L’avocat Mounir Ben Salha a soulevé, dans l’après-midi, de ce jeudi 3 octobre 2019, un sujet étranger à la culture et mœurs tunisiennes en parlant d’une affaire de viol conjugal.
Dans un statut partagé sur les réseaux sociaux, l’avocat a demandé qu’on commente le recours à la justice par une épouse accusant son mari de viol. « Etrange affaire » selon ses dires.
Le viol conjugal est reconnu dans les conventions internationales et en Tunisie dans la loi organique pour l’élimination de toutes les formes de violence contre les femmes 2017-58 du 12/8/2017. Le code pénal tunisien n’en fait toutefois pas mention et se trouve ainsi en inadéquation avec la convention et loi citées plus haut.
Si les propos de l'avocats sont choquants, les commentaires en réaction à son statut le sont tout autant. Des commentateurs qui ne voient rien d’anormal à ce qu’un mari viole sa femme. Pire encore, on se demande si celle-ci est d’une beauté si parfaite qu’on aurait envie de la violer…on se demande aussi si on peut parler d’un viol si monsieur n’a pas fait preuve de violence mais a juste refusé d’écouter un simple « non »…
Des commentaires affligeants mais qui en disent long sur les mentalités qui régissent notre société pourtant en quête de modernité et de démocratie… quand l’avocat lui-même trouve à redire sur l’affaire, on se rend vite compte qu’on touche vraiment le fond…
A.S
Commentaires (6)
CommenterOn a beau être avocat....
VC
Réveillez-vous vous venez tous de la choupinette d'une femme, non?
Ils ont vu leurs mères soumises , ils veulent voir leurs femmes soumises. Cette horde d'homo-sapiens en rut doivent se rappeler que les épouses sont des êtres humains qui ont leurs soucis, problèmes et envies indépendamment d'eux. Un viol conjugal oui cela existe au grand damne des hommes qui se croient supérieurs en ayant un bout de chair qui dépasse de leurs corps.
Pfffff.....
Quoi quoi?
Un peu de sérieux BN.
Des lois à la con...
Alors...