
L’avocate Nesrine Gorneh a indiqué avoir été agressée violemment par des policiers hier 4 août 2020, dans un poste de police, alors qu’elle était en train d'assister son client lors d'un interrogatoire.
"J’ai discuté, avec le chef de la police, concernant le manque de respect des procédures d’audition de mon client. Mais, le chef de la police a refusé d’ouvrir une enquête à propos de la plainte de mon client et m’a viré de son bureau", a raconté Me Gorneh dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
"Les policiers m’ont agressée violemment (notamment au niveau de la tête). De plus, leur chef a confisqué ma carte professionnelle", a-t-elle encore ajouté.
Cette agression a suscité l'indignation des internautes, qui ont dénoncé la violence policière et la trangression des droits humains.
Le 2 février 2016, le Parlement a, rappelons-le- adopté la loi n° 2016-5 (loi n° 5), qui accorde l’accès à un avocat dès le début de la mise en détention. Ce texte est devenu loi le 1er juin de la même année. Il fixe le principe général selon lequel tous les suspects placés en garde à vue ont le droit de consulter un avocat avant leur interrogatoire par la police et de bénéficier d’une assistance juridique lors de chaque séance d’interrogatoire. La présence d’un avocat lors des interrogatoires garantit, en effet, l’intégrité des procédures pénales et soutient le droit du suspect à une défense efficace.
Jusqu’où peut aller l’impunité policière ? Tant que les lois ne s’appliquent pas et que de graves violations des droits humains ont lieu, comme au temps de la dictature.
I.M

Je crainds fort, bien malheureusement, pour en avoir fait personnellement l'expérience, en 2019, dans un commissariat d'un quartier populaire, que ces méthodes fascistes aient encore cours dans les locaux de nos forces dites de sécurité. Si on fait celà à une avocate, à quoi doit s'attendre le citoyen ordinaire?
Nous espérons bien que cet incident regrettabble arrivera à la connaissance de la police des polices et aussi à celle du ministre de l'Intérieur qui n'est autre que le nouveau chef du gouvernement. Et à ce double titre, la réforme des forces de sécurité se doit de figurer en bonne place parmi ses priorités. Car, nous avons certes besoin de pain, mais aussi de dignité. L'appel des autorités à l'adhésion des citoyens pour la bonne gestion du pays serait vain si ceux-ci sont humiliés et ne sont pas en sécurité devant ceux qui sont réputés les protéger.
Courage, maître! Votre témoignage très ému nous a bien touchés. Portez plainte et faites intervenir les organisations et organismes susceptibles de défendre les droits des citoyens et les droits de votre profession. Ne manquez pas aussi de nous tenir au courant de la suite de cette affaire.
Nous compatissons avec vous dans cet incident douloureux qui doit être connu par tous vos confrères pour qu'ils sachent à quoi s'en tenir devant cette machine administrative encore, hélas, impunément repressive.
Veuillez bien croire en notre aimable considération et notre total soutien.
Ahhh merde, j'oubliais! Mon Alzheimer peut-être! '?a fait 10 ans qu'il n'est plus là! Ce n'est donc pas lui qui obligeait le Grand Peuple de Tunisie à agir comme des moins que rien. Est-ce lui le dictateur ou ce peuple de vaux-rien?
Voilà Robocop au pouvoir. Un exemple d'exemplarité et de droiture sous lequel des avocats se font tabasser dans un poste de police. Est-ce de sa faute? Et les excès avant 2011 étaient-ils alors de la faute de Ben Ali?
Si je vous donne une claque à vous déchirer la gueule, est de la faute de BCE, de Marzougui, du 7 novembre, ou plutôt de ceux qui m'ont ainsi éduqué. Sur ce, une bonne claque pourrait remettre de la matière grise dans la paire de fesses qui vous fait office de lobes du cerveau et qui vous a dicté de crier "dégage" à celui qui a fait les plus beaux jours de la Tunisie.
Léon, Min joundi Tounis al Awfiya,
Votre conscience,
Verset 112 de la Sourate des Abeilles.
Ce que ne précise pas cette loi, c'est que celle-ci n'est applicable que si il s'agissait d'un terroriste ou d'un criminel ayant fait allégeance aux bagla-liha brouettiste, tumeur maligne incestueuse regroupant l'ensemble des canailles de l'ex-troika (enakba, cpr, ettakatol).
Ces policiers sont plutôt des bandits qui seront couverts par leurs supérieurs car hélas la Tunisie n'est pas et depuis toujours un pays de droit !
il ne s'informe pas il ignore la loi
peut être il se croit qu'il est la loi même
Ne vous laissez pas berner par les slogans, d'autant plus vides qu'ils sont sonores : rien n'a changé depuis ce foutu 14 janvier, et rien ne changera dans la brutalité reconnue et assumée de nos chers flics, surtout lorsqu'ils sont épaulés par leurs supérieurs hiérarchiques !!!

