L’avocate et militante des droits de l’Homme, Bochra Belhaj Hmida, a été l’invitée de Hatem Ben Amara sur la Radio nationale lundi 12 octobre 2020. Elle est revenue, entre autres, sur le débat concernant les libertés individuelles en Tunisie ainsi que le projet de loi protégeant les forces armées.
Au début, l’ancienne élue a tiré à boulets rouges sur la classe politique soulignant qu’elle allait lutter contre les politiciens qui propageaient des discours de haine et de violence. « La violence commise au sein du Parlement par les politiciens a donné une mauvaise image du pays. C’est pour cela que j’ai eu recours à la Justice après avoir été victime de violence. Le but étant de stopper ces politiciens qui ne cessent d’exercer de la violence », a-t-elle avancé.
Bochra Belhaj Hmida a ainsi indiqué que le projet proposé par la Commission des libertés individuelles et l’égalité (Colibe) avait été examiné par les commissions de la Santé et des Affaires sociales mais il était enterré au sein de la commission des droits et des libertés depuis les élections.
Le projet concocté par la Colibe appelle, notons-le, à l’abolition de la peine de mort, la protection de la vie privée, l’abolition de l’incrimination de l’homosexualité, la garantie de la liberté de conscience et la révision des articles criminalisant l’atteinte à la pudeur et la moralité publique.
« Il y a un lien étroit entre les libertés individuelles et celles générales. C’est ce qu’a révélé le rapport de l'Instance Vérité et Dignité », a conclu la militante des droits humains.
En commentant le projet de loi relatif à la protection des forces armées déposé au Parlement, Bochra Bel Haj Hmida a martelé : « le projet protégeant les sécuritaires plonge ses racines depuis 2012 au moment où j’étais membre de la commission et, à mon sens, il prend les sécuritaires pour des idiots. Ce projet leur permet de faire tout ce que vous voulez sans aucune sanction et l’Etat assume la responsabilité, ce qui donnera lieu à plusieurs tensions entre les sécuritaires et les citoyens ».
Elle a dans ce sens estimé qu’il faudra instaurer une sécurité républicaine pour protéger les sécuritaires ainsi que leurs familles soulignant la nécessité d’appliquer la loi pour garantir la souveraineté de l’Etat.
« Le dispositif sécuritaire n’est pas encore réformé. Nous avons alors besoin de rétablir la confiance entre les sécuritaires et les citoyen et d’améliorer les conditions de travail et de formation des sécuritaires », a-t-elle ajouté.
I.M
Comme tant d'autres elle reve d'un morceau de la tarte, sinon des miettes suffisent aussi.
A ma connaissance elle a insinué que le mari de Abir Moussi serait derrière des articles fb pour l'insulter mais n'a apporté aucune preuve, elle en a fait un cirque en allant se plaindre auprès du MI.
c'est Bochra Hmida qui a commencé ; bravo à elle! Car c'est les khwenjias qui regardent le spectacle et les insultent toutes les deux.