
Le parti Afek Tounes a publié ce jeudi 21 juillet 2022 des photos prises par ses militants dans différentes régions du pays dans le cadre de la campagne qu’il mène contre le référendum du 25 juillet.
L’affiche « NON » a ainsi été collée sur les murs peints pour l’occasion. Afek mène sa campagne, malgré les menaces, sous le slogan « Non à l’incompétence, oui à horizons plus larges et à un meilleur avenir ».
Afek Tounes a été l’un des premiers partis à annoncer qu’il participera au référendum du 25 juillet 2022 sous le slogan « Non au projet de Kaïs Saïed ». À l’occasion d’une conférence de presse tenue le 13 juin 2022, le président du parti Fadhel Abdelkefi a expliqué que cette décision résultait de débats au sein du conseil national et du bureau exécutif d’Afek Tounes.
Fadhel Abdelkefi a souligné la gravité de la situation économique du pays. Il a rappelé que le déficit commercial avait dépassé la barre des 70% par rapport à l’année dernière. Il a considéré que le projet de la gouvernance par les bases du président de la République, Kaïs Saïed, n’était pas la solution. « Le 25 juillet était la solution et Kaïs Saïed est devenu le problème… La prestation du président est catastrophique sur tous les niveaux… Nous avons la responsabilité de soutenir une démocratie naissante et de conserver la liberté de la Tunisie. Ceci ne peut être réalisé qu’à travers une relance économique. Malheureusement, on s’est éloigné de ces priorités… Nous appelons tous les partis démocrates appartenant à la même famille politique à participer au référendum en votant "non" afin de barrer la route à cette démarche », a-t-il poursuivi.
Réagissant au programme national de réformes, le président d’Afek Tounes a considéré qu’il ne s’agissait que de belles expressions relayées depuis plusieurs années. Il a affirmé qu’il ne contenait pas de véritables solutions. Il a appelé à l’adoption d’un discours responsable et franc quant à la véritable situation économique du pays.
Fadhel Abdelkefi a expliqué que la position du parti ne visait pas à s’opposer contre le projet de la constitution, mais contre la démarche adoptée par le président de la République. Il a expliqué que cette décision s’inscrit dans le cadre de l’opposition à la dictature et aux choix improvisés. La publication d’une première version de la constitution puis de la seconde le 8 juillet dernier a fini par confirmer le choix du parti qui estime à présent que la constitution du président est un « danger » pour le pays.
M.B.Z
Ce n'est pas afek
Afek c'est quelqu'un qui a hérité de l'argent et qui veut jouer avec
Il n'entend pas
Il ne voit pas.
Mais il parle parle pour ne rien dire