardement de la levée de la compensation aurait été possible et ça aurait été mieux que la déclaration faite par le chef de l’État », a martelé Ridha Chkoundali.
Rappelons que la veille le chef de l’État avait indiqué qu'il s'opposait à l'accord avec le FMI puisque cette institution estime qu'un accord avec le gouvernement de Najla Bouden ne peut pas avoir lieu sans procéder à une levée des compensations.
I.N
Il faut être pragmatique, la levée de compensations sur les produits de base, et le carburant, créerait des désordres dans le pays, c'est ce que Kais Saied veut éviter, mais le FMI ne se soucie guère de ces paramètres, la paix sociale est le facteur essentiel de la cohésion sociale, produits de base plus carburant, engendrerait un soulèvement populaire sans précédant, ni Ben Ali n'a osé, le Défunt Habib Bourguiba, a augmenté le prix du pain (Révolte du pain dans les Années 80).
Les effets politiques sont dans le panier des exigences, de telle sorte qu'en les appliquant, Kais Saied se tire une balle dans le pied et rouvre un boulevard pour les barbus et leurs suppôts et maîtres...
D'où l'on peut admettre la position de Kais Saied, les dits du Président Tebboune, même si l'on a des réserves sur la forme.
Du reste, tout le tralala fait autour de près de deux milliards prévus en plusieurs tranches de la part d'amis (?) prend la forme d' un chantage alors que l'argent est disponible pour d'autres pays, régimes....
Un pays qui veut sauver son honneur, mettre un terme à la vilenie islamiste, et décider pour lui-même est insulté....
Kais Saied fait appel à chacun, à son intelligence, hormis les traîtres comme il les nommé, pour remettre le pays debout.
Et comme rien 'est sans cause, avant de flétrir, insulter K. Saied ce serait plus exact de nommer ceux qui ont créé la situation actuelle et ont constitue des fortunes insultantes aux yeux des gens sérieux et honnêtes.
Faut-il encore qu' il y ait place pour les gens honnêtes.
Les patriotes doivent retrousser les manches et travailler pour sortir leur pays, de la soumission, et les comploteurs.
Cordialement cher Houcine.
Pour ce qui est du complot, bla-bla-bla, tqt, les occidentaux s'adaptent très bien avec les dictatures, regarde les pays du golf par ex. D'ailleurs le dernier communiqué ricains l'atteste, nous remercions la justice tunisienne toussa toussa, tqt, les occidentaux l'on accepté
Voilà voilà, bon courage.

