
Le président de l'Observatoire tunisien pour les droits de l'Homme, Mustapha Abdelkebir, a indiqué, lundi 24 juin 2024, que le report de la réouverture complète du passage frontalier de Ras Jedir était « prévisible ».
« Il n’y a toujours pas d’accord libyen-libyen et nos négociations avec les parties libyennes sont certes utiles mais insuffisantes (…) nous connaissons les détails internes en Libye et nous n’avons pas de problèmes avec la Libye et il n’y avait pas lieu de mener des négociations car la partie libyenne ne fait que gagner du temps étant incapable de parvenir à un accord sécuritaire interne (…) le différent entre Zouara et le gouvernement de Tripoli est réel et profond et tant qu’un accord n’est pas trouvé les reports vont se poursuivre » a-t-il expliqué.
La réouverture complète du passage frontalier de Ras Jedir a été de nouveau reportée aujourd’hui. Une source sécuritaire a affirmé, dans une déclaration à la Tap, que l’ouverture du passage est réservée uniquement aux cas humanitaires urgents sanitaires et diplomatiques. Ainsi, la visite d'une délégation officielle tunisienne de haut rang, qui devait arriver lundi 24 juin 2024 au passage frontalier pour superviser, avec son homologue libyenne, le processus de réouverture de et annoncer le rétablissement de la pleine activité a été reportée, toujours selon la Tap.
Rappelons que la réouverture totale du point frontalier était programmée pour ce lundi 24 juin 2024.
La source sécuritaire a précisé que la situation relève de la partie libyenne qui a fermé le passage depuis mars dernier.
La veille, le gouvernement libyen d'union nationale avait indiqué à travers un communiqué que la commission de réouverture du passage frontalier de Ras Jedir a suivi avec la partie tunisienne, les préparatifs en vue de la réouverture du passage frontalier, le lendemain.
M.B.Z
C'est comme ça; la Tunisie n'a pas de chance en ayant la Libye comme voisine. Dans ce pays, très riche en pétrole, cette manne lui a servi à réaliser quelques développements et depuis 2011, il ne cesse de plonger dans l'anarchie et la guerre civile; géopolitique mondiale oblige. De la part de la Tunisie, il serait sage et raisonnable de fermer tous les passages frontaliers avec la Libye, établir tout le long de ces frontières un cordon militaire permanent et rapatrier toute la diaspora tunisienne établie en Libye...