
Le professeur universitaire et expert en sciences économiques, Ridha Chkoundali, est revenu, mercredi 9 février 2022, sur la situation économique en Tunisie soulignant que, compte tenu de la conjoncture, le pays ne pourrait se passer du Fonds monétaire international (FMI) pour clôturer son budget pour l’année 2022.
Invité de Hatem Ben Amara dans Yaoum Saïd sur la Radio nationale, il a signalé que les négociations avec le FMI n’avaient pas encore commencé du fait de l’absence d’un programme à présenter au bailleur de fonds. Il a ajouté, dans ce sens, que l’obtention d’un accord pour mettre en œuvre un éventuel programme dépendait impérativement d’un large consensus entre toutes les parties prenantes ; gouvernement et parties sociales, entre autres.
Il a précisé que le FMI avait besoin d’une garantie – un consensus large – , en plus du programme de réformes à mettre en œuvre afin d’accorder à la Tunisie les fonds dont elle a besoin pour survivre à défaut d’une machine économique efficiente, surtout que le gouvernement en place n’est que provisoire selon la feuille de route du président de la République. Celui-ci a, rappelons-le, annoncé en décembre 2021 l’organisation en décembre 2022 d’élections législatives anticipées.
Le gouvernement Bouden a annoncé dans la foulée de la publication de la Loi de finances 2022 la reprise des pourparlers avec le FMI. Les quelques fuites sur le programme de réformes – qui n’a pas été rendu public jusqu’à l’heure – ont fait polémique auprès de plusieurs parties, sociales notamment, qui ont assuré avoir été exclues de l’élaboration de ce document et ont de ce fait exprimé leur opposition.
Ridha Chkoundali a mis en garde, par ailleurs, contre la politique de l’Etat en ce qui concerne le financement de la masse salariale colossale de la fonction publique à travers des prêts à l'international assurant que l’inflation est une conséquence directe de cette démarche.
N.J.
La Tunisie a besoin du FMI pour financer la masse salariale colossale de la fonction publique.
Cette masse salariale devenue colossale après le recrutement de 220 milles sympathisants d'Ennahdha et des autres partis au pouvoir en 2012 (CPR et Ettakatol), on a maintenant 661,7 milles agents dans la fonction publique de 445 milles en 2011.
La condition principale du FMI est la réduction de la masse salariale.
Si on réduit la masse salariale on n'aura plus besoin du FMI.
Budget: 57,2 Milliards de dinars. Déficit budgétaire: 9,3 MD: 6,7% du PIB. Mobilisation d'emprunts: 20 MD (dont 12,7 emprunts extérieurs).
Dépenses des salaires: 21,6 MD.
Si on réduit la masse salariale par les 220 milles recrutes par Ennahdha on passe a des dépenses de salariales de 14,4 MD et on réduit les besoins d'emprunts. Si on ajoute les frais de fonctionnement et avantages on peut réaliser des économies supplémentaires et éliminer les besoins d'emprunts extérieur complètement.
La Tunisie peut alors renégocier un rééchelonnement de sa dette et réduire les frais d'entretien de la dette comme ce fut le cas de plusieurs pays qui ont complut des accords avec le FMI, le cas le plus proche étant celui de la Zambie.
Le pays se passe bien, des institutions !!!
Le pays se passe bien de gouvernement !!
Le pays se passe bien de ceux qu'il a élu pour les congelé !!!
Le pays se passe bien de professionnels dans la gestion de l'état !!!
Le pays se passe bien du savoir-faire, pour recruter les sans expériences !!!
Le pays se passe bien de dialogue !!
Le pays se passe bien des contre pouvoirs !!!
Le pays se passe bien représentants digne qui le représentent dignement à l'étranger !!!
Et c'est dire l'anarchie !!!
Le ministère de l'intérieur dit une chose, et le facho dit le contraire !!!
Alors oui !!!!
Non au FMI
Y'a pas marqué con sur le front du FMI !!!
Quand il n'y a plus de pilote à bord ,c'est le crash assuré !!!
Ouvrez les frontières sans passe vaccinal
Demandez un teste Pcr uniquement
Et vous aurez de l argent frais en quelques mois
On va peut-être vers la fin de la crise

