
Une cérémonie de passation de la présidence du parti Afek Tounes, s’est tenue ce matin du mardi 22 décembre 2020, dans un hôtel de la capitale, en présence de nombreuses personnalités politiques et acteurs de la scène politique et économique du pays.
Fadhel Abdelkefi, ancien ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, a été élu, samedi 19 décembre, président du parti Afek Tounes.
Troisième président du parti en dix ans d’existence, il succède à Mohamed Louzir et Yassine Brahim, qui a exprimé aujourd’hui une grande fierté de passer le flambeau à une compétence reconnue et une personnalité méritante qui n’a eu de cesse de servir le pays.
Approché par Afek Tounes, depuis plus de deux ans, Fadhel Abdelkefi a enfin rejoint le parti, ayant pris conscience, comme il le dit, qu’il est plus efficace de servir son pays, d’entreprendre des choses et d’agir quand on est au sein d’un parti politique qu'en tant qu'acteur de la scène économique.
« On dit que je suis pour le libéralisme sauvage, qu’Afek est un parti de libéraux… je ne suis pas libéral, je ne suis pas sauvage, et quiconque a lu le programme de Afek sait qu’il veut un Etat fort, mais fort dans son rôle, dans les domaines qui lui incombent tels que la sécurité, l’armée, la santé, l’éduction, le transport et la culture et sans être miné par des sociétés qui sont mal gérées et qui le coulent » a commencé par déclarer le nouveau président de Afek Tounes.
Fadhel Abdelkefi a ensuite souligné que la priorité du pays est aujourd’hui de lutter contre la pauvreté et de redonner de l’espoir aux jeunes. « Dix ans après la révolution, nous en sommes encore à parler de l’identité tunisienne. Je suis citoyen tunisien, musulman, arabe, africain, méditerranéen et fier de l’être. J’ai dépassé ces tiraillements entre les gens qui font de la surenchère de religion et d’autres de patriotisme. Notre ligne politique est centriste, nous sommes contre la violence et nous appelons à un Etat civil » a-t-il pousuivi.
Sur la question de savoir si la ligne politique est importante, s’entourer l’est tout autant selon Fadhel Abdelkefi qui n’a pas manqué de le souligner, saluant au passage les personnalités politiques qui ont pris part à cette cérémonie.
« Réunir des personnes est aussi un rêve que je vois prendre forme. Un libéral sauvage peut aussi se targuer d’avoir pour ami un gauchiste sauvage, Abid Briki est ici aujourd’hui, aussi les personnalités qui croient en une Tunisie meilleure et plus forte, Saïd Aïdi, Selma Elloumi, Mohsen Marzouk, Néjib Chebbi et Habib Karaouli qui sont ici et d’autres qui ne le sont pas. La volonté y est et je me suis promis de ne pas me laisser abattre. Je suis optimiste et la Tunisie va réussir, je suis honoré et c’est une responsabilité que j’appréhende avec beaucoup d’entrain. Si la phrase commence à lasser, elle n’en est pas moins importante : il faut rassembler la famille centriste, tendre la main aux autres et écouter l’autre partie. Je ne suis pas ici pour une question d’égo et il n’en sera jamais ainsi » a-t-il ajouté.
Fadhel Abdelkefi a enfin estimé que la bipolarisation et la violence qui caractérisent aujourd’hui la scène politique tunisienne appellent à la réunification de la famille centriste, celle qui va répondre aux aspirations d’une majorité de Tunisiens qui ne se reconnaissent pas dans le paysage actuel.
M.B.Z

Pour notre pays et selon une étude de l'Institut Fraser ' la liberté économique est assimilée jusqu'ici 'au capitalisme de copinage'?'. En vertu de ce choix, 'la croissance, note-t-il dans son rapport, est très lente ou n'existe tout simplement pas. Les individus et les groupes s'y affrontent pour la richesse et les privilèges. Les gens gagnent de l'argent en établissant des relations, en supprimant des opportunités dédiées à d'autres et en leur causant des torts. Trop souvent, l'individu ne gagne pas en tant qu'individu mais en tant que membre d'un groupe à la quête d'une rente.'
L'initiative de Monsieur Abdelkafi pourrait séduire et rassembler la majorité des citoyens conscients qui sont contre l'intégrisme politique et religieux et la polarisation de la vie politique et l'utilisation de fonds de commerce avec leurs conséquences pour les générations à venir.
A condition de redéfinir les priorités économiques et politiques avec un état de droit fort.
Car le paysage politique et le marasme que nous constatons provient essentiellement 'de la pseudo élite des profiteurs corrompus ' de la politique traditionnelle des partis.
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Surtout sur la question de l'identite, les priorites, la violence et la bipolarisation..
Il fait partie des meilleures competences sur la scene politique et donc 1000 fois plus utile a notre pays que tous les clowns qui caracolent en tete des sondages Zargouniens..
Moi qui croyait que le néo libéralisme aurait trouvé un représentant en ce désert bolchévique qu'est devenue ce pays ...
Vous n'êtes en fin de compte qu'un nouveau bolchéviquo-communiste converti....Honte à vous!
Les bourgeois gentilhomme genre karoui, Chahed, les Caïd Essebsi père et fils, Selma elloumi la trésorerie des partis ,Néjib echebbi et frère, Yassine brahim etc... sont tous des mous qui ont bien échoué.
Ils sont à la recherche d,'un ajout politique dans leurs CV cela compte pour leurs double nationalités
Le sauvetage du pays ne peut venir que d'une femme forte . Abir a fait ses preuves.
Abir sera l'honneur du pays et du monde arabe.
Elle sera inchallah la première femme présidente ou chef du gouvernement dans le monde arabe.
En soutenant Abir et se mettre avec elle, vous rendrez un grand service au pays pour nous débarasser en premier lieu des frères tunisiens de Karadhoui et ses sbires .
Les bonnes réformes et la lutte contre la pauvreté viendront tout de suite après.
Yfarrej alikom Rabbi.
Maintenant que tous ont vendu leur âme et hypothéqué le pays, tous les nullards se réveillent pour servir le pays et d'entreprendre bla bla bla...
nam. nam ya habibi nam
Comment se débarrasser du mal pour opter vers une transition positive ?
Dans tout ce paysage politique, rien ne prédit d'être devant l'embarras de choix. Choisir pour éliminer pour avoir à la fin une sélection de médiocrité.
Avec ce système électoral de mafieux nous serons toujours condamnés à subir les pires atrocités.
Monsieur Abdelkafi prétend le libéralisme modéré pour deffendre aussi les nobles valeurs de la démocratie et rassembler les centristes autour d'un programme inquiétant.
Vous voulez être le doux libéral mais le libéralisme est sauvage par nature, ce système a fait des ravages écrasant sur son passage les peuples démunis.
Le peuple a besoin d'une politique sociale, pour réduire les inégalités et se débarrasser de l'hégémonie des clans des profiteurs.
Deffendre la cause des pauvres n'est qu'une illusion, avec une politique vouée pour les plus puissants.
Bonne soirée
On n'en veut pas.
Merci à KS de ne l'avoir pas choisi.
Aucun doute, il fait allusion au PDL et à Al Karama, comme si Ennahdha ne l'était pas.
C'est choquant et offensant de comparer le PDL à Al Karama (et à Ennahdha aussi).
Les destouriens naturellement patriotes se rappelleront de ce discours d'un affairiste devenu amateur politique.
La Tunisie a besoin de trois ou quatre directions politiques (partis). Plus de partis ne fait que créer plus de confusion chez les électeurs!
C'est un pur gaspillage d'intelligence humaine, de ressources financières et une destruction de la jeune démocratie.
Les Américains ne s'entendent même pas avec deux grands partis.