Le journaliste et chroniqueur Sofiène Ben Hamida a été convoqué pour comparaitre devant le juge d’instruction près du Tribunal de première instance de La Manouba, vendredi 17 janvier 2020, dans le cadre de l’affaire qui remonte à 2015 et qui fait suite à une plainte déposée par l’ancien président Moncef Marzouki.
Cette affaire concerne les journalistes Hamza Belloumi, Sofiène Ben Hamida et Noureddine Ben Ticha. Ils ont été accusés d’association de malfaiteurs. Cette accusation vient suite à la plainte déposée par le CPR, après la diffusion sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi d’un montage-vidéo de l’ancien président Moncef Marzouki. Et bien que le juge d’instruction près du Tribunal de première instance de La Manouba soit incompétent territorialement pour se saisir de l’affaire, elle lui a été, quand-même, remise.
Commentant cette convocation, Sofiène Ben Hamida a indiqué, « Le hasard n'existe pas. Il y a seulement des coïncidences programmées qui arrangent bien les choses. Vive la liberté de la presse. Vive la liberté d'expression. Demain sera toujours meilleur ».
En effet, plusieurs observateurs ont dénoncé la réapparition de cette affaire, liant la convocation du journaliste, Sofiène Ben Hamida, à sa dernière chronique publiée sur notre journal.
« Nous attendrons une réaction, une seule, de l’une des structures de la magistrature, ou de toutes ces structures confondues, pour remettre les pendules à l’heure et mettre l’accent sur leur attachement à la neutralité des magistrats et à l’indépendance de la justice », avait écrit Sofiène Ben Hamida. Il est clair que la réaction ne s’est pas fait attendre.
S.H
Ils sont passés maîtres dans l'art de servir, non pas la Loi et le Droit, mais d'autres causes et d'autres desseins.
Monsieur Ben Hamida, vous valez mieux et c'est de vous qu'ils devraient s'inspirer pour honorer leur fonction et respecter la justice.
Une justice asservie est la preuve de déni de démocratie.
No passaran.
Bravo Sofiène Ben Hamida pour votre liberté de ton et pour votre engagement pour la démocratie et les libertés.
Vous êtes un exemple.
N'abdiquez pas.
Ne leur donnez pas raison. Ils ont tort !
Vive la Tunisie débarrassée de ses détracteurs et ennemis.
Les ligues protectrices (de la révolution, des bonnes m'?urs, de la religion etc...) qu'on lâche à nouveau contre ceux qui gênent.
L'islamisme politique est un fascisme qui tait son nom et la balbutiante démocratie tunisienne lui sert de cheval de Troie.
Vous ne pourrez pas dire je ne savais pas.
La liberté de la presse ca veut pas dire trafiquer un VTR pour salir une personne qui était même Provisoire,un Président de la République quand même
Et c´est bon comme ça.
A vous retrouver, toujours