
Le bureau politique de Afek Tounes a qualifié les récentes déclarations du ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine, de dangereuses. Revenant sur les accusations lancées par ce dernier lors d'une déclaration de presse à l'occasion de la commémoration de la bataille de Ben Guerdane, Afek Tounes a estimé que celles-ci s'opposaient à son obligation d'impartialité et aux valeurs de la police républicaine.
Dans un communiqué du 9 mars 2023, Afek Tounes a appelé Taoufik Charfeddine à préserver la neutralité du ministère et à ne pas l'impliquer dans les questions d'ordre politique.
Afek Tounes a, aussi, exigé des excuses suite aux propos racistes du communiqué de la présidence de la République ayant entaché l'image de la Tunisie auprès de la communauté internationale. Celles-ci ont porté atteinte aux intérêts stratégiques du pays au niveau africain. Le parti a considéré que des excuses représentaient une étape essentielle pour dépasser les conséquences négatives de cette crise.
Afek Tounes a exprimé son attachement à l'épuration du discours politique de toute forme de haine, d'incitation, d'accusation de trahison et de discrimination afin d'éviter la division entre les enfants d'une seule patrie.
Afek Tounes a appelé à se focaliser sur la lutte contre la pauvreté, l'inflation, le chômage et la marginalisation. Le parti a mis l'accent sur la nécessité de réfléchir à des solutions permettant de mettre en place une économie forte permettant de réaliser un épanouissement économique et social et l'équilibre entre les régions et les différentes catégories.
S.G
'Le président de la Guinée Bissau a déclaré que les propos de Saïed à propos des africains subsahariens ont été mal interprétés, et qu'il n'imagine pas que Saïed, président du pays de Bourguiba, soit raciste.
Il a ajouté que certains interprètent mal les propos des autres, comme cela était déjà arrivé avec lui.
Il a ajouté qu'après l'entretien qu'il a eu avec Saïed, il peut affirmer que la Tunisie accueille les africains, et qu'il va assurer cela à ses homologues que les propos de Saïed ont été déformés.
Il a insisté sur le fait que le racisme ne pourrait être la logique ou la pensée de Kaïs Saïed. Et que certains profitent de telles situations.
Sissoko a rappelé que la Tunisie a, depuis longtemps accueilli les étudiants subsahariens et leur a, même, fourni des bourses d'études.
Trop polis pour être honnêtes,ces gens-là: Il y a un terme en arabe dialectal "oulidhè";Ben Ali était "oulidhè" ,BCE était "oulidhè",Marzouki n'était pas "oulidhè",eh bien Abdelkefi et Cie ne sont pas "oulidhè",pourtant ce n'est pas faute d'être constitués de personnes de nationalité tunisienne,diplômés sans doute mais il leur manque ce je ne sais quoi de ce que j'ai appelé "oulidhè" pour devenir plus populaires.....
N'est ce pas pas lui qui rameutait ses troupes (réduites à une poignée) bruyantes devant les locaux du consulat de Pantin ?
N'est ce pas ce Parti, honorable par ailleurs si l'on regarde son chef et ses suivants du point du statut social, de la fortune, comparés au Tunisien moyen, qui manifestait main dans la main avec les barbus....?
Rien que pour cela, ce n'est pas l'état qui fout des excuses, mais ce groupuscule de bourgeois.
Mais, il faut compléter leur culture, car ces messieurs nous ont inventé "la neutralité" du ministre.
Ministre de l'intérieur est une fonction politique, et de premier plan, puisqu'il a en charge l'ordre public et la sécurité du citoyen, ses biens et sa personne compris.
Ils ont tellement côtoyé, suivi les islamistes qu'ils y ont perdu de tout. Du sens de la logique, l'impératif citoyen, et l'honneur.
Vous n'aurez, messieurs, j'en fais le pari, ni les excuses, ni la moindre réponse.