
Amnesty International a considéré que le récent accord conclu, le 16 juillet 2023, entre la Tunisie et l'Union Européenne (UE) rendait cette dernière coupable des atteintes à l'encontre des demandeurs d'asile et des réfugiés. L’accord en question évoque l’expulsion de migrants tunisiens en situation irrégulière et la création d’un système d’enregistrement des migrants irréguliers se trouvant en Tunisie.
Dans un communiqué publié le 17 juillet 2023 par l'ONG, la directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes, Eve Geddie, a qualifié l'accord de mal avisé. L'UE, selon elle, accepte par la signature de cet accord, les atteintes à l'encontre des migrants perpétrées par les autorités tunisiennes et cautionne le comportement de plus en plus répressif du président et du gouvernement tunisiens.
« Dans un contexte d’escalade de la violence et des atteintes commises par les autorités tunisiennes à l’encontre des migrant·e·s d’Afrique subsaharienne, cette décision indique qu’aucune leçon n’a été tirée des accords similaires précédents. Aussi, l’UE se rend-elle complice des souffrances qui en découleront inévitablement », a-t-elle ajouté.
Eve Geddie a rappelé que des centaines de personnes, dont des enfants, ont été transportées vers des endroits désertiques et proches des frontières. Elles ont été laissées dans des lieux dépourvus d'accès à l'eau potable et à la nourriture. Elle a, également, signalé l'absence d'abris.
La directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes a considéré que les dirigeants de l'UE s'engageaient dans une politique vouée à l'échec. Celle-ci repose sur un mépris total des normes fondamentales en matière de droits humains. L'UE cherche à externaliser le contrôle des frontières et rejette la possibilité de créer une voix sûre et légale permettant de franchir les frontières en toute sécurité.
Pour rappel, l’UE avait promis à la Tunisie une aide financière permettant d’acquérir de l’équipement servant à renforcer le contrôle des frontières. Cette aide sera attribuée parallèlement à un appui budgétaire au titre de l’année 2023. Un Mémorandum d’entente avait été signé au palais présidentiel de Carthage entre le commissaire à l’Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, Olivér Várhelyi, et le secrétaire d’État tunisien auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mounir Ben Rjiba. La cérémonie a eu lieu en présence du président de la République, Kaïs Saïed, de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de la présidente du conseil ministériel italien, Giorgia Meloni et du premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Amnesty International a rappelé que l’accord a eu lieu sans consultation de la société civile. De plus, aucun journaliste n’a assisté à la conférence de presse tenue par la Tunisie et l’UE le lendemain de cet événement.
S.G
Les accidents de travail que subissent ces pauvres sont à la pelles.
La Tunisie fera ce qu'elle pourra avec le peu de moyens de bords qu'elle a avec ces frères africains mais pas plus.
Allez balayer devant vos portes avant tout, au lieu de semer la zizanie dans ce pays, avec la coopération de certains politiques haineux et malveillant s.
Dans n'importe quel pays du monde il se trouve des gens incultes et même racistes mais sans aucune comparaison que dans les pays occidentaux ou anglos saxons, alors regardez vous dans votre rétroviseur.....
Je dis et je répète, le sioniste Bernard levy n'a toujours pas digéré son éviction de la Tunisie par la brave femme tunisienne.
'?a lui reste à travers la gorge.
Cette Europe est une fumisterie.
Une conférence de presse sans journalistes, c'est extravagant.
Bientôt il 'n'y aura pas non plus de conférencier.
Ce pays est décidément étonnant.
UK n'en pouvait plus de loger les harrags dans des hotels 4 *, à raison de 170 £/j.
ils seront transférés dans des casernes désaffectées .... plus confortables ....