L'Arabie saoudite a annoncé, dimanche 23 juin 2024, dans un communiqué officiel, que 1.301 pèlerins sont décédés lors du grand pèlerinage musulman, sous des chaleurs caniculaires. 83% d'entre eux n'étaient pas autorisés à accomplir le hajj.
L'agence de presse officielle saoudienne SPA a indiqué que les personnes décédées avaient parcouru de longues distances sous le soleil, sans abri adéquat ni confort.
Le nombre de pèlerins tunisiens décédés à ce jour a atteint 53 personnes, a indiqué un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères et relayé par la Tap.
On rappellera que la situation des pèlerins tunisiens à La Mecque a récemment fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs décès et cas de disparitions ont été enregistrés. La présidence de la République a annoncé, hier, le limogeage de Brahim Chaïbi, ministre des Affaires religieuses.
S.H
En faisant ainsi, les autorités tunisiennes et saoudiennes sont des criminelles des droits de l'homme.
ghrayeb wa ajayeb.
Il n'y a ni ces sifflets, ni ces hurlements, ni cette arrogance des galons, ni même cette avidité de coller des contraventions aux fautifs, dont on est habitués du côté de nos policiers en Tunisie.
Moi-même, je n'aime pas l'actuel régime saoudien du Monchar Mohamed Ben Selman. Mais on n'a pas le droit de mentir et d'intriguer contre nos frères les Saoudiens. Nous sommes musulmans, non pas talmudiques.
Bonne journée.
Le pire est que certains y voient un signe "d'élection" quand ils perdent la vie sans retour sur investissement comme le dit le Volapük intégré.
Ou bien ce serait précisément la preuve de la rentabilité de l'opération.
L'Arabie "heureuse" ne refuse pas la manne financière, ses commerçants non plus qui voient en ces visiteurs une ressource assurée et régulière pour leurs affaires.
Sans doute que cela compte dans la balance des risques pris à laisser venir des centaines de milliers de pèlerins qui devront partager, et c'est heureux, un moment de communion de haute portée pour le croyant.
Mais voir mourir, même pour la bonne cause, des vieillards exténués, le souffle saccadé, dans une ambiance chaude, même si elle est chaleureuse, c'est défier la raison.
Mourir, d'accord!
Mais, dans des conditions les moins pénibles. Si possible.
Il faudrait apprendre la compassion.
Mais, c'est affaire de culture.