
Polémique à Tunis depuis 48 heures autour de l’histoire d’El Omrane que plusieurs enseignants veulent étouffer la catégorisant comme un fait divers anodin digne d’un tabloïd à scandale.
Sauf que non, ce n’est pas un fait divers et ça ne doit pas l’être. Sous d’autres cieux, l’affaire ferait la une des médias et on lui consacrera plusieurs plateaux dans les chaînes d’information continue, jusqu’à ce qu’il y ait des têtes qui tombent.
Dans l’affaire d’El Omrane, la seule tête qui est tombée (pour le moment), c’est celle de Nour Ammar, adolescente de seize ans, étudiante au lycée pilote des arts d’El Omrane.
Nour fait de la musique et elle la fait bien. Régulièrement, elle publie des clips musicaux sur YouTube et elle est bien connue dans le milieu de son âge. Nour est une graine d’artiste, voire de grande artiste.
Il y a quinze jours, l’étudiante participe au cours de théâtre donné par Mhadheb Remili, acteur de feuilletons de série B.
Le cours se passe mal, l’enseignant l’aurait humilié et moqué indirectement son derrière, en usant d’approximations et de phrases qui pourraient être interprétées comme ayant une connotation sexuelle. C’est, du moins, la version de l’étudiante. Au théâtre, comme en art généralement, c’est la perception qui prime sur l’intention. Des phrases entre les lignes et des mots suggestifs sont monnaie courante. Le mot autour duquel il y a eu polémique est « derrière » en langue arabe. Il aurait été dit dans le sens « postérieur » par l’enseignant, il a été compris dans le sens « fesses » par la fille.
Durant ce même cours, Mhadheb Remili aurait multiplié les humiliations à l’encontre de Nour Ammar provoquant les moqueries d’une partie de la classe.
Ce ne serait pas une première. Toujours selon la version de l’étudiante, M. Remili serait un habitué des phrases à double connotation, des humiliations et de l’intimidation à l’encontre de ses étudiants. « Plusieurs sortent de son cours en pleurant après avoir été humiliés », déplore Nour dans une vidéo TikTok qui a fait le buzz parmi les étudiants d’El Omrane.
Elle dénonce cet enseignant qui rabaisse et harcèle ses étudiants, elle le critique violemment en disant de lui qu’il est nul, qu’il n’est pas artiste et n’a pas l’attitude d’un artiste.
Tout est parti de là. Lynché dans les commentaires, Mhadheb Remili ne supporte pas l’affront et saisit la direction de l’école.
Sentant le danger et la sanction venir, l’étudiante alerte sa mère qui la somme d’aller s’excuser et de retirer sa vidéo. Nour va voir l’enseignant, mais peine perdue, ce dernier lui refuse le pardon. Sa mère prend le relais et écrit une lettre d’excuses au prof. Ce dernier reste droit dans ses bottes.
Un conseil de discipline s’est tenu illico presto et le collège d’enseignants, avec le directeur, décide de renvoyer définitivement de l’école l’adolescente.
On n’a même pas eu besoin de vérifier ses dires et ses graves accusations, ce qui était pourtant facile à faire. C’était la parole de Mhadheb Remili contre la vidéo de Nour Ammar. Corporatistes à souhait, les enseignants adultes se sont ligués contre l’étudiante adolescente pour lui imposer une sentence fatale, un vrai tournant dans sa vie ! On parle bien d’un lycée pilote, on parle bien d’un lycée d’artistes !
Bienvenue en Tunisie de 2022 qui ne diffère pas trop d’un pays vivant encore au moyen-âge où les notions de la libre expression et de l’art sont encore méconnues.
La sentence est nauséabonde et l’affaire l’est encore davantage. Supposons que l’étudiante ait menti et qu’elle s’en est prise à un enseignant saint des saints. Son mensonge mérite-t-il une sentence si sévère pour autant ? Ces enseignants et leur directeur qui ont pris cette sentence sont-ils conscients de la gravité de leur décision et de ses conséquences sur la vie de la petite et de sa famille ?
Sauf que l’étudiante n’a pas menti, si l’on se réfère aux multiples témoignages des étudiants.
Oublions les témoignages qui n’ont même pas été entendus par le collège d’enseignants.
Au vu des posts Facebook de Mhadheb Remili lui-même, c’est une évidence que le bonhomme n’a pas la graine d’un pédagogue, ni celle d’un artiste. Il épingle les journalistes qui le critiquent avec un langage de rue où la virilité est le maître-mot. Devant notre ex consœur Sondes Zarrouki, il réemploie le mot « derrière » ne se souciant guère de la signification que pourraient lui donner les lecteurs.
Mieux encore, il relaie le post Facebook de l’ancien animateur Samir El Wafi, un multirécidiviste qui collectionne les peines de prison pour ses grossièretés et ses escroqueries.
Face à la polémique, il joue l’intimidation et menace de saisir la justice. Il l’a fait avec l’étudiante la poussant à retirer ses vidéos de TikTok.
Pour se faire une idée, nous n’avons plus besoin du témoignage de Nour et de ses camarades, ses posts Facebook suffisent.
Le monsieur n’a rien d’un pédagogue, il ne mérite pas d’être enseignant, il ne mérite pas d’éduquer nos enfants, il ne mérite pas d’être payé par l’argent du contribuable.
Le monsieur est dangereux pour nos enfants, il les tyrannise.
Plus dangereux que Mhadheb Remili, le collège d’enseignants et du directeur qui ont composé le conseil de discipline et décidé le renvoi définitif de Nour Ammar. Ces gens, que nous payons, n’ont aucune idée de ce qu’est la liberté d’expression, de ce qu’est un artiste, de ce qu’est la présomption d’innocence, de ce qu’est la clémence. Ce sont des corporatistes dont la mission première est de se défendre les uns les autres et non de protéger nos enfants !
Sous d’autres cieux, dans les pays qui respectent, leur sentence nauséabonde est suffisante pour qu’ils soient immédiatement renvoyés du ministère de l’Éducation. Ils ne peuvent pas éduquer, ils ne sont pas éduqués eux-mêmes ! Ils ne peuvent pas transmettre l’art, car l’art, la clémence et le pardon vont de pair !
Sous d’autres cieux, l’enfant est considéré comme l’avenir d’une nation et il est au centre de toute l’attention de la société.
À El Omrane, les enseignants-corporatistes n’ont aucune considération pour l’enfant, nos enfants, et ne méritent, par conséquent, aucune considération de la part de la société.
Si le ministère de l’Éducation se respecte, il devrait licencier l’ensemble du collège d’enseignants qui n’ont pas cherché à savoir si leur collègue est harceleur ou pas et qui ont tenté de foutre en l’air l’avenir d’un enfant que la société leur a confié.
De pareils injustes enseignants non-pédagogues, le pays n’en a pas besoin.
Tous les enseignants ne sont pas corporatistes, loin s’en faut.
Dans ce registre, retenons les deux post Facebook de Khaled Zoghlami, professeur des lycées, ils résument tout : « Je suis enseignant et mon grand souhait est que ma classe soit remplie de tels icônes qui sortent de l’ombre à la lumière » (Nour signifie lumière en arabe). « Indépendamment de son métier, s’il était artiste (bac + 6), il aurait dépassé l’erreur d’une artiste (bac -1) ».
Un proverbe arabe dit que l’enseignant a failli être prophète. Dans notre histoire, notre enseignant s’est suffi du même piédestal qu’une adolescente.
Nizar Bahloul

Avec les réseaux sociaux massivement utilisés surtout par la jeunesse, tout se sait immédiatement. Encore faut-il les utiliser à bon escient. Cette adolescente a sans doute surréagi en publiant une vidéo sur TikTok mais cela ne mérite pas une exclusion définitive alors même que la vidéo a été retirée avec des excuses. Ceci dit le métier de professeur, surtout de nos jours, est loin d'être facile car les élèves ne sont pas tous des anges et il y a une minorité de perturbés et perturbateurs qui gênent le fonctionnement des classes.
Soyez sincères et n'ayez pas peur de dire la vérité !!!
Combien d'enseignants finissent par une dépression nerveuse et perdent toute leur santé, à cause des comportements insolites de leurs élèves. Des comportements contraires à toutes les conditions de travail, pour n'importe quel enseignant de ce monde.
La vipère Olfa Youssef, raconte dans le précédent article de BN à ce sujet, qu'elle est un génie. Il y a un élève ou un étudiant qui lui a écrit : «yèaâtikom ass..». Elle dit qu'ils l'ont attrapé en flagrant délit. Mais comme elle est d'un esprit large «bat-ha» à l'image de son visage de sorcière, elle n'avait de souci que de lui demander, à qui il souhaitait la «ass..». La pauvre, sa pédagogie ne se limite qu'aux sujets élémentaires et rudimentaires, atour de sa propre perversité.
Non Messieurs-Dames, la discipline est une loi indivisible. Ou qu'on la respecte dans sa totalité et pour tout le monde, ou qu'on entre dans ces débats tamis, si les prostituées sont vierges ou non!!!
La discipline dans le domaine de l'Enseignement, n'appartient ni à un seul enseignant, ni à une sitcom de «Sbouï» ou à un «Hammam Ennissa».
Allah yostir Tounes.
Introduction:
a) j'ai collecté certains passages de ce commentaire de différentes pages sur le Web, dont certains liens https ne sont pas passés à travers les filtres de Business News TN
b) J'approuve le passage suivant du commentateur @Dr Médecin: "[...] les enseignants sont recrutés à la base de leurs diplômes académiques et n'ont aucune compétence en pédagogie, en coaching, en psychologie des enfants et adolescents et en techniques de communications."
c) Business News TN vient d'aborder un sujet très complexe pour un court article de presse.
John Hattie a fait des recherches sur plus de 800 méta-analyses qui résument plus que 50000 études individuelles. Il a publié sa synthèse dans un livre paru en 2009 : 'Visible Learning'. En tout, 250 millions d'élèves ont été concernés par ces recherches sur la réussite et l'apprentissage.
Je donne d'abord des notices que j'ai prises moi-même lors de ma formation dans le domaine de la pédagogie et psychologie scolaire à l'université de Munich (c'était indispensable afin d'exercer le métier de prof. de mathématiques) --> quelques conclusion d'Hattie:
- 50% des différences de développement scolaire sont dues à des différences inhérentes aux élèves eux-mêmes. Il s'agit d'attitudes de motivation, de connaissances préalables, d'états quotidiens --> Certains élèves ne font pas ce que l'enseignant exige (par ex. préparer les devoirs de maison et participer activement aux cours).
- La question qui se pose ainsi, pourquoi les élèves ne réagissent-ils pas/n'apprennent-ils pas comme le souhaiterait l'enseignant?
-- > la Réponse d'Hattie est que si les élèves ne font pas/n'apprennent pas ce que l'enseignant exige, c'est que le cours du prof. n'est pas attractif pour les élèves. Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves. --> Donc, la faute est plutôt à l'enseignant qu'aux élèves --> voir le modèle de Helmke sur le web.
--> D'après Hattie les enseignants sont responsables de 30% des différences de développement/apprentissage scolaire, --> 30%, sont vraiment beaucoup.
- Les 20% restants reviennent aux parents (5-10%), les groupes de pairs (5-10%) et l'école (5-10%) --> Le système scolaire n'a que très peu d'influence sur ces 20%. Par contre il faudrait considérer les 80% restant (50% + 30% = 80%.)
Premier fazit: il faut savoir motiver les élèves afin qu'ils participent aux cours scolaires sans frustration et afin d'améliorer les facteurs de réussite. Pour cela il y a plusieurs modèles:
- le modèle d'offre de Helmke https://de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
- Berliner modèle
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire
Hattie conclut à la suite de sa méta-analyse que l'enseignement est réussi si seulement les enseignants "voient" l'apprentissage à travers les yeux de leurs élèves (--> changement de perspective) et si les élèves se regardent (se prennent) eux-mêmes comme leurs propres enseignants, d'où la place centrale du feedback dans les processus de l'apprendre et du faire-apprendre.
D'après Hattie, l'indicateur le plus important est celui de l'influence des enseignants sur la réussite de l'apprentissage scolaire. Ils ont une influence de 30% sur cette réussite --> il faudrait donc améliorer la formation des enseignants afin d'optimiser les facteurs pour la réussite de l'enseignement scolaire.
Hattie développe ses propres considérations sur la supériorité d'un modèle d'enseignant 'activateur', organisateur des activités scolaires (situation d'enseignement dite directive), par rapport à un enseignant 'facilitateur' qui suivrait des méthodes 'constructivistes' et interviendrait rarement pour corriger et diriger l'élève (situation d'enseignement dite non-directive) --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien qui est plutôt directif.
En soulignant qu'il conviendrait de s'intéresser plutôt aux avancées concrètes des apprentissages plutôt qu'aux réformes et dispositifs structurels qui occupent l'essentiel des politiques éducatives, Hattie soutient des postures communes à la plupart des experts pédagogiques. --> La réussite de l'apprentissage scolaire dépend en particulier de la qualité des cours scolaires et du Classroom Management (en tant qu'offre que l'élève pourrait accepter ou refuser en fonction de leur attractivité) et très peu de l'infrastructure sophistiquée de l'école. --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien à faibles moyens financiers et d'infrastructure, à condition de garantir un meilleur Classroom Management --> voir en particulier les recherches d'Andreas Helmke
Hattie valide la supériorité de l'enseignement directive (comme celui de la Tunisie) contre les nouvelles théories d'enseignement à la mode qui voudraient faire du professeur un 'coach' ou un tuteur laissant l'élève découvrir tout seul ses savoirs sur le web comme substitut à l'enseignement.
L'une des conclusions d'Hattie qui serait très intéressante pour la Tunisie avec ses très faibles moyens financiers et d'infrastructure scolaire est que "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative [fréquente] a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation par le jeu."
Fazit: oui, les petites classes (d=0.21) et l'équipement financier/scolaire (d=0.23) n'ont que très peu d'influence sur la réussite scolaire/apprentissage. --> Nos écoles d'enseignement primaire et secondaire pourraient faire ainsi beaucoup mieux malgré leurs moyens financiers/d'infrastructure très limités. Il faut pour cela entre autre introduire les évaluations formatives en grand nombre et en bonne qualité et améliorer la formation de nos enseignants et ainsi du Classroom Management
Bonne journée
- b) Une évaluation sommative a lieu généralement après la fin d'un cours ou d'une unité et contribue à la note finale
Le cas de cette jeune pousse est en réalité celui de quelques dizaines de milliers d'élèves et d'étudiants qui sont injustement traités et dont les droits sont bafoués. Beaucoup d'enseignants n'ont pas froid aux yeux en humiliant et en moquant publiquement des élèves. Et c'est une cause majeure d'abandon de scolarité et d'agressions envers les enseignants. Il y a essentiellement deux causes pour ces comportements indignes et non professionnels : l'incompétence pédagogique et la mégalomanie qui conduit à la seigneurie des enseignants et l'esclavagisme des élèves ainsi que de leurs tuteurs.
Depuis environ trois décennies, les enseignants sont recrutés à la base de leurs diplômes académiques et n'ont aucune compétence en pédagogie, en coaching, en psychologie des enfants et adolescents et en techniques de communications. Cette incompétence, associée souvent à la mégalomanie, conduit irrévocablement à la destruction massive de l'enseignement. Un autre fléau destructeur est les cours particuliers que certains enseignants provoquent sciemment en annulant la qualité de l'enseignement dans les écoles publiques pour en créer le besoin et c'est une corruption.
Dans le cas de cette élève, je conseille les procédures suivantes :
1. Alerter le délégué général ou régional de l'enfance pour agressions psychologique et maltraitance.
2. Saisir l'avocat général près le tribunal de première instance territorialement compétent pour persécution psychologique et harcèlement (crime contre une mineure) après avoir obtenu un certificat médical initial descriptif des lésions psychologiques
3. Se plaindre auprès du ministre de l'éducation car c'est lui et seulement lui qui a le pouvoir de décision ; sinon
4. Saisir le tribunal administratif et demander l'annulation de la décision de révocation pour abus excessif de pouvoir
5. Saisir le premier président du tribunal administratif pour ordonner de surseoir l'exécution de la décision de révocation jusqu'à ce que le tribunal statue dans l'affaire d'abus de pouvoir.
Ceci dit , cela ne justifie pas la reaction excessive du comité de dicipline d' exclure l' elève, qui a vite fait de profiter de la faute stratégique de l' adolescente , excedèe par le comportement vulguaire et humiliant du prof , pour le dénoncer publiquement . Sur le fond elle on lui donne raison a 100% , sur la forme, la premiere chose a faire c ' est de porter pleinte au comité de discipline collège plus les mesures invoquées ci - haut que vous avez mentionnés ..
Il faut que ça change , les eleves , enfants , ont des droits et méritent le respect et il faut que l'on examine leurs revendications en route objectivité.
Il Faut arrêter ce système patriarcal ou l'autorité de tutelle , la personne en état de pouvoir a tout les droits sur les sur les démunis , les plus faibles en les intimidants ,les humiliants et même les frapper .. j ai vécu ce genre d ' humiliation dans ma scolarité .dans le temps n y avait pas de reseaux sociaux , mais la pleinte est directement allée a la direction . le prof convoqué et blamé.
Combien d ' elèves sont humiliés et qui ne disent rien &?
Si dans le temps , il y avait des reseaux sociaux ,je ne dis pas que je ne les auraient pas utilisés, poussé par la colère et l' injustice..
Dans cette affaire , faut rendre justice a l' eleve , la réintégrer par jugement judiciaire . Ouvrir une enquête par le ministère de l' education sur le comportement inapproprié de ce prof apperemment tres mal élevé, contrairement a ce que laisse entendre son prénom, et donner les sanctions necessaires qui s ' appliquent
Ce cas doit servir d ' exemple et de jurisprudence pour tous ceux qui , en situation de pouvoir et d' autorité qu ' il ya a des limites a ne pas dépasser !
Bien sur ol ya les bons , mais quand on voit la reaction excessive de ce comité de dicipline, il y a de quoi se poser la question . Ce qui amène a interpeller la politique depuis 2011 a aujourd" hui son inflexion rétrograde patriarcale, fadciste , raciste dégradation des acquis des femmes, feminicide.. Il n y a qu ' un pas a comprendre que cette société ne va pas dans la bonne direction et que ce ne sont que les effets de la cause , qui etaient existantes qui se sont accentués
Juste pour alerter les conscience averties, si vous cautionner une médiocrité pareille, ce sont des milliers d'autres élèves qui vont prendre la relève.
Je n'innocente pas l'enseignant, mais je ne cautionne pas non plus ce genre de révolte , qualifié de sereine et bénigne , de la part des élèves,
Un lycée pilote n'est accessible qu'aux élèves brillants parmi lesquels figurent des prodiges. Alors pourquoi l'état s'entête-t-il à y placer des enseignants made in china qui ont fait des études médiocres. Inévitablement le complexe d'infériorité prend le dessus.
Je suis prêt à parier que si ce Rmili nous présente ses états scolaires, on va rigoler à chialer.
Dans un pays qui se respecte on respecte les procédures...
Votre article basé sur des faits non vérifiés encore, souffre de manque de rigueur. Cependant, vous avez paris part au lynchage public du pauvre prof de théâtre et vous vous êtes permis de qualifier son feuilleton 'harga' (que je n'ai pas regardé) de série B.
Personnellement je ne serais pas de l'avis de renvoyer une bonne fois pour toute l'élève de son institut. Mais si le conseil de discipline l'a fait, respectez ses prérogatives; et pour contrer le grief, entamez une poursuite judiciaire et c'est mieux que de livrer les enseignants de
'El-Omrane à la vindicte publique sur les colonnes de votre journal
Vous feriez un bon avocat sur l'équipe de défense de l'élève, mais le journaliste que vous êtes ne donne pas carte blanche pour appeler au renvoi de tous les enseignants qui, vus de votre position, sont des nullards et des vestiges du Moyen-âge. Je me rappelle bien des exploits de votre journal dans l'art de lynchage des employés de l'école. N'est pas journalisme exploite les erreurs pour calomnier un fonctionnaire qui a mal agi... l'Erreur est humaine et nul n'est plus fort que ses faiblesses... Un bon média est celui qui relaie l'information sans devenir partie prenante dans un différend. Merci de comprendre que je ne me range du côté de personne... Avec tout le respect dû aux gens des médias.
Le niveau de cet énergumène, acteur de cinquième catégorie se devine à partir de ses statuts.
Je me pose quelques questions, est-ce que d'autres élèves ont été entendus dans cette affaire par le conseil d'administration du lycée? Est-ce que certains élèves ont eu la présence d'esprit d'enregistrer les propos présumés sexistes de ce prof afin d'étayer les dires de Nour? Est-ce qu'une enquête a été ouverte par la criminelle contre ce prof et le lycée? Pourquoi ce prof n'a pas été suspendu temporairement?
Les accusations sont très graves, et renvoyer l'élève pour essayer de protéger l'image de l'établissement était stupide et finira par avoir des conséquences désastreuses sur la réputation de ce lycée. Il suffit d'une seule pomme pourrie pour ruiner tout le cajo.
A l'époque de Nahda, vous défendiez les islamistes mieux qu'une Rabi3a El 3Adaouia, à l'époque de Kaisollah, vous êtes plus Kaisouniste que Jrad et Dziri réunis, et du même coup anti Nahda. Aujourd'hui, vous défendez ce prof et ses propos orduriers? Une attitude assez étrange, je trouve.
Une exclusion temporaire avec un rappel à l'ordre de l'enseignant aurait été suffisant à mon sens.
Le lycée pourrait profiter de ce incident pour organiser des débats de sensibilisation autour des dangers des réseaux sociaux
N'aurait il pas suffit une exclusion temporaire de l'élève, avec un rappel à l'ordre de l'enseignant sur la perception qu'un élève peut avoir de tout ce qu'un enseignant dit en classe ?
Le lycée devrait profiter de cet incident pour organiser des débats entre élèves et enseignants autour de ce thème.
Rien d'etonnant, par contre, que cela arrive dans une république bananiere comne la tunisie. Dans ce pays, il n'y a aucun respect pour la dignité humaine ni pour la vie humaine tout court. Il suffit de regarder la repression policiere et la violence subie par tant de jeunes de la part des forces de l'ordre (t3allim 3oum en est le meilleur exemple).
Cette jeune fille a le malheur d'etre née en Tunisie, Si elle veut vivre sa vie, elle doit le faire loin de ce pays habité par une horde de barbares sans scrupule.
C'est devenu une affaire d'état!!!!
Cette élève mérite une sanction
Acteur ou enseignant,on se limitera à ces propos et non a une interprétation de ses paroles
Vous faites un procès d'intention à ce monsieur
Les humiliations répétées des enseignants doit prendre fin
C'est tout
Ce qui s'est passé est une réalité et non une fiction ,ce n'était pas une pièce de théâtre et la vidéo de cette jeune fille porte atteinte à la dignité de cet homme.
Une graine d'artiste?Une jeune pousse qui compromet son éclosion

