
Le ministre des Finances Mohamed Nizar Yaïche est revenu, ce lundi 11 mai 2020, sur les mesures d’accompagnement annoncées par le gouvernement et qui sont entrées en vigueur avec la publication des décrets dans le Jort.
Le ministre a partagé le sentiment de lenteur et d’effet d’annonce ressenti par les entreprises. Il a expliqué que le ministère avait préparé 23 mesures dans un délai record mais qu’il y avait des aspects juridiques, des processus en interne et des étapes indispensables à respecter.
«Mais je suis d’accord qu’on doit accélérer. (…) je comprends qu’il y a une urgence et qu’il faut agir très vite», a-t-il admis au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express FM.
Et de soutenir «qu’il ne s’agit que d’une une première vague, que ces mesures sont insuffisantes et qu’il y en a d’autres programmées, qui seront annoncées dans les prochains jours».
S’agissant de la cellule de soutien aux entreprises sinistrées par le Covid-19, M. Yaïche a indiqué qu’elle s’est réunie et sa deuxième réunion est prévue pour demain. La plateforme entreprise.finances.gov.tn pour déposer les demandes pour les entreprises répondant aux conditions est opérationnelle. Selon lui, plus de 700 entreprises ont déposé leurs demandes jusqu’à dimanche soir.
En ce qui concerne les sociétés éligibles, le ministre a précisé que ce sont celles qui ont subi une baisse de 25% ou plus du chiffre d’affaires de mars 2020 par rapport à un an auparavant ou une baisse de 40% ou plus du chiffres d’affaires d’avril 2020 par rapport à un an auparavant, avec d’autres critères standards pas très contraignants. Et d’estimer que la Tunisie a été plus souple que d’autres pays voisins.
Pour les conséquences de la crise pour les mois de mai et juin, il a indiqué que ses services suivront la situation et réagiront en conséquence.
Pour la garantie de l’Etat, Nizar Yaïche a noté qu’il y a plusieurs parties prenantes qui intègrent ce mécanisme : le ministère des Finances, la Société tunisienne de garantie (Sotugar), une bonne partie des banques avec l’association des banques et la Banque centrale de Tunisie (BCT).
Il a spécifié que ceux qui veulent bénéficier de la garantie de l’Etat doivent contacter leurs banques dès à présent, en attendant la circulaire de la BCT qui sera publiée les prochains jours pour avoir une idée sur les critères.
Et d’expliquer que l’Etat va garantir via la Sotugar les crédits à hauteur de 70, 80 et 90% du montant total. Les crédits pourront financer les fonds de roulement et les salaires, sans exiger qu’ils soient dirigés vers des investissements. Les banques participantes devraient pratiquer un taux ne dépassant pas TMM +1,75%.
Le ministre a assuré que les procédures ont été simplifiées au maximum entre les banques et la Sotugar, pour en bénéficier sur simple demande afin que les montants soit rapidement débloqués.
Sur le volet du remboursement crédit TVA, M. Yaïche a affirmé que plus de 600 ou 700 commissions ont été tenues les dernières semaines et qui ont permis le remboursement de plus de 100 MD.
Il a souligné que ses services sont en train d’avancer et que reste maintenant la qualité d’exécution : à cet effet, il aura un rapport hebdomadaire sur l’avancement du nombre de bénéficiaires et les entraves.
En ce qui concerne le crédit d’impôt, le ministre a précisé que 193 MD ont été approuvés et qu’ils sont en train de les débloquer au fur et à mesure.
«On n’a pas traité tous les dossiers mais on n’a pas fait autant de commissions en 2 mois», a-t-il noté.
Pour le secteur du tourisme, Nizar Yaïche a indiqué que des annonces seront faites par son collègue dans les prochains jours. Pour les acomptes provisionnels, il a dit qu’il y était sensible mais ne fera pour autant aucune promesse. Des mesures sont annoncées prochainement pour le BTP et en général tous les prestataires qui n’ont pas été payés par l’Etat, a-t-il précisé.
Et de soutenir : «La situation est difficile, on fera de notre mieux pour payer le maximum». Mais, il faut prendre en considération qu'il y a 5 à 7 milliards de dinars supplémentaires de répercussions sur le budget prévu dans la LF 2020 à cause du covid-19.
«Ça va rendre l’équilibre très compliqué. Je ne promets pas de tout payer. Je vous dis en toute transparence on ne pourra pas tout payer ni cette année, ni une bonne partie de l’année prochaine. Le tout c’est d’assurer une continuité. Je suis conscient de ça et on commencera à payer petit à petit dès que c’est possible», a-t-il expliqué.
En ce qui concerne des dons et prêts étrangers reçu par la Tunisie, le ministre a affirmé que concrètement le pays a encaissé le prêt du FMI d’un peu moins de 750 millions de dollars et le prêt de l’Italie 50 millions d’euros. Certes, il y a eu des promesses notamment la matrice unifiée de plusieurs centaines de millions de dollars en discussion avec la Banque mondiale et qui englobera plusieurs bailleurs de fonds (BM, Jaica, AFD, KFW et BAD).
Il a toutefois fait remarquer que c’est de l’endettement : «On le fait à contre cœur mais il faut gérer le court terme. Il faut accepter qu’il faille changer structurellement les équilibres du budget, tant qu’on l’aborde avec les mêmes causes on aura les mêmes conséquences, lorsqu’on a une masse salariale énorme de la fonction publique qui dépasse les 19 MD pour un budget de 47 MD et lorsqu’on a autant de compensation 3 ou 4 MD qui ne vont même pas à leurs vrais bénéficiaires. Et là, j’ai parlé du budget de l’Etat et je n’ai pas parlé de ce qui se passe dans les entreprises publiques et qui est très grave. Il faut qu’on soit conscients de tout ça pour redresser la barre».
Et de marteler : «On est là pour assurer pleinement notre rôle et nos responsabilités. La situation n’est pas facile, mais je ne veux pas être alarmiste. On a fait notre cadrage, on parle d’une récession du PIB de 4,5%, ce chiffre reste très lié côté sanitaire. On va voir l’impact cette semaine du déconfinement et l’accélérer si tout va bien. On va faire une relance sur de nouvelles bases, c’est le moment, il faut accepter et prendre ses responsabilités. Il ne faut plus prendre des mesures populaires et populistes».
Le ministre a en outre indiqué qu’il travaille sur une série de mesures dans 5 ou 6 catégories qui seront annoncées dans les prochaines semaines :
- Mesures de relance ainsi que de soutien et de restructuration des entreprises
- Mesures pour le marché parallèle pour l’intégrer au marché officiel
- Accélérer le décashing et la transparence
- Contrer l’évasion fiscale : la discipline budgétaire pouvant, selon lui, rééquilibrer d’une manière significative le budget
- Modernisation du ministère des Finances et de la direction des impôts
- Digitaliser l’administration et les services
I.N
J'aimerais bien que Monsieur le Ministre des finances se penche sur notre cas surtout durant cette période difficile .
cordialement. Il s'agit de la crédibilité de l'administration.
Quel 1818 ? C'est quoi 1818 ?
Vous évoquez le prélèvement d'un jour de salaire ? Quand a ?
Aides étrangers ?
Mais d'où tenez vous ces informations ?
Moi je me fie aux informations de Monsieur Noureddine Bhiri : Seul le Qatar nous a aidé.
@ Commentateurs :
J'ai voulu juste essayé le sentiment 'Mentir' et ce que ressentent ceux qui soutiennent la secte après qu'ils envoient un commentaire sur ce forum.
C'est affreux comme sentiment, un mélange de traitrise, de Bhema et d'ignorance, c'est la syndrome 'Khrovid 54' issue de la molécule du sanglier la 'Khrijichienne' (çà se soigne par amputation du membre gangrené) mais je les comprends les pauvres : Ils sont détestés 'Dinya w Ekhra', et au meilleurs des cas, soit ils finissent amputés soit ils se font explosés, mais au moins ils auront un nombre incalculable de 'Hourias', au moins on a compris pourquoi ces malades ont eu toujours un problème durant leur vie avec leur zizi.
Quel don du ciel, ce Corona ... !
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(*) La décision précoce du gel était d'ailleurs due pour beaucoup à la panique suscitée, rappelons-nous, par l'extrême sous-équipement des hôpitaux, notamment en chambres de réanimation (un chiffre de 240 lits seulement pour toute la République, avait-on annoncé) et en matériels de prévention (masques de divers types FFP, gants en vinyle ou en latex, gel).
'IL PARAIT' que quelque uns de l'équipe de Carthage, et aussi de la Kasbah ont ras-le-bol de ce qui se passe entre la secte qui dirige le pays actuellement, les cartels du commerce, les nouveaux riches, les institutions de prises de décisions au sein de l'état (surtout l'INS, les banques...), la nouvelle alliance avec le Qatar et la Turquie, tout cela face aux priorités et aux urgences actuelles, surtout face à une question qui brûle même les lèvres de quelques anciens et nouveaux ministres : NOS CAISSES ONT VIDES MAIS NOUS AVONS 133 JOURS D'IMPORTATIONS (C'est le même type de déclaration de 0 cas de Covid19 le 11 Mai).
Ces quelques UNS, voient la chose venir et ne veulent pas payer la facture à la place de la secte, en même temps ils ne veulent non plus dire la vérité au peuple par crainte que ce dernier ne sera pas en mesure de dégager cette secte le plus tôt possible.
Attention : Vous aurez des déclarations floues de la part de ceux qui ont au gouvernement actuellement, vous aurez aussi droit au chewing-gum du terrorisme, aux contre-révolutionnaires, aux ennemis de l'islam s'il le faut.
Je peux vous dire qu'il y aura des centaines de personnalités connues pour leur amour pour ce pays, qui sont disparues en 2011 et qui feront leurs retours très bientôt sur le terrain et non derrières les ordinateurs.
Soyez au rendez-vous le 01 Juin.
Le chantier est pour le ministère de l'éducation.
C'est tout à fait ça: un état qalleb tenu par des qallébas et autres affamés !!!
Et en parallèle, ils trouvent l'argent pour offrir des planques à des pseudo conseillers ignares.
Alors que des factures d'enteprises privées sont payées après 2 ans dans les meilleurs des cas.
Quel culot étatique !
Dès que c'est possible ... quel engagement et quelle précision monsieur le super-hyper ministre !!!
drôle de gestion qui prétend être faite pour l'intérêt du pays
Quel est le ratio des ingénieurs par rapport au nombre des cadres?
Nul je présume, alors c'est un ministère impossible à y mettre de la vitesse!
Et de quel droit vous ne me payer pour qu'avec mon argent vous donnez des aides et des subventions à tort et à travers !!!
NON monsieur, l'Etat doit d'abord payer ses dettes avant de distribuer des aides et des subventions !!!
Quand vous aurez 2 millions de chômeurs dans le pays, vous n'oserez même plus mettre le bout de votre nez dehors !!!
PAYEZ NOUS NOS MEMOIRES D'HONORAIRES ET NOS FACTURES !!! SINON DEGAGEZ !!!