La directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, est revenu, samedi 8 août 2020, sur la situation épidémique à Kairouan.
Qualifiant la situation de « dangereuse », la directrice de l’ONMNE a réitéré l’importance de respecter le protocole de prévention afin d’éviter la propagation du virus à nouveau.
Après la multiplication des cas de contaminations locales à Kairouan, la direction régionale de la santé a lancé, mercredi 5 août une campagne de dépistage visant la population présentant les symptômes les plus fréquents du Covid-19.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé sur l’évolution de la situation épidémique en Tunisie, le gouvernorat de Kairouan comptait, jusqu’au 7 août, 41 cas confirmés de Covid-19 dont 5 locaux.
Le nombre de personnes Covid+ en Tunisie s’élève, lui, à 1.656 cas sur un total de 102.041 dépistages réalisés depuis le début de la pandémie. On recense 1.251 personnes rétablies, 354 contaminations actives – prises en charge dans des centres aménagés à cet effet – et 51 décès.
Nissaf Ben Alaya a, par ailleurs, précisé, dans une déclaration à Jawhara FM, que les nouveaux cas Covid+ recensés avaient été contaminés par la même source, une personne de provenance d’un pays répertorié sur la liste verte. Elle a ajouté, dans ce sens, que deux familles composées de huit et sept membres comptaient actuellement des cas Covid+.
La directrice de l’ONMNE a, également, affirmé que le comité scientifique chargé de la lutte contre la pandémie Covid-19 allait proposer l’obligation d’effectuer des tests PCR pour toutes les personnes souhaitant rentrer sur le sol tunisien et ce peut importe le pays de provenance, soulignant la nécessité de faire preuve de plus de rigueur aux frontières.
N.J.
Après six mois d'expérience avec le virus, nous avons besoin d'une classification médicale de ce qui a mal tourné et doit être modifié.
Nous devons utiliser tous nos moyens pour éviter un deuxième confinement. C'est pourquoi nous avons besoin de mesures et de corrections plus ciblées au lieu de ratisser large.
L' augmentation des nouvelles infections est "alarmante". Nous ne pouvons qu'appeler et aplatir et inverser cette tendance, car la santé de tous est en jeu, le retour des enfants à l'école et la reprise de notre économie.
J'admets qu'en ce moment, les hommes politiques ne sont pas à envier et que les décisions politiques sont très risquées.
Merci pour cette contribution.
Elle s'amplifie maintenant
Ouvrons sans PCR, non !
Ouvrons zones rouges, non !
Mettre en quarantaine des régions, non !
Sidi Mehrez, Si Belhassen, kadech,
Ramener des spécialistes de gestion de crises et non des médecins ou des hommes politiques
La gestion de la pandémie est une affaire d'Hommes qui se connaissent en gestion de projets et crises qui peut être appuyé par des scientifiques ou des techniciens
l'hésitation est grave dans ce contexte ...
Ne devrait-il pas être préférable alors de rechercher les moteurs de l'épidémie et d'évaluer plus
précisément les testes?
Cela pourrait empêcher un autre confinement (Lockdown), même s'il y avait une deuxième
vague de pandémie corona en Tunisie.
Jusqu'à présent, la plupart des chaînes d'infection étaient traçables, de nouveaux cas peuvent
bientôt survenir simultanément partout, dans toutes les régions, dans toutes les tranches d'âge.
Ensuite, les autorités sanitaires mal équipées sont enfin débordées de réglementer
la quarantaine de chaque personne de contact.
Je suggère ensuite de ne plus se concentrer sur des cas individuels, mais sur des soi-disant
clusters, c'est-à-dire des groupes dans lesquels de nombreuses personnes ont été infectées
par le virus. Ils sont le moteur de l'épidémie sur lesquels les autorités devront concentrer leurs
efforts, si la deuxième vague débute à plusieurs endroits en même temps.
Les autorités devraient alors répondre à un test positif s'il provient d'un membre possible
du cluster. Cette personne testée positive n'aurait alors plus à être en quarantaine pendant
14 jours. L'isolement des membres du cluster pendant cinq ou six jours est suffisant.
En outre, nous avons besoin d'un autre changement crucial dans notre stratégie: tester
l' INFECTIVITE au lieu de l'infection.
Les tests communs ont déjà fourni les informations pour cela. Une faible charge virale
signifie qu'un patient n'est plus contagieux.
Cependant, il faudrait alors oser dériver un seuil de tolérance de la charge virale à partir
des données scientifiques désormais disponibles.
Les médecins officiels pourraient alors libérer immédiatement de la quarantaine ceux
dont la charge virale est déjà tombée en dessous du seuil.
L'expérience d'autres pays nous enseigne déjà qu'il est impossible d'interrompre
complètement les transmissions individuelles.
Ainsi, dans les moments difficiles, nous devons permettre aux autorités sanitaires d'ignorer
le risque résiduel. Il faut déployer le peu de personnel là où ça compte: avec les clusters.
En plus de la politique et des affaires, chaque individu doit contribuer à contenir
la deuxième vague: chaque citoyen devrait-il tenir un journal de contacts cet hiver?
Médecin spécialiste en Microbiologie, Virologie et Epidémiologie
Pratiquant en Allémagne.
Aucune table désinfecté entre chaque client ect ect
La catastrophe est partout grâce aux tunisiens incivilises revenant d'Europe !