
L’Ordre national des avocats tunisiens a appelé, vendredi 7 août 2020, ses membres à ne pas se présenter devant le juge d’instruction près le Tribunal de première instance et ce pendant quinze jours en signe de protestation contre la non-ouverture d’une enquête sur l’agression d’une jeune avocate, Nesrine Goreh, dans un poste de police à El-Mourouj 5.
Me Goreh dit avoir été agressée par des policiers et leur chef de poste alors qu’elle était en train d’assister son client lors d’un interrogatoire et ce, le 4 août.
L’Ordre des avocats a exhorté, au terme d’une réunion d’urgence de son Conseil, le ministère de l’Intérieur à accélérer les décisions administratives nécessaires, dans le cadre de cette affaire.
Il a, également, appelé, dans un communiqué, les avocats à organiser des mouvements de protestations, le mardi 11 août, devant les tribunaux de première instance et une manifestation en face du ministère de l’Intérieur, sans en fixer la date.
Il a, par ailleurs, incombé la responsabilité de l’absence de réaction juridique au ministère Public soulignant que l’agression de l’avocate constituait « une menace pour les droits et les libertés ».
Un recensement des violations et agressions contre les avocats et citoyens sera aussi lancé, selon le communiqué du Conseil de l’Ordre des avocats.
Le Conseil compte, également, porter le dossier des attaques que subissent les avocats tunisiens devant l’Union des avocats arabes, l’Union internationale des avocats, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, et le rapporteur spécial des Nations Unies pour l'indépendance des juges et des avocats.
N.J.

C'est ce que nos avocats tunisiens, aussi, n'ont pas compris.
et comme preuve que ce coup d'etat est une revolution en bonne et du forme attesté par l'amerique et l'oncle leur a decerné 1/4 du prix nobel hhhh

