A son arrivée au Tribunal de première instance de Sousse où il doit être entendu, le président du mouvement islamiste Ennahdha a donné une déclaration aux médias assurant que ce procès n’est qu'une diversion.
« Cette affaire a été montée de toute pièce comme toutes les précédentes et vise à faire diversion (…) ma présence ici ne va contribuer ni à la régulation des prix, ni à assurer la sécurité, ni résoudre le problème des élections falsifiées », a-t-il indiqué.
Rached Ghannouchi comparait, en tant que suspect, devant le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Sousse dans le cadre de l’affaire Instalingo dont les suspects sont accusés d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.
Cette affaire a éclaté en septembre 2021 quand sept personnes employées par une société de production située à Kalâa El Kobra dans le gouvernorat de Sousse ont été arrêtées sur fond de suspicions d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Six des prévenus avaient été placés en détention préventive, sur ordre du Parquet, puis ont été auditionnés et relâchés par le juge d’instruction. Trois autres suspects se trouvant à l’étranger ont, eux, été placés sur la liste des personnes recherchées.
Plusieurs autres figures nationales ont été citées dans cette même affaire telles que Rached Ghannouchi, l’ancien conseiller auprès du la présidence du gouvernement et leader nahdhaoui, Adel Daâdaâ, ou encore l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui.
N.J
Il n y a pas de fumee sans feu
Apres les dix annees passees sous votre tutelle la Tunisie est devenue dans l etat ou on est mais
Rabi fil oujoud
Il n'a aucune honte ni remords, le pieux Ghannouchi. Il continue son cinéma.
Fidèle à sa ligne d'attaque, Ghannouchi et ses acolytes restent dans le déni absolu.
"Sok terbah" .
Telle est leur mot d'ordre depuis leur création et encore plus depuis 2011.
Ils n'ont rien fait,
Ils ont été honnêtes.
Ils ont '?uvré pour le bien du pays et son peuple.
Ils sont victimes de complots et machination.
Et ils sortent pour appuyer leur diabolique tactique, les prix en inflation, les élections législatives et la dérive du pouvoir.
Ces énergumènes oublient qu'ils sont à l'origine de cette situation catastrophique, et qu'ils ont '?uvré contre le pays et son peuple.
- ou bien il est trop naïf.
- ou bien il sait qui est le commanditaire de l'assassinat de Feu Chokri Belaid, et il ne peut le divulguer certainement sous les menaces.
De lui rappeler qu'il était, avant sa retraite, intègre au ministère de l'intérieur en 2013, et que des faits vécus la veille du mercredi 6 février 2013 ne peuvent lui échapper, s'il n'a été déjà avisé à l'avance, ou bien de prendre un congé forcé, pour lui apporter d'éventuelles circonstances atténuantes concernantceþe grave affaire.