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Abdelkefi : ceux qui échangent la liberté contre la sécurité et se ruent derrière un sauveur ont été trahis par l’État
26/05/2023 | 08:50
4 min
Abdelkefi : ceux qui échangent la liberté contre la sécurité et se ruent derrière un sauveur ont été trahis par l’État


Le président du parti Afek TounesFadhel Abdelkefi a considéré qu'échanger la liberté contre la sécurité et la stabilité était l'une des pires transactions à réaliser. « Avant la révolution, la sécurité était relativement répandue. Après la révolution, la liberté était relativement répandue. Je dis relativement, car elles étaient à chaque fois en deçà des attentes et des espérances, malgré le sacrifice de l’une d’entre elles au profit de l’autre », a-t-il ajouté.

Dans une publication Facebook du 25 mai 2023, Fadhel Abdelkefi a estimé que les individus, cherchant la prospérité économique et sociale, étaient prêts à sacrifier la liberté, avaient en réalité été abandonnés par l’État. Ce dernier ne leur a pas garanti le minimum d’une vie digne et de dignité.

« Ils n’ont vu de la liberté que les discours, non contrôlés et non sanctionnés, d’accusation de trahisons, d’insultes et de fausses accusations ayant touché tout le monde. J’ai subi cela dès mes débuts dans le monde de la politique et notamment durant la dernière période. Certains pseudo-révolutionnaires, n’ayant pas apprécié mes positions politiques, ont transformé la liberté d’expression en un prétexte pour m’accuser et porter atteinte à ma dignité et à la dignité et à l’honneur de ma famille…. Je les poursuivrai en justice… Malheureusement, ces pratiques odieuses se sont infiltrées au sein de notre société et sont devenues monnaie courante », a-t-il ajouté.


Fadhel Abdelkefi a indiqué qu’une autre catégorie était intransigeante face à la préservation de la liberté, mais au détriment de la situation socio-économique. Il ne s’agit pas, pour eux, d’une priorité et ne l’abordent pas comme étant une composante essentielle à la préservation et à la protection de la liberté et de la démocratie de toute déviation individuelle ou collective.

Le président de Afek Tounes a évoqué un manque de mécanismes permettant de concevoir et d’appliquer des solutions. Ceci pousse la catégorie sacrifiant la liberté à se ruer, coûte que coûte, derrière un sauveur qui va les épargner de la pauvreté, de la précarité et d’une vie difficile. Ceci comprend, selon lui, le sacrifice des acquis pour lesquels on ne pensait plus militer.

« Au final, la transaction ne peut pas avoir lieu. Penser que le peuple doit choisir entre l’une d’entre elles est une erreur et n’est qu’illusion. Le résultat est toujours, et comme l’a montré l’histoire, est la perte des deux.


Je crois que garantir la sécurité et la liberté en même temps est possible, voire un devoir. Il n’y a pas de futur pour la Tunisie sans sécurité ou sans liberté… Il n’y a pas de démocratie et de liberté en l’absence de prospérité économique et sociale. Il n’y a pas d’avancement et de développement économique et social sans solidarité, participation et contribution des fils et des filles de la Tunisie, dans le cadre d’un seuil minimum d’éthique et du vivre-ensemble », a-t-il écrit.

Fadhel Abdelkefi a considéré qu'en dépit de la complexité et la difficulté de la situation actuelle, il restait un espoir pour la Tunisie. Il a clos la publication par son célèbre hashtag « Par un trait de stylo ».




 

 

 S.G

26/05/2023 | 08:50
4 min
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Commentaires
Mouaten
Conseil
a posté le 26-05-2023 à 10:50
Tu n'es pas crédible
Tu es de bonne famille mais tu es con contrairement à ton papa
Tu es antipathique et tu ne connais rien a la politique ni a ses rouages
Personne ne voterai un jour pour toi
Ezzeh disparaît de la circulation occupe toi de qlque chose que sais faire
souilem
La liberté ne veut pas dire la démagogie et le non respect
a posté le 26-05-2023 à 10:45
En Tunisie, on peut parler de la liberté d'expression relative, la preuve c'est qu'il y a des manifestations autorisées et les gens expriment leur avis, il y a des journaux électroniques libres d'exprimer leurs idées, c'est un fait palpable. Cette liberté malheureusement s'est transformée en insultes et en agression verbale (députés de l'ancien Parlement,....), c'est honteux de parler de la liberté. A ma connaissance, aujourd'hui les gens peuvent s'exprimer librement sans dépasser le limites de la liberté, ces limitent sont les insultes, le dénigrement du Président, les agressions verbales, les grèves sauvages qui compliquent l'arrêt de la production nationale ou l'activité du pays. Zaim Bourguiba disait que le peuple tunisien n'est pas encore mûr pour la liberté et la démocratie, il faut du travail sérieux à partir des écoles et des médias. ....
Houcine
La sécurité est la première des libertés....
a posté le 26-05-2023 à 10:43
Mais, ce ne serait qu'un raccourci commode.
En effet, personne ne soutient, n'opte pour ce marchandage tel que présenté par vous.
Nous tenons à nos libertés au moins autant que vous et vos amis. Mais, nous avons vécu le pire sans vous compter du côté des défenseurs des droits des gens.
Nous ne vous avons pas vu, non plus, du nombre de ceux qui peinent pour qu'en fin la vérité soit faite sur les assassinats politiques dont vous savez fort bien les parties qui en ont été les ibstigatruces et leurs petites mains exécutrices.
On ne voit pas à quel titre vous seriez légitime à nous tancer.
On pourrait même soutenir le point de vue opposé en vous rappelant combien vous futes silencieux lorsque les libertés étaient déniées au nom d'une vision, d'un projet destructeur.
Les résultats de tout cela se mesurent en difficultés sociales,, économiques et en instabilité politique à quoi vous contribuez encore en vous situant du côté des fauteurs de désordre.
Vos choix, ou compromis avec une mouvance meurtrière, ont conduit à ce que vous dénoncez, faisant mine d'en être victime, alors qu'on vous situerait avec raison du côté des responsables.
Jimmy
Continue à aboyer
a posté le 26-05-2023 à 10:16
Arrête d'aboyer ,t'as aucune chance ni toi d'ailleurs ni tes amis du rcd....oubliez le pouvoir dans ce pays les escrocs. Lève toi tôt et
va bosser comme tous les bonhommes et