Dans un post rendu public sur sa page officielle Facebook, ce soir du jeudi 9 juillet 2015, Adnène Mansar accuse, d’abord, le ministre de la Justice de s’ingérer dans « l’affaire du siècle », de la vidéo montée de Moncef Marzouki, et dans laquelle trois hommes de l’information font l’objet d’interrogatoire et d’audition de la part du juge d’instruction au Tribunal de première instance de La Manouba.

Les propos du ministre de la Justice, indiquant qu’il « suit de près ladite affaire et qu’il espère que le juge parvienne à la solution la mieux appropriée », sont qualifiés par M. Mansar comme étant une ingérence directe dans une affaire en cours puisque « le ministre ne semble pas être convaincu de la démarche suivie, jusque-là, par le juge d’instruction».

Adnène Mansar déclare, encore, que « la pression exercée par le groupe de tricheurs commence à porter ses fruits et il n’est exclu pas que ledit juge d’instruction soit muté de son poste sous forme de promotion ou de sanction, car il a osé appliquer la loi ».

Et à M. Mansar de conclure en accusant l’un des prévenus dans cette affaire d’avoir proposé, sous forme interrogative, un pot de vin de 40 mille dinars pour le sortir de cette affaire avant de lancer un appel aux trois journalistes en leur disant : « que chacun de vous cesse de nous contacter en proposant de témoigner contre les autres dans le but de se tirer d’affaire… ».

S.H