Comme annoncé hier, le secrétaire général de l’UGTT (Union générale tunisienne du travail), Noureddine Taboubi, et le président de l’Utica (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat) Samir Majoul, ont été reçus ce matin par le chef du Parlement Rached Ghannouchi. Cette réunion a permis de débattre des difficultés rencontrées par le gouvernement d’Elyes Fakhfakh.
Hier, les deux hommes ont été reçus à Carthage par le président de la République Kaïs Saïed, en présence du chef du gouvernement désigné Elyes Fakhfakh.
Dans un communiqué émis ce matin du dimanche 16 février 2020, le Parlement précise que les trois parties se sont mises d’accord pour « unir toutes les forces afin de dépasser la crise gouvernementale [...] surtout que les délais constitutionnels permettent encore de trouver une solution au blocage ». Le même communiqué ajoute que Majoul et Taboubi ont « salué le statut du chef du Parlement [également président d’Ennahdha Rached Ghannouchi] ».
De son côté, Rached Ghannouchi a réaffirmé « son attachement au respect de la volonté des électeurs, à l’instauration d’une union nationale et au refus de toute exclusion » rappelant que, selon lui, « le pays a besoin d’un gouvernement d’union nationale élargi » et « de l’instauration d’un climat de confiance ». Ghannouchi ajoute, d’après le communiqué que : « le texte de la Constitution et son essence permettent de trouver des solutions à tous les blocages ».
Hier, le parti Ennahdha, présidé par Rached Ghannouchi, a annoncé son retrait du gouvernement d'Elyes Fakhfakh. Ce dernier a tout de même dévoilé la composition de son équipe gouvernementale, qui compte des ministres d'Ennahdha, tout en annonçant la reprise des concertations.
R.B.H
Inchallah il y aura une solution
et la raison revient à tous les partis
Demander l'impossible pour avoir le minimum.
Chacun y a recours à un moment ou à un autre. . .
Tout dépend de l'adversaire et de son caractère solide ou falot. . .
Et plus la mise est importante, plus le jeu est prenant et devient une question de vie ou de mort. . .de l'adversaire !
Ajoutez-y le facteur "temps" et la partie de poker-menteur prend tout son sel et devient elle-même plus "intéressante" que l'enjeu lui-même. . .
Certains protagonistes donnent l'impression d'y prendre plaisir ou font semblant et guettent le faux-pas de l'autre. . . tout en sachant que le couperet brandi par le PR ne manquera pas de s'abattre, même si tous essaient de devancer l'heure fatidique. . .en espérant bluffer l'adversaire !
Au pied de l'échafaud, le futur pendu demandera toujours "encore un moment, monsieur le bourreau" !
Maxula.
La crise économique que traverse le pays est le dernier de ses soucis. Cet entretien, il n'en sortira rien. Il va se cramponner à cette alliance contre nature, contre l'écrasante majorité des tunisiens.