
133 ouvriers de la ferme de la société STIL à Jemna , dans le gouvernorat de Kébili, ont observé un sit-in à l’entrée de la ferme (sur le bord de la route numéro 20 qui relie Kébili à Douz), ce samedi 22 octobre. La protestation s’est faite suite à la décision prise par l'Etat de geler le compte bancaire de l'Association de protection des oasis de Jemna, indique une dépêche TAP.
Ils demandent donc la suspension du gel du compte de l’association ainsi que celui du commerçant qui a remporté cette année l’appel d’offres pour la vente de la récolte de dattes produites dans la ferme en question.
Les protestataires informent que cette situation va faire qu’ils ne pourront pas toucher leurs salaires mensuels, ce qui portera atteinte au bien-être de leurs familles. Ils demandent en outre au pouvoir régional d’éviter de toucher au « gagne-pain » des travailleurs dans un conflit foncier qui ne joue pas en faveur des familles de la région et qui, depuis 5 ans, gèrent cette ferme et développent sa production.
Le président de l’association, Taher Tahri a quant à lui fait part de son étonnement face à cette décision de justice qui intervient à un moment où il pensait que l’Etat cherchait une solution pour ces personnes dans cette région ou la vie est difficile.
Il a en outre assuré que les travailleurs ont engagé l’association pour la défense de leurs intérêts et qu’hier, vendredi, une pétition a été signée par les habitants de la région pour soutenir l’Association de protection des oasis de Jemna qui s’apprête à intenter plusieurs procès en justice pour demander l’application du droit de la région dans l’utilisation de ses terres et un dédommagement pour l’utilisation de l’Etat d’une parcelle non enregistrée depuis les années 70.
On informe également d’un durcissement des manifestations par les habitants de la région en représailles à la décision de gel des comptes ainsi que d’une grève générale dans la ville et d’une manifestation à Tunis si cette situation ne voit pas de dénouement rapide.
Rappelons que le 9 octobre dernier a eu lieu la vente aux enchères de la récolte de dattes de cette ferme dont le montant avait été fixé à 1 millions 700 mille dinars.
S.A

Commentaires (26)
CommenterLes habitants de Gafsa devraient faire pareil
C'est celui qui est le plus voyou et le plus bandits qui reussis dans ce pays
@Amazigh tunisien
DEMANDEZ CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE POUR VOTRE PAYS."
Il faut aussi se retrancher les manches et aider l'Etat ... tout comme ceux qui approuvent que des professions ne paient pas l'impôt ou offre que 3% de leur revenu pour aider ce pays ...
Ne pas spolier les terres de l'Etat qui appartiennent @ la Tunisie ... qui a donné ce droit @ cette association d'exploiter ces terres ???? Il ya eu un vide et les voleurs se sont engouffrés ...
Ces Terres peuvent être valoriser par ses habitants mais sans el ghoura ...
De plus Mr sur 22 commentaires vous n'êtes que 4 pour la spoliation .. et 14 contre ... merci de passer votre chemin ... HC
POUVAIT ON S'ATTENDRE À MIEUX?????
Bien sûr que non.
Après le passage cataclysmique de la dream team de la trika au pouvoir, avec marzougui et khriji en prime, agents assermentés experts en pagaille et en zizanie, l'anarchie s'est installée durablement au pays des merguezs.
Comment voulez vous que ces pauvres gens, fainéants quand ils travaillent pour des patrons, et dynamiques quand ils exproprient les biens d'autrui, se soumettent à la loi.
Ils sont exactement le reflet de ceux qui nous ont chaotiquement gouverné, durant trois très longues années.
Comment voulez vous qu'ils montrent l'exemple, quand ils quantifient l'affolant butin du pillage commis par les énergumènes affamés, ex-repris de justice, démis démocratiquement par les urnes.
Je les comprends.
Il est tout à fait logique qu'ils conçoivent le passage par la justice, les seules et uniques initiateurs de l'effondrement de notre économie.
Pourquoi c'est toujours ceux qui sont au bas de l'échelle qui soient justiciables, et pas ceux qui ont occupé les postes les plus élevés au sommet de l'état.
Montrons leur, l'exemple.
Après tout, les pillards chameliers avaient bien reproché tous les maux de la galaxie à ZABA et famille.
Pourquoi, à leur tour, devraient ils être exonérés sur les même accusations, si ce n'est pire???
Peut être qu'avant 2011, il y avait une justice à deux vitesses. C'est discutable.
Que dire alors de celle, instaurée par les chameliers?
On peut s'avancer à dire que celle ci est désormais équipée d'une boite automatique.
Tant qu'une justice impartiale ne sanctionnera pas les méfaits d'Ali baba, le roi des chameliers, et à ses innombrables complices, l'anarchie perdurera sous nos cieux.
La vente de la récolte à son juste prix fait mal à certains...
L effort fourni par les ouvriers coopérants a rapporté gros et tant mieux pour eux. Certains disent que cela n a pas convenu pour les anciens pilleurs ce qui les a poussé à porter plainte qui serait probablement peine perdue.
Rendre à César ce qui appartient à César
J'ajoute mon grain de Sel
Qu'a fait L'ETAT pour le dossier du sel bâclé par Mehdi Jomaa?
L'anarchie
Il faut désinfecter les lieux...
Que Dieu protège le pays de ces opportunistes imbéciles.
@Amazigh tunisien, tu perds ton temps l'ami
Dans leurs régions d'origine, l'état n'a pas de terres domaniales car Bourguiba et ses « élites » originaires de sa région protègent les agriculteurs de leurs régions. Ils leurs apportent même l'eau des autres régions pour pratiquer l'irrigation et faire de la fortune. Je défie ces perroquets de demander que l'état gèle les comptes des familles oligarques de Tunis et de Sousse. Elle et les autres familles qui possèdent la majorité des richesses de la Tunisien font ce qu'ils veulent. Ils refusent de payer leurs crédits et l'état oblige le contribuable de payer pour la recapitalisation de la STB et de la banque agricole. Cet état ne se rappelle sa haiba qu'envers les plus pauvres. Ils parlent théoriquement d'un autre modèle de développent et de l'inclusion des populations mais dans la pratique, on voit bien ses agissements.
Mais croyez-moi, le temps est perdu avec certains ignorants sur ce site, c'est pour cela que je ne leur adresse même pas la parole.

