A l’occasion de la visite de dix opérateurs américains en Tunisie les 28 et 29 mars courant, Suresh Kumar a tenu une conférence de presse, lundi 28 mars, au siège de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique.

A la fois secrétaire d’Etat chargé de la promotion du Commerce et directeur général du service commercial extérieur des Etats-Unis auprès du ministère du Commerce, M. Kumar dirige également le service commercial extérieur des Etats Unis (USFCS) qui compte en totalité 236 bureaux partout dans le monde.
Ce service est un outil du gouvernement américain pour la promotion du commerce en soutenant et fournissant des solutions personnalisées aux entreprises américaines pour qu’elles soient plus compétitives à l’échelle internationale.
C’est donc en investissant en Tunisie, notamment dans le secteur de l’énergie solaire, que les Etats-Unis comptent maintenir et, pourquoi pas, promouvoir sa position de leader dans le monde.
En effet, le volume des échanges entre la Tunisie et les Etats Unis est très réduit comparé à celui de la Tunisie avec l’Europe. « On est en train d’étudier la loi tunisienne sur la franchise afin d’établir les différentes possibilités de partenariat et d’approfondir les liens commerciaux entre les eux pays. »

Interrogé sur la nature des projets d’avenir américano-tunisiens, le secrétaire d’Etat a déclaré qu’il s’agira de projets de génération des énergies solaires. « Il y a des sociétés à capital risque qui veulent investir en Tunisie dans le solaire », souligne-t-il.
L’un de ces projets, en cours d’étude, de production d’énergie conventionnelle et énergie solaire, permettra de créer des milliers d’emplois, portant sur un investissement de 500 millions de dollars.

Sur un autre plan, le DG du service commercial extérieur a précisé que lors de sa réunion avec le ministre tunisien du Commerce et du Tourisme ainsi que le ministre de l’Industrie et de la Technologie, qui se tiendra le 29 mars 2011, il sera question de traiter de partenariats concrets et immédiats dans ces secteurs. « On a senti que la Tunisie a la volonté de relancer les secteurs de l’industrie, du commerce et surtout du tourisme et on sera là pour la soutenir », a indiqué M. Kumar.
Il a nié, par ailleurs, l’existence de toute barrière culturelle pouvant entraver le développement économique et le transfert de technologie américaine en Tunisie.