
La ministre des Finances, Sihem Nemsia, a affirmé que plusieurs contraintes avaient empêché le gouvernement d’inclure plus de mesures sociales dans la Loi de finances de l’année 2022. « On aurait pu mieux faire ! Néanmoins, nous manœuvrons dans le cadre de la limite possible », a-t-elle ajouté.
Invitée le 30 décembre 2021 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Sihem Nemsia a expliqué que le gouvernement recevait des propositions par écrit de la part des partenaires nationaux de l’Etat. « Les équipes du ministère des Finances procèdent à l’analyse et au tri de ces propositions », a-t-elle ajouté.
Sihem Nemsia a exclu la possibilité d’un scénario grec ou libanais en Tunisie. Elle a assuré que les autorités tunisiennes ne ménageaient pas leurs efforts et multiplier les tentatives de déblocage de la situation économique.
A sujet de l’accord avec le FMI, Sihem Nemsia a précisé que le gouvernement a entamé les préparatifs pour les négociations depuis la formation du gouvernement. « Deux réunions à distance ont eu lieu avec le FMI... Il ne s’agit pas de la première collaboration avec cette institution… Le FMI exige des réformes et ce n’est pas spécifique à la Tunisie… La LF 2022 est un signal de l’entame du programme de réformes », a-t-elle déclaré.
La ministre des Finances a expliqué que l’administration a assuré la continuité de l’Etat et elle a préparé des études relatives au système des compensations. « Le système des compensations profite à des personnes ne le nécessitant pas. L’Etat doit garantir le soutien aux personnes nécessitant un appui. Nous devons revoir la compensation des hydrocarbures. C’est pour cela que la LF 2022 avait prévu un ajustement automatique des prix permettant de suivre la tendance des marchés internationaux », a-t-elle précisé.
Sihem Nemsia a souligné l’importance de la mise en place d’un système d’identifiant unique afin de faciliter la révision des compensations. Pour ce qui est du régime forfaitaire, la ministre a insisté sur le contrôle continu afin de prévenir des fausses déclarations.
« Chaque réforme a un coût et impacte les finances publiques ! Nous ne pouvons procéder à toutes les réformes possibles en raison de la situation de la situation financière du pays », a-t-elle insisté.
S.G

Les voleurs milliardaires planqués à l'étranger doivent rendre l'argent du peuple détourné à leur profit et êtres jugés comme tout autre voleur traître de la Nation.
- Ramener le déficit budgétaire de -8,3% en 2020 a 0.1% en 2023.
- Réductions de la masse salariale de la fonction publique, soit licenciement, retraites anticipées ou réduction des salaires
- '?limination des compensations pour les produits énergétiques
- Ciblage des compensations des produits de base
Le déficit budgétaire prévu en 2022 va atteindre 8,5 milliards de dinars, ce qui représente 6,2 % du PIB. '?liminer ce déficit en une année est une tache impossible.
Après avoir été lessivés une décennie durant, les Tunisiens vont donc devoir passer au nettoyage à sec !
Et "Viva la revolución '?' à la Soros !