Au cours d’une intervention téléphonique, sur la chaîne Al Moutawasset, l’avocat et député du CPR, Samir Ben Amor est revenu sur l’affaire du faux témoignage qu’il aurait demandé à Fathi Dhibi, ancien agent d’investigation.

Samir Ben Amor a indiqué qu’il a connu Fathi Dhibi avant la révolution lorsque ce dernier l’a contacté pour se plaindre d’être victime d’oppression, de vol et harcèlement en voulant porter plainte contre de hauts responsables du gouvernement à l’époque. « Il m’a demandé de le défendre, vu que personne n’a voulu le faire alors, j’ai donc porté plainte à son nom à l’encontre du ministre de l’Intérieur et du chef de la police du district de Nabeul », précise Samir Ben Amor avant d’ajouter qu’il a pris toute sa responsabilité dans cette affaire alors qu’il n’a rien perçu en contrepartie.

L’avocat poursuit son récit en indiquant qu’après la révolution, Fathi Dhibi a pris contact avec lui après qu’il soit rentré de l’étranger lui disant qu’il détient des informations dangereuses et d’une haute importance. « Je ne l’ai pas pris très au sérieux pour tout dire, il m’a dit que Kamel Letaïef était un chef d’une bande criminelle dont l’objectif est de semer les troubles dans le pays et d’exécuter quelques assassinats», souligne Samir Ben Amor. A la suite de ce contact, ce dernier a demandé à ce que Fathi Dhibi donne ces mêmes déclarations devant un juge après qu’il l’ait rencontré en compagnie de l’avocat Chérif Jebali afin d’avoir un témoin qui attesterait des propos de l’ex-agent de renseignement.

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