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Noureddine Taboubi : nous assistons au calme qui précède la tempête !
29/04/2022 | 13:15
2 min
Noureddine Taboubi : nous assistons au calme qui précède la tempête !

 

Le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi a accordé, ce vendredi 29 avril 2022, une interview au site d’actualité politique arabe, Erem News, pour revenir sur la situation générale dans le pays. Dans cette interview, il a estimé que la Tunisie traverse une période de calme précédant la tempête.

 

Revenant sur la Front du salut national, conduit par le mouvement Ennahdha et d’autres partis politiques, Noureddine Taboubi a assuré que cette initiative n’engageait que ceux qui l’avaient lancée. « Cela dit, nous sommes contre ceux qui affichent une nouvelle version dans l’unique objectif de se positionner et se frayer un chemin vers la présidence de la République ou la présidence du gouvernement. Ainsi, ce front est voué à l’échec de par sa composition, avant même d’annoncer ses choix. D’ailleurs, les composantes de ce front ne cherchent qu’à se rapprocher du mouvement Ennahdha pour profiter de ce qui reste de sa cote de popularité ».

 

Noureddine Taboubi a assuré que la vision de l’UGTT va bien au-delà, soulignant que le processus du 25-Juillet trébuche encore et connait plusieurs défaillances et rejetant la prise du pouvoir par le président de la République. « D’ailleurs, l’annonce du démarrage du dialogue national avec les organisations nationales est infondée. Le dialogue n’a pas commencé. La rencontre était purement protocolaire à la suite de l’élection du nouveau bureau exécutif de l’UGTT. La centrale syndicale a toujours été présente lors des principaux rendez-vous historiques en Tunisie. Elle observe puis tranche en faveur du peuple et de son intérêt. Le mot de la fin lui revient ».

 

Concernant sa vision de l’issue à la crise actuelle, Noureddine Taboubi a affirmé que l’UGTT était consciente des tiraillements et des différends entre les acteurs de la scène politique. « Nous savons pertinemment qu’il est impossible de réunir le mouvement islamiste et le parti destourien autour de la même table, la famille nationaliste et celle de la gauche ne peuvent se réunir, également, avec l’ancien système. Nous proposons la formation d’un comité de sages composé de trois personnalités qui aura la mission de rencontrer chaque partie à part entière et de rédiger par la suite un pacte national. Un pacte qui regroupera les grandes lignes qui seront concrétisées par la suite par des experts ».

 

Quant à la situation économique, le responsable syndical a assuré que le gouvernement ne pouvait faire face aux problèmes économiques sans résoudre la crise politique, notant les divergences entre les autorités tunisiennes et les bailleurs de fond. « Certes, nous tenons plus que tout à la souveraineté nationale, sauf dans la situation de précarité économique, nous ne pouvons se permettre des actes héroïques. Le Tunisien ne s’intéresse qu’à son pouvoir d’achat, sa sécurité et la qualité des services ».

 

S.H

29/04/2022 | 13:15
2 min
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Commentaires
Ali
Taboubi.
a posté le 29-04-2022 à 20:24
Assez parler oiseau de mauvais augure. Toi tu fais partie des problèmes que connaît le pays et tu ne peux par conséquent faire partie de la solution. Et si tempête il y aura elle t'emportera. Sache bien que tu n'es ni feu F Hached ni feu H Achour et tu n'as pas la stature qui te donne le droit de t'immiscer dans la politique. Fais du syndicalisme et arrête de nous rabattre les oreilles avec tes sombres prophéties.
URMAX
Toi, le tabernacle, la ferme ...
a posté le 29-04-2022 à 19:10
... occupes-toi de défendre le droit des travailleurs en entreprise et cesses de t'immiscer dans les affaires politiques de la Nation ...
... le ver de la pomme ...
observator
'?tre simultanément dans la thèse et l'antithèse
a posté le 29-04-2022 à 14:51
Taboubi parle comme si l'UGTT n'était pas impliquée dans la situation catastrophique sociale et économique du pays.
Oublié l'attitude prodictature et anti-révolte de 2010-2011 de Jrad et des principaux dirigeants de cette organisation.
Oublié les dizaines de milliers de grèves sauvages déclenchées ou soutenues par la "makina" ( c'est le terme employé par la bande qui la dirige ) pour faire avorter le projet démocratique et d'émancipation voulu par les tunisiens.
Aujourd'hui cette corporation est l'acteur principal dans la gestion des entreprises publiques et donc de la situation chaotique qui y règne. Et aucun dirigeant ne peut-être nommé sans l'aval de cette bande qui s'est appropriée ce syndicat.
Aujourdui, Taboubi se présente comme l'innocence même.
Bouden est à Washington pour négocier les crédits nécessaires à la survie de l'Etat corrompu.
Elle est partie avec un programme de réformes dont le peuple tunisien ignore fusse t il les grandes lignes.
Taboubi, lui, en connaît la teneur mais joue au chat et à la souris.
Un pied dans chaque rive et attend la suite des événements et où va pencher la balance pour se positionner.
Ce qui est sûr, un véritable plan de réformes exigé par la réalité économique risque de sonner le glas de cette organisation qui au fil du temps et son encrage au système corrompu est devenue un véritable handicap pour appliquer des réformes véritables nécessaires à la résolution
des problèmes structurels et le sauvetage du pays.
L'UGTT joue gros aujourd'hui très gros.
Le pays est au bord du gouffre et les tunisiens sont à bout et ne peuvent plus s'endetter pour financer le secteur public devenu un gouffre financier ( tunisair, sncft, transtu..........la liste est longue....) pour finalement engraisser la bande à l'UGTT.
Telle est l'amère réalité aujourd'hui.
Malheureusement ce pays est et était dirigé par des gens qui n'ont pensé qu'à leurs intérêts personnels avant de penser à ceux du pays.
Les tunisiens subissent, trinquent et en définitive récoltent la misère la marginalisation et le sous-développement.
Il n y a qu'à observer l'accroissement exponentiel du nombre de mendiants dans l'espace public. C'est sidérant.