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Le suspense perdure sur le futur chef du gouvernement
03/01/2015 | 00:29
2 min
Le suspense perdure sur le futur chef du gouvernement
L’émission du « 8ème Jour » diffusée, ce soir du vendredi 2 janvier 2015, a consacré son dernier volet aux tractations menées par Nidaa Tounes pour la désignation du chef et des membres du futur gouvernement.

Outre la polémique soulevée par Imed Hammami d’Ennahdha, qui a qualifié le sit-in « d’Errahil » au Bardo durant l’été de 2013 de tentative de putsch, le débat s’est focalisé sur la nature du prochain cabinet et sur les divergences au sein de Nidaa quant à la nécessité de nommer le chef du gouvernement de l’intérieur ou en dehors du parti majoritaire à l’assemblée des représentants du peuple (ARP).

Il ressort de la discussion que le nom le plus cité pour former le prochain gouvernement est celui d’Abdelkrim Zebidi, suivi de Hédi Larbi et Kamel Ben Nasr. Sans oublier celui de Taieb Baccouche au cas où la personnalité chargée de former le cabinet gouvernemental appartiendrait à Nidaa. Sachant que M. Zebidi aurait rejeté l’offre « officielle » par Nidaa Tounes de former le cabinet gouvernemental.
Or, Imed Hammami, annonce, d’ores et déjà que son parti n’a aucune objection concernant M. Zebidi alors qu’il estime que les deux candidats issus de Nidaa pour le poste « ne sont pas assez compétents pour l’assumer », selon ses propres termes.

Par contre, Abdelaziz Kotti de Nida Tounes, assure qu’il y a un consensus autour du chef du gouvernement et de 90 pour cent de l’équipe tout en indiquant que les deux prochains jours seront décisifs pour finaliser les détails de cette question.

Une question pertinente a été posée, en fin d’émission, par Sofiène Ben Hamida, à savoir : Si l’équipe est à 90 pour cent déjà composée, quel sera le rôle du candidat à la présidence du gouvernement ? Cela veut-il dire que la présidence de la République va avoir le dernier mot dans la gestion des affaires de l’Etat, surtout que le noyau formant le staff du cabinet à Carthage a une très forte allure avec des « super-compétences » ?

Sarra HLAOUI
03/01/2015 | 00:29
2 min
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Commentaires (14) Commenter
Pourqoi chercher ailleurs ?
Mansour Lahyani
| 04-01-2015 10:17
Mahdi Jomaa a donné la preuve de son talent et de son indépendance à la tête de son gouvernement, et bien peu de critiques lui ont été adressées. Il a eu le temps de s'imprégner des dossiers, il jouit d'une bonne image de marque auprès de nos partenaires étrangers : qu'est-ce qui pourrait empêcher sa reconduite à la tête de ce gouvernement de la 2e République ? Pourquoi perdre un temps précieux et prendre un risque forcément incontrôlé à vouloir enrôler de force un homme politique inexpérimenté, quand on dispose d'une si bonne carte à jouer ??
IL NE FAUT PAS TERGIVERSER
TOTO
| 03-01-2015 13:31
En cas ou 90% du gvt est constitué par NIDAA , il est insensé de nommer un indépendant comme chef du gvt pcq dans ce cas , soit on lui impose les 90 % 'et c'est grave soit il les refuse et on n'est pas sorti de l'auberge .NIDAA doit assumer ses responsabilités et gouverner le pays avec d'autres partis sans se soucier de la position d'ennahdha
D'Accord avec Babou, Un Ministere de l'Environement !
Sigillèe
| 03-01-2015 12:09
En cette periode de formation des futurs ministeres , la question de l'environement et de l'ecologie est capitale et incontournable.
Un ministere dans ce sens serait plus que sensè et rentrerait dans le cadre d'un developemment raisonnè et durable.
Tounes el Khadra ne doit pas etre qu'une expression. .
Il Y va de l'avenir des nouvelles generations..
Un vrai patriote avant tout.
veritas
| 03-01-2015 11:56
http://www.tunisie-secret.com/Bachar-Al-Assad-fete-le-reveillon-parmi-ses-soldats-video_a1284.html
Pourquoi se complique t-on la vie?
veritas
| 03-01-2015 11:10
Le parti gagnant nomme un 1er ministre issu de ces rangs.( point final.)
Pourquoi céder aux pressions anglo-saxonnes et autre? est ce que chez eux quand un parti gagne les élections nomme un 1er ministre issu de l'opposition ou bien un ministre indépendant sans étiquette c'est quoi ces manières ?? La tunisie est un jouée est un laboratoire aux mains (de l'axe du mal) qui expérimente une nouvelle politique et qui veut l' imposer aux pays arabes si non on les menaces de destruction a feux doux sous la houlette des khwanjias de tout bord il faut mettre un terme a toute ingérence anglo-saxonnes qui ne cherche qu'à foutre le bordel ailleurs ,il faut s'attaquer a tout complice et a tout traitre qui cautionne la politique a imposer et surtout les islamistes issu de la confrérie des terroristes musulmans et tout ses branches.
il faut renouer les liens avec la Russie pour échapper aux dangers anglo-saxons qui détruit tout sur son chemin (Iraq libye syrie et j'en passe..).
POUR UN GRAND MINISTÈRE DE L'ECOLOGIE 1/2
BABOU
| 03-01-2015 11:05
Personnellement, je ne suis pas un spécialiste en matière d'écologie mais en tant que citoyen patriote sensiblement touché, habité par cette inquiétude grandissante où se mêlent impuissance et désolation face à la tournure très alarmante d'un état des lieux franchement catastrophique de la situation environnementale de notre pays, je me dois de poser ce problème en cette phase cruciale pour notre avenir commun.
D'ailleurs, je garde toujours en mémoire, avec amertume, ces images-chocs de touristes européens fou amoureux de notre pays, où ils n'ont pas hésité à se serrer les manches pour nettoyer nos propres rues et ramasser nos poubelles notamment à Hammamet et à Djerba.
Drôles de spectacle et d'aubade ho combien atterrants que nous ont livrés ces touristes choqués par notre comportement et notre manque de dévouement et de civisme patriotiques.
Comment prétendre voire se targuer d'être un pays accueillant, ouvert culturellement et dont le tourisme est l'un des piliers de l'économie alors que notre belle image ne cesse de se détériorer ?
Quant à moi, c'est par étonnement, par inquiétude et par désespoir que je me demande s'il existe vraiment « une conscience écologique », des militants patriotes « verts » dans notre Bled, Tounès El Khadhra ou du moins ce qui en reste réellement ?
Et, si y en a des « écolo. », je me demande où sont passés alors ces « défenseurs » de la cause écologiste car ils sont le seul et l'unique absent de choix, dans ce formidable « chantier-marathon démocratique » entamé au lendemain de la chute de la dictature.
Effectivement, le constat est amer. Tout au long des dernières campagnes des législatives et des présidentielles de 2014, l'écologie et la défense de l'environnement étaient ce grand absent.
Un grand parti épousant cette noble cause, cet idéal universel, celui de la défense et de la protection de la nature, de la terre,... de notre vie au quotidien tout court, a sans conteste manqué ce grand rendez vous historique.
Hélas, le diagnostic, le constat est sans appel'
Hélas, depuis des décennies, personne ne se soucie de l'état chaotique de notre espace, de notre environnement, de nos plages,' où tout un pays est ravagé par une multitude de « parasites » humains et industriels et où tout est abandonné et livré à la bêtise humaine, au gaspillage, à la destruction, à la spéculation effrénée, au gain facile,'
Depuis des décennies, la société de consommation fleurit, l'abondance se diversifie, les technologies se développent, les industriels et les producteurs s'enrichissent, les nouvelles techniques de communication et de l'information se modernisent à la vitesse du vent,'
Ainsi, cette consommation de masse a pris la place de la morale où l'individu est devenu un « vulgaire » objet, un capital à fructifier davantage, une source à sucer sans modération,...
Malheureusement, les contrecoups et les effets néfastes sont immédiats et permanents.
Pollutions multiformes, changements climatiques, mauvaise gestion de l'énergie et de l'au potable, exploitation non maitrisée des nos ressource naturelles, gaspillage, perte de biodiversité, absence d'une politique de sécurité alimentaire, déforestation, avancée du désert, catastrophes industrielles, pollution de nos côtes, gestion des déchetteries, recyclages des déchets, dépotoirs sauvages, anarchie urbaine,'
Tous ces enjeux liés à l'écologie et au développement nous interpellent tous, politiques, décideurs, producteurs, consommateurs'.
Mais pourquoi cet esprit défaitiste flagrant qui perdure ?
Pourtant les bonnes volontés, les compétences, les talents ne manquent dans notre pays.
Alors, où réside le fond du problème ?
La conception environnementale « à la tunisienne », est-elle perçue, conçue et traitée comme :
- Une préoccupation secondaire par (et pour) le pouvoir et politiquement non rentable,
- Une cause perdue d'avance par le décideur à cause de sa complexité et de son coût,
- Une attitude « m'enfoutiste » d'un citoyen égoïste, désabusé et immature,
- Un problème collectif d'une mentalité « rouillée » depuis plus d'un demi-siècle de marginalisation, de désespoir et d'abandon,
- Un manque de civisme collectif et individuel.
En fait, c'est tout cet ensemble d'ingrédients qui forme « l'abcès profond » de ce corps malade probablement inguérissable tant que le remède reste suspendu à un diagnostic cliniquement désespérant.
POUR UN GRAND MINISTÈRE DE L'ECOLOGIE 2/2
BABOU
| 03-01-2015 11:04
Certes, la société dans son ensemble est consciente de l'état pitoyable de son cadre de vie en constante dégradation, malheureusement la volonté politique est quasiment absente, le citoyen demeure ce spectateur replié sur lui-même par égoïsme, indifférent et passif, en dépit de ses conditions de vie où dans des cas extrêmes elles sont non loin de « l'état animal ».
Aujourd'hui, résultat des courses, le bilan est catastrophique, sur tous les plans.
Mais, allons-nous continuer dans cette logique de l'abandon, dans cette fuite en avant du laisser aller, du laisser pourrir et de léguer à nos enfants cet héritage d'un environnement « boueux et empoisonnant », un pays malade et dévasté par nos égoïsmes et nos propres déficiences civiques ?
La réponse est forcément « non » mais que doit-on faire, dans l'urgence (et pour la durée), pour essayer de sauver les meubles ?
Certes, je ne suis pas le porte-parole autoproclamé de cette « noble cause » mais en lançant ce cri d'alarme, ce coup de gueule c'est surtout pour sensibiliser davantage l'opinion publique et en premier lieu le nouveau pouvoir sur ce dossier capital au moment où tous les regards et les attentes sont tournés vers la formation du nouveau gouvernement.
Y aura-t-il un GRAND MINISTÈRE dédié exclusivement à l'écologie, à la protection de l'environnement et au développent durable ?
Telle est l'interpellation ouverte que j'adresse solennellement au nouveau président, au nouveau chef du gouvernement et à tous nos élus de l'ARP de la « nouvelle république ».
Je saisis aussi cette occasion pour leur lancer un appel pressant pour l'organisation, dans les plus brefs délais, « d'assises nationales » sérieusement consacrées à cet épineux sujet. L'objectif est de dégager une plate forme, une feuille de route « écologique » pour le présent quinquennat.
C'est aussi, en quelque sorte, un avant goût avant la bataille des élections municipales.
Et, je suis sûr que cette démarche aura forcément des résultats positifs notamment, en matière de réduction de nos faramineuses dépenses de santé et la création de milliers d'emplois surtout dans l'arrière pays où les « niches » ne manquent pas.
Je suggère même la reprise de toutes ces études, qui ont coûté une fortune pour nos dépenses publiques, enfermées depuis des années dans les tiroirs de différents ministères et abandonnées à la poussière, à tord ou à raison, pour des considérations politiques aujourd'hui dépassées.
Il suffit de les mettre à jour et de les réadapter aux nouveaux contextes du pays.
Je rappelle au passage que cette année est indéniablement cruciale dans la mesure où nous sortons enfin d'une étape « provisoire » d'une gouvernance déroutante et nous entamons une phase dite « transitoire » sous très haute surveillance car les cent premiers jours du nouveau pouvoir seront inévitablement scrutés à la loupe.
Enfin, par ses temps difficiles, nous devons quand même rester optimistes, patients et solidaires.
Nous devons aussi, en dépit de nos différences politiques et idéologiques, soutenir nos nouveaux « élus » en leurs souhaitant bon courage et beaucoup de chances.
Notre pays a plus que jamais besoin de toutes ses forces vives, de tous ses enfants quelque soit notre statut foncier individuel et/ou notre situation sociale personnelle.
L'histoire nous a offert ce magnifique cadeau après une longue, une très longue traversée du désert, alors ne ratons pas cette voie « royale » vers un lendemain meilleur'.
Enfin, j'ajoute, pour conclure, que je suis tout à fait conscient que ma contribution est modeste, incomplète et je ne prétends pas détenir ni les clés de « Babylone »et ni les solutions « miracles » pour ce vaste et complexe dossier. Pour cela, je passe la main à d'autres pour continuer afin d'enrichir le débat.



Unissez-vous Nidaa
watani
| 03-01-2015 10:49
L'analyse de monsieur Hammami est tout à fait à côté car il n'a pas les compétences pour juger les qualités d'un Premier Ministre, il est limité comme ses collègues de Ennahdha. Nidaa, dans son portefeuille, dispose de beaucoup de compétences pour désigner rapidement le nom du Premier Ministre. Celui-ci doit être issu de Nidaa point barre. Il ne faut pas oublié que les tunisiens ont voté d'abord pour Béji, puis pour Nidaa car ils ne veulent plus voir les gueules qui ont détruit le pays. A la limite, il pourrait être de Afek, ou , ...mais pas de Ennahdha ou indépendant. Nidaa doit assumer ses responsabilités vis à vis de ses électeurs. Rappelons bien que Mustapha Ben Jaafar a perdu les élections car il a trahis ses électeurs en 201. Tous ceux qui ont voté pour lui ont migré vers Nidaa. Alors un appel urgent pour Nidaa, Ne décevez pas vos électeurs et tenez les reines en mains. Le gouvernement doit être Nidaa avec ses partenaires (Afek, UPL, Front, etc,..). Fermez les portes et les fenêtres ainsi que les trous pour empêcher ceux qui nous ont entrainés à la misère pendant 3 ans de pénétrer.
ETAT PATRIMONIAL ...
jughurta
| 03-01-2015 09:49
Le début de l'instauration d'une gouvernance démocratique s'annonce difficile chez nous...On n'assume pas l'alternance tant souhaitée,on ne défend pas le projet de société qu'on a prétendu présenter,on ne respecte pas l'avis de la majorité,on se passe du parti levier des élections, on nomme son fils la ou il peut assurer le travail de l'oeil de moscou,, on marginalise les militants du parti, on cherche les meilleurs serviteurs, on cultive le clientilisme.....Et tous les ingrédients de l'etat patrimonial sont la pour reproduire la médiocrité ....Dommage!!!On sait faire la guerre mais on a l'art de la perdre..
blocage?
aboub
| 03-01-2015 09:41
l'autre question pertinente est celle posée par SEddik (eljabha): un chef du gouvernement dit indépendant va appliquer quel programme: un programme propre à lui , celui d'une coalition ou celui de nida tounes? bref un chef de gouvernement de nida tounes en "symbiose""avec un président charismatique,dominant issu de l'école bourguibiste ou un chef de gouvernement pseudo indépendant mais réellement un TARTOUR ou en désaccord permanent avec la présidence+faut il rappeler les conseillers de Ben Ali qui étaient plus puissants que les ministres