L’avocate et militante Bochra Belhaj Hmida s’est exprimée, mercredi 15 juillet 2020 sur les ondes d’Express FM, au sujet de la condamnation de la blogueuse, Emna Chergui.
La jeune femme a écopé, en première instance, de six mois de prison et une amende de 2000 dinars pour « appel à la haine entre les races, les religions ou la population en incitant à la discrimination et à l'utilisation de moyens hostiles » et ce, après avoir partagé sur les réseaux sociaux un texte humoristique intitulé "Sourat Corona" (Verset Corona, ndlr).
« Ce qui dérange (dans cette affaire) est le fait de s’obstiner à appliquer des lois caduques alors que nous avons une constitution qui garantit la liberté d’expression et la liberté de croyance », a-t-elle déploré au micro de l’émission Expresso.
Elle a dénoncé une partie des juges tunisiens – moteurs de haine à son sens – soutenant que le rôle de la justice est de protéger les libertés.
« Humainement parlant, nous avons l’impression qu’on a perdu la boussole », a-t-elle lancé.
Précisant que la jeune blogueuse n’avait fait que partager un texte dont elle n’était pas l’auteure, Bochra Belhaj Hmida a signalé que les incitations à la haine et à la violence - devenues un phénomène dangereux et largement répandu sur la toile - n'avaient pas susicté autant d'intérêt.
« C’est une occasion de réfléchir sur le code des libertés individuelles, une occasion de libérer la justice et les esprits », a-t-elle avancé.
N.J.
Vous savez,vous le saviez,vous aurez dû le savoir.Les islamistes ont signé cette "constitution" pour mieux la bafouer.
On en est là...Deux jeunes filles massacrées par les islamistes.
Ce serait une bonne nouvelle, dans le ciel noir de la Tunisie...
Et bien, Abir Moussi elle, elle risque sa vie, désormais, sans ambages, sans aucune concession aux khwenjias, sans tabous ; c'est ce que l'on appelle une FEMME COURAGEUSE.
Il faut NETTOYER le corps de la Magistrature, infestée par les khwenjias et islamistes, c'est un DEVOIR NATIONAL de SALUT PUBLIC.