
Ahmed Chaftar, membre de la campagne explicative du président de la République, a annoncé, ce samedi 11 juin 2022, son retrait de la campagne avant de disparaître des réseaux sociaux.
« Je vous salue tous et je vous annonce que je quitte le rôle que j’exerçais bénévolement pour traduire les slogans de la révolution scandés par les jeunes des régions dont « le peuple veut la chute du système » ou « emploi, liberté et dignité » » a-t-il écrit dans un dernier post.
Ahmed Chaftar avait été propulsé au devant de la scène publique, pourtant méconnu ou ignoré de celle-ci jusqu’à il y a quelques mois. L’homme passait sur pratiquement tous les plateaux des radios et chaînes de télévision locales.
Présenté comme étant membre de la campagne explicative du président de la République, Ahmed Chaftar a su, par ses interventions houleuses, attiser la curiosité de certains, s’attirer les foudres des uns et les moqueries des autres.
Né le 27 août 1964, il est originaire de Zarzis dans le gouvernorat de Médenine. Il a fait ses études à la faculté des Sciences de Tunis et est père de deux filles. Il est amateur de chevaux et un grand fan du chef de l’Etat. Son appui lui est, d’ailleurs, inconditionnel car il le considère « patriote, honnête et extrêmement intelligent ».
Depuis quelques semaines, il multipliait les rencontres et réunions avec des jeunes dans les régions. Son objectif ? Mobiliser un maximum d’appuis au président de la République et réussir la manifestation prévue le 8 mai. Cette journée de protestation vient « en soutien aux choix patriotiques du président de la République et une claque pour les traîtres et des vendus », dit-il. Y sera, également, annoncé le lancement dans toutes les régions des « délibérations citoyennes pour préparer le référendum et les élections législatives anticipées », selon ses dires.
Ahmed Chaftar est un fervent défenseur de la gouvernance par les bases. Il prône le mode de scrutin direct au niveau des délégations afin que chacune ait un représentant, « une nouvelle République, un État social axé sur un système démocratique qui préserve l'initiative individuelle ».
M.B.Z
Saied aurait dû lui jeter un poste de ministre walla 7atta une petite wilaya pour la route. El khir kthir ya kaisoun, pourquoi régaler certains et priver d'autres?
Chapeau à lui.
Il a eu l'intelligence de " mermed" la noble fonction de président.
Mieux encore, il a rendu la belle Tunisie et les tunisiens la risée du monde.
Qui peut mieux faire !?
La campagne - ne dit-on pas "aussi désert que la campagne ? - risque bien de ne pas pouvoir s'en remettre... C'est la seconde vacherie qui risqe de porter atteinte à cette campagne "explicative", après la démission de cette Nadia Akacha que nous n'avons pas fini de regretter... Nous sommes désormais exposés à un autre défi, lui aussi immérité : Amine Mahfoudh l'a laissé craindre lorsqu'il a parlé de la possible absence du président à la prochaine élection présidentielle ! Brrr !
Par cette démission, par ce retrait réfléchis, ce citoyen égaré anticipe l'échec et la fin d'une farce sans issue.
D'autres renoncement à ce karakouz suivront...
Bon vent à lui.