
Le secrétaire général du parti Ennahdha et ancien ministre de l’Intérieur, Ali Laârayedh, est revenu sur les événements de Siliana dans une déclaration accordée à Mosaïque FM le 15 février 2015.
Ali Laârayedh a expliqué que tous les moyens ont été utilisés pour tenter de maitriser la foule lors des événements de Siliana en 2012. « On avait le choix entre tirer à balles réelles sur la foule et entre voir le siège du gouvernorat brûlé et saccagé » a-t-il expliqué. Il a ajouté que le commandant des opérations sur place a eu l’idée d’utiliser la chevrotine qui est un moindre mal. En effet, ça a permis de maitriser la foule sans pour autant faire de morts, a justifié le ministre de l’Intérieur de l’époque.
Pour renforcer son argumentaire, Ali Laârayedh a donné l’exemple français lors des attentas de Charlie Hebdo et il a vanté l’unité du pays à cette occasion. « Personne n’a pensé à critiquer tel ou tel ministre quand le pays était frappé par cette catastrophe », selon M. Laârayedh.
M.A
Pas plus tard qu'hier, nous avions un certain espoir, des rêves plein les yeux, simples et ensoleillés, comme des rêves denfant. Aujourd'hui nous plein d'amertume plein la bouche, des sanglots plein la gorge et la rage au coeur et nous ne savons même plus comment pleurer dignement nos morts, ni crier humblement nos colères...Mais nous avons les pieds soudés plus que jamais à une terre que nous refusons d'abandonner aux loups et aux corbeaux de malheur...
Moi, je ne justifie rien, mais j'ai horreur des deux poids et deux mesures que sont entrain d'utiliser des politiciens comme ABBOU, DAÏMI et autres, rien que pour justifier leur tord et aussi défendre la maudite Troïka, est-ce raisonnable ?
Lâarayedh aurait mieux fait de se taire et il ne l'a pas fait, car le rappel par de + en + d'internautes, des ses bourdes, crimes, implications dans des affaires de sang, lui deviennent insupportables. Alors il tente de se justifier, mais MAL et n'importe comment.
Comment ose-t-il comparer la réaction de sa flicaille à Siliana, qui a canardé à bout portant des manifestants pacifiques et le traitement par la police française de la prise d'otages par trois assassins qui avaient tué une quinzaune de personnes? Les deux situations sont très différentes. ça n'a rien à voir et l'"argumentation" de laarayedh est tirée par les cheveux...Il continue de défendre l'indéfendable, c-à-d sa "gestion" calamiteuse de la manifestation de Siliana, en massacrant quelques dizaines de manifestants...pour sauver un batiment, comme il l'avoue, sans honte. A ses yeux, la vie d'un homme ne vaut rien à côté de 4 murs et un toit...Mais l'indéfendable est aussi ses vains efforts de disculper ses flics d'un énième crime, ordonné par lui, il est vrai...C'est vrai aussi qu'on ne peut pas s'attendre de la part d'une police, demeurée bénaliste, c-à-d nazie, la désobéissance à des ordres criminels...
Lârayedh semble aux abois et si jamais il se trouve un jour devant les juges pour ses crimes, une telle "stratégie" de défense lui vaudra à coup sûr l'échafaud...
Et dire que toute cette polémique a été déclenchée par l'assassinat d'un jeune innocent de Dhiba par la même flicaille. Cherche-t-il à disculper Gharsalli de ce crime, tout en se disculpant, encore une fois, de tous ses crimes commis entre 2011 et 2014 ?ça en a l'air... Enfin, "l'unité du pays"dont il rêve, analogue à celle affichée par les Français le 11 janvier, il ne l'aura jamais. Alors que la France a affiché, ce jour là 8 milions de manifestants, pour dénoncer la barbarie et applaudir sa police, laarayedh voudrait qu'il y ait "une unité nationale" tunisienne, beaucoup de manifestants pour applaudir une police pourrie, sous les ordres d'un ministre pourri
, qui a massacré quelques citoyens innocents...Il y a quelque chose de pourri dans le royaume nahdaoui... Cet homme ne doit pas bien dormir, la nuit. Combien de morts et de blessés a-t-il sur la conscience?