Bonjour GZ,

Je partage sans modération votre dernière intervention.

Une justice qui méprise et qui maltraite ses concitoyens pour avoir soi-disant émis un statut contre "le chef suprême" est tout simplement une justice injuste.

Dans un pays démocratique, tout citoyen a le droit de critiquer comme bien lui semble n'importe quel dirigeant à quelque niveau qu'il soit. Y compris le président de la République.
Si ces derniers (dirigeants, président de la République) se sentent diffamés, ils peuvent toujours saisir cette même justice.

Seuls les pays arriérés, dirigés par des despotes échappent à cette règle élémentaire.

Je ne vous apprends rien mais il est bien de rappeler ces fondamentaux pour tous ceux qui l'ignorent et qui ne cessent de défendre l'indéfendable.

Bonjour Be zen.
Merci pour votre réconfortant retour.
Je ne comprendrai jamais l'extrême sévérité de notre justice pénale. J'y reviendrai un jour.
Quelques heures seulement nous séparent de l'année nouvelle. Avec une légère avance je vous fais à nouveau mes meilleurs voeux ainsi qu'aux vôtres.
Restez des nôtres.
Au plaisir.

PS. Sous l'article consacré à Ons Jabeur, j'ai ajouté un PS. à votre adresse. Taquinerie amicale de quelqu'un qui apprécie le travail bien léché et qui a encore en tête un de vos anciens commentaires relatif à la belle.

Bien reçu. :)
Bonne et heureuse année.

Je suis etonnee que B N ait complètement changer l information . Meme les lecteurs de BN vont sur d autres sites? Non? Et surtout que B N n a pas l habitude de ce genre de chose?

du temps de ould ali baba et ses 40 voleurs, Yahyawi a publié un vote sur le web:

la Tunisie est:
1. une monarchie
2. un bordel
3. un zoo

il fut condamné à 3 ans. sorti, il mourra qq mois plus tard. il avait 32 ans !!
que son ame repose en paix !!

Avec des lois liberticides d'une vraie dictature. Ce que je ne comprends pas, tous les opposants parlent de putsch et de putschiste, pourquoi la justice de Saied se venge d'un simple citoyen ?
Ceci dit les gouvernements post révolution sont aussi fautifs. Ennahdha, le CPR et Ettaktol avaient la majorité nécessaire pour annuler toutes les lois liberticides mais ils n'ont rien fait. Ce sont maintenant ces mêmes lois des temps de Bourguiba et Ben Ali et et même de l'époque coloniale utilisées maintenant contre l'opposition.

Toute violence ou incitation à la violence doit être jugée.

BN dit pas la vérité ! C'est un citoyen terroriste qui a des contacts avec des organisations terroriste. I menace le président de la République de l'assassiner. Que faire alors BN ?

Ce tunisien que je n'appelle pas citoyen '?'à menacer le président de liquidation physique via les réseaux sociaux '?'la menace de liquidation selon certains mérite une invitation aux palais pour décerner à l'accusé la légion d'honneur.

On peut relativiser, trouver des circonstances atténuantes, faire de la glose facile, il n'en demeure pas moins que cet homme à commis un délit sérieux si l'on veut regarder les choses avec un peu de hauteur de vues.
Ne pas respecter une institution, c'est une manière de "faire sa loi", de s'émanciper de toute règle, c'est voter pour le désordre, au-delà de l'atteinte a6 l'honneur de la personne visée derrière l'institution.
Enfin, sans institutions nul pays ne peut exister, ni les hommes vivre ensemble en paix relative.
C'est une atteinte à l'ordre public, qui plus est, lorsqu'on croit pouvoir cracher sur tout.
Il y a même, ici, des posts où l'on appelait à attenter à la vie du Président, outre les promesses de lui trouver place à Boufarda ou ailleurs....
C'est vrai qu'un pays qui banalisé la terreur, les violences de toute sorte ne peut que favoriser le pire.
En somme, défendre cet homme, c'est contribuer à son corps défendant à conforter cette banalisation.
Dix ans de prison, c'est beaucoup.
Mais, la grande avocate toujours présente aux côtés des "frères" lui trouvera moyen de réduire la peine.
N'est ce pas Inès Harrath ?
Il existe des "correspondants" au sein de la magistrature.

Il y'a une différence de taille entre traiter le Président de putschiste et le menacer de mort.
Pas besoin de raconter des sornettes pour discréditer la Justice ou le President.

juridiquement, il mérite la peine de mort, pour avoir bafoué la constitution qu'il a juré respecter.

Quand la justice libère PROVISOIREMENT Ghannouchi ou Bhiri ou Jebali en attendant la suite des procès, elle est libre, sincère et surtout indépendante du pouvoir! Et quand la justice fait correctement son travail et condamne un anarchiste qui insulte le Président ou un boss de terrorisme qui envoie des jeunes tunienennes au Jihed du Nikeh, elle est aliénée au pouvoir, elle n'est pas libre et elle n'est pas indépendante ! Heureusement que le ridicule ne tue pas dans ce Bled...!!!!

Dix ans pour un statut.
C'est Cher payé. Bien trop cher.
Par qui est rendue la justice en ce pays ?
Il existe en droit pénal un principe nommé la proportionnalité des peines en fonction de la gravité des faits, la personnalité du mis en examen, les circonstances etc... Toutes considérations que semblent ignorer nos magistrats du siège.
A titre de comparaison, l'auteur de la gifle, il s'agit bien d'une gifle, agression physique caractérisée, infligée à Emmanuel Macron, a écopé d'une peine, confirmée en appel, de dix-huit mois d'emprisonnement dont quatre ferme. Il fut remis en liberté au bout de trois mois.
Dix ans ! Cela fait cher la ligne.
Dans un pays où fumer un joint peut vous envoyer à l'ombre pour trente ans...