La députée du parti Attayar, Samia Abbou, est revenue, mardi 24 novembre 2020, sur la dégradation de la situation sociale en Tunisie, notamment les contestations qui ont éclaté à Gabès et à Sfax suivant le scénario d’El Kamour dans le gouvernorat de Tataouine.
Intervenue dans la Matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM, elle a critiqué le discours du président du Parlement, Rached Ghannouchi, laissant entendre que le discours de ce dernier était en partie responsable de la situation actuelle.
Samia Abbou faisait référence à l’interview que Rached Ghannouchi avait accordée à la chaîne nationale Wataniya 1 et lors de laquelle il avait signifié que chaque région devrait d’abord s’assurer ses besoins des richesses qu’elle produit avant d’en distribuer aux autres.
Considérant ce discours « dangereux », la députée a avancé qu’on ne pourrait tolérer de tels propos venant d'un politicien tel que Rached Ghannouchi.
Elle a signalé, dans ce même contexte, que les contestations sociales n’étaient que la partie apparente de l’iceberg notant que ce qu’il se passait dans certaines régions de la Tunisie creusait davantage le gouffre entre la classe politique et les citoyens. Selon Samia Abbou, nous assistons à une décomposition de l’Etat.
« Nous sommes en train de nous voiler la face. Nous ne pouvons réformer avec un système partisan en ruine », a-t-elle lancé soutenant que la solution était entre les mains de la justice.
Selon la députée, le pouvoir judiciaire devrait se réveiller et assumer ses responsabilités pleinement en ouvrant les dossiers dont il dispose.
« Il faut que la justice arrache son indépendance », a-t-elle ajouté rappelant l’affaire des accusations échangées entre le premier président de la Cour de cassation, Taieb Rached, et l’ancien procureur de la République près le Tribunal de première instance, Béchir Akremi.
Samia Abbou a, dans ce sens, pointé du doigt le chevauchement entre la politique et le pouvoir judiciaire assurant que celui-ci avait « violé » l’Etat et la révolution tunisienne.
« La justice a détruit ce que nous pouvions construire en dix ans », a-t-elle martelé.
N.J.
Elle nous prend pour des idiots, amnésiques de surcroit.
Les patriotes savent bien ce que la racaille de la troika avait engendré durant leur mandat.
Un jour viendra et ils rendront compte de tous leurs méfaits et que de toutes leurs traitrises.
Yaamil lallah.
Salutations
Et vous et vos semblables vous n'y etes pour rien ? Qu'avez vous construit pour qu'il soit detruit ?
vous etes la destruction meme.
A mon sens, la dette présumée publique augmente, parce que le pub-lique(*) augmente la présumé dette. Voyez-vous c'est simple.
(*) pub-lique : Est un mot composé de (pub) qui désigne la publicité, une forme de communication ayant pour but de faire adopter un comportement et/ou une idée à une cible, qui est (lique), qui désigne en tunisien "Pour toi", ce qui nous donne :
Publicité pour toi (Pour nous tous).
Bien à vous.
Comme l'a démontré Abir Moussi le 16 novembre dernier dans sa vidéo (sur son compte facebook), en "huit clos" (commission), elle dira à "sidi echheikh" "tu as le plus beau sourire"...et ce n'est pas une blagues mes ami(e)s, non, c'est la réalité.
Ainsi va la Tunisie des kadhabas, des TRAITRES et des PARVENUS.