Au gouvernement d'agir, des politicards, des magistrats, des avocats et des journaleux méritent potence.

Olfa Hamrouni, la mère de Rahma et Ghofrane Ben Sifi Chikhaoui enrôlées dans les rangs des djihadistes alors qu’elles sont âgées respectivement de 16 et 17 ans, est revenue sur plusieurs détails concernant le traitement sécuritaire et judicaire du dossier de ses filles, lors de son passage à l'émission Politika de Zouheïr El Jiss sur Jawhara Fm, ce mercredi 7 octobre 2015.
Ainsi, Olfa Hamrouni a pointé du doigt, ce qu’elle juge comme des manquements, de l’appareil judicaire, l’appareil sécuritaire ayant fait selon elle son devoir. Sa fille a été à multiples reprises arrêtée par les forces de l’ordre puis libérée par le procureur de la République, sans même l’entendre elle ou sa mère.
La mère de Rahma et Ghofrane Chikhaoui accuse les magistrats d’avoir participé à la libération de sa fille Rahma, que cela soit d’une manière délibérée ou non intentionnelle, notamment en cautionnant sa manière de s’habiller avec le niqab ou les idées de sa fille, en estimant qu’il s’agit d’une liberté individuelle. Elle ne comprend pas comment, on peut interroger un enfant mineur sans ses parents ou sans au moins avoir le témoignage des parents.
Pour elle, il est évident que le pouvoir judicaire a, quelque part, participé à l’état où se trouvent actuellement ses filles, qui ne cachaient pas leur affiliation, leur appartenance leurs idées et leurs intentions !
Autre point révélé par Olfa Hamrouni, elle explique que lorsque sa fille a été arrêtée, les gens lui ont recommandé de recourir aux services de «Imen Triki l'avocate des terroristes». Elle a souligné dans ce contexte que dès le départ, elle a été franche avec Me Triki en lui avouant que sa fille est réellement une terroriste. Mais, l’avocate l’a sommé de ne plus tenir de tels propos et de ne plus traiter sa fille de terroriste car par son attitude la mère était en train d’enfoncer sa fille. D’ailleurs, elle lui a demandé de ne plus prendre part aux interrogatoires, tout en lui assurant que sa fille allait être libérée. Toujours selon le témoignage de la mère, devant le juge d’instruction, Imen Triki n’a dit qu’une seule phrase «je réclame la libération immédiate de ma cliente».
Interrogée par Zouheïr El Jiss sur son comportement incompréhensible : d’une part elle dénonce sa fille, de l’autre elle lui trouve un avocat, Olfa Hamrouni explique qu’après le départ de sa première fille Ghofrane en Syrie, elle a tenté de sauver sa deuxième fille Rahma en la dénonçant auprès des autorités pour lui faire peur et pour qu’elle revienne sur « le droit chemin », mais c’était sans compter sur le soutien inconditionnel qu’a reçue sa fille. Dans ce contexte, elle a évoqué un appel téléphonique reçu d’une femme, le jour où sa fille passait devant le tribunal, qui lui a dit de ne pas s’inquiéter et qu’ils (la femme et d’autres personnes) ont fait appel à un avocat pour défendre sa fille. Rapportant cette conversation à Me Triki, cette dernière lui a demandé de ne pas parler de cet appel à personne, même pas aux autorités.
On rappelle que les sœurs Chikhaoui ont rejoint les terroristes, l’une en Syrie et l’autre en Libye. Leur mère n’écarte pas la possibilité que sa fille Rahma ait l’intention de se faire exploser dans un commissariat de police à tout moment.
I.N
Commentaires (11)
CommenterQuand la justice n'est plus
Au gouvernement d'agir, des politicards, des magistrats, des avocats et des journaleux méritent potence.
@waf-waf
Terminé
Imen Triqi blanchit les terroristes
courage Madame Hamrouni
Histoire de bien boucler la boucle de l'absurdité.
PS: ils ont décidé quoi les magistrats du Parquet de Tunis? La lutte anti-terroriste, ça les concerne ou pas?
filière
@I.N
BN: Merci d'avoir attiré notre attention.
Abérant
Normal e la part de cette avocat
Mezoued contre langue de Molière
BN: Merci d'avoir attiré notre attention.

