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La jeunesse d'Ennahdha lance une vaste campagne critique «ekbes» contre le gouvernement

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La jeunesse d’Ennahdha vient de lancer une large campagne sur les réseaux sociaux intitulée « Ekbes » (serre, du verbe serrer) dont le manifeste est adressé aux trois présidents.
Les jeunes d’Ennahdha reprochent à la troïka sa mollesse devant les ennemis de la révolution et les perdants des élections ce qui a créé une crise de confiance entre le gouvernement et le peuple, selon leurs dires.
D’après eux, ces forces utilisent les médias et des pages Facebook avec des rumeurs infondées, mensongères et humiliantes pour les symboles de l’Etat dans l’objectif de déstabiliser l’opinion publique et mettre en doute le citoyen tunisien.
La jeunesse d’Ennahdha reproche au gouvernement de ne pas avoir pris de décisions conformes à l’esprit de la révolution et aux priorités de l’heure.
Parmi les multiples revendications de la jeunesse d’Ennahdha à travers cette campagne « ekbes », on trouve :
- accélérer la promulgation de la loi relative à l’exclusion des anciens RCDistes et ceux qui ont occupé des postes de responsabilité, durant dix ans de toute adhésion à un parti politique ;
- expulsion de tous ceux qui travaillent avec le gouvernement actuel ou les institutions sensibles, parmi les symboles du RCD dissous ;
- dissolution de tous les partis issus du RCD dissous ;
- prise de décision révolutionnaire immédiate pour assainir la justice, les forces de sécurité, l’administration et les médias ;
- en finir avec le dossier des hommes d’affaires accusés de corruption et dépenser leurs biens confisqués dans le développement régional et l’emploi ;
- accélérer le processus de la justice transitionnelle, ouvrir les dossiers de la police politique et médiatiser les noms des personnes qui ont trahi le peuple ;
- criminaliser et juger tous ceux qui diffusent des rumeurs politiques ;
- criminaliser tous ceux qui humilient les symboles de l’Etat et ce en mettant une loi organisant le secteur de l’Information…
Après avoir formulé d’autres revendications, les jeunes d’Ennahdha concluent en déclarant que cette campagne ne va pas s’arrêter et va aller crescendo si les trois présidences n’assument pas leurs responsabilités devant le peuple.
En guise de réponse au démarrage de cette campagne « ekbes », les différentes pages des réseaux sociaux connues par leurs tendances anti-islamistes ont lancé des contre-campagnes satiriques sous le titre « serre la ceinture, le pantalon est tombé » ou « desserre le bendir ».
Ambiance !
R.B.H.
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