Le secrétaire général de Machrouu Tounes a affirmé, mercredi 14 février 2018, qu’il poursuivra en justice toute partie l’ayant impliqué dans l’enquête concernant un réseau d’espionnage publié au journal Alchourouk.
Lors de son passage à l’émission Houna Shems sur Shems Fm, M. Marzouk a, également, infirmé catégoriquement qu’il existe un réseau d’espionnage, soulignant que c’était « un complot » contre la Tunisie, d’autant plus que les données de cette enquête faite par AlChourouk a été démentie, vendredi 9 février 2018, par le porte-parole du Tribunal de première instance, Sofiène Selliti.
L’invité de Houna Shems a, par ailleurs, accusé le dirigeant au sein de Nidaa Tounes, Borhène Bsaies de mener une campagne de diffamation contre les politiciens et la vie politique en Tunisie, et ce suite à sa publication d’un post Facebook dans lequel il affirme l’existence d’un réseau d’espionnage en Tunisie dirigé par un homme d’affaire français. Mohsen Marzouk a ajouté que Bsaies « manquait d’éthique et qu’il n’était pas en position de prononcer de tels propos surtout qu’il est condamné à 2 ans de prison » ainsi il aurait dû être convoqué par le ministère public, suite à la publication de ce post.
Rappelons que le journal AlChourouk avait publié une enquête concernant un réseau d’espionnage, impliquant plusieurs personnalités politiques tunisiennes et étrangères, dont un chef de parti politique dénommé MM, et ce suite à la visite du président français Emmanuel Macron en Tunisie, les 31 janvier et 1er février 2018. Sauf que le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti avait confirmé qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un réseau d’espionnage, mais plutôt des crimes financiers concernant des affaires de corruption.
B.L