Business News a appris, mardi 20 décembre 2016, que le ministère de l’Education a commandé une étude à l’un des bureaux de la place à propos de l’abandon scolaire et de ses raisons.
Selon cette étude, il s’avère que 60% des enfants non scolarisés sont issus de familles dont les parents ne l’ont pas été non plus. 35,8% des enfants, ayant abandonné leurs études, ont été poussés à le faire par la brutalité du corps enseignant. 48% des élèves qui quittent l’école le font pour absence d’envie.
Par ailleurs, 46% des élèves en abandon scolaire l’ont fait à l’école primaire. Près de 27% quittent l’école pour des raisons financières. Autre chiffre : 64,7% de ceux qui ont quitté l’école déclarent ne pas regretter cette décision et 69% d’entre eux ne comptent pas revenir un jour sur les bancs de l’école.
M.A
35,8% des élèves abandonnent l'école à cause de la brutalité du corps enseignant
Business News a appris, mardi 20 décembre 2016, que le ministère de l’Education a commandé une étude à l’un des bureaux de la place à propos de l’abandon scolaire et de ses raisons.
Selon cette étude, il s’avère que 60% des enfants non scolarisés sont issus de familles dont les parents ne l’ont pas été non plus. 35,8% des enfants, ayant abandonné leurs études, ont été poussés à le faire par la brutalité du corps enseignant. 48% des élèves qui quittent l’école le font pour absence d’envie.
Par ailleurs, 46% des élèves en abandon scolaire l’ont fait à l’école primaire. Près de 27% quittent l’école pour des raisons financières. Autre chiffre : 64,7% de ceux qui ont quitté l’école déclarent ne pas regretter cette décision et 69% d’entre eux ne comptent pas revenir un jour sur les bancs de l’école.
Il y a des profs zenzen qui enseignent nos enfants ( en connaissance de cause ) et personne ne peut rien faire pour changer quoi que se soit des générations d'éleves sont détruites pour protéger le gagne pain des enseignants
Il y a quand-même une différence entre autorité, sévérité et brutalité. Et même lorsque la «vieille école» faisait preuve de sévérité, elle avait au moins le mérite d'amortir le coup par la bienveillance, l'implication, la sacralisation du Savoir, le respect de la vocation et la personnalisation/ humanisation de la relation avec l'élève. Mais lorsque cette base n'existe plus et lorsque la tendance générale est à la contestation des figures de l'autorité, la brutalité ne peut que dégénérer et mener à des extrêmes tels que l'abandon scolaire. Surtout quand on y rajoute les conditions socioéconomiques très difficiles de ceux pour qui aller à l'école se fait au prix de sacrifices et d'investissements surhumains...
Cela me rassure grandement de voir que je ne suis guère se seul à "regretter l'ancien système" !
...
Assez de laxisme, que diable !
De la tenue !
De la discipline !
De l'ordre !
De l'impartialité avec les [fainéants, nonchalants, paresseux et désobéissants] !
...
J'aimerais aussi ajouter ceci : LE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE pour tout enseignant désireux d'exercer ! (je parie que cela va faire un tolé !)
OUI ! Messieurs Dames !
J'ai bien dit : Le service militaire obligatoire pour l'intégralité des (futurs) enseignants ! (pour les autres c'est trop tard)
Pourquoi ? me diriez-vous ...
Hé bien simplement parce que seuls des "ENSEIGNANTS" dignes de ce nom, avec l'étoffe, la carrure et la "hauteur" nécessaire à leur profession, sauront se faire écouter et faire régner la discipline dans leur classes et transmettre leur savoir (y compris l'ordre et la discipline !) comme il se doit !
...
Chez les autres, c'est le "haftellich" !!!
(et pour la plupart, des disciples du gourou de l'U.G.T.T.).
URMAX
J'ai toujours aimé aller à l'école ,pour apprendre
je crois toujours que l'école et les études sont les clés pour sortir de la misére
mes enseignants ont été sévères et j'admire encore aujourd'hui la rigueur dans le travail accompli que certains m'ont transmis ou appris ,mais je n'ai jamais oublié la gifle que le maitre m'avait donné à mon premier jour d'école pour un défaut d'élocution que j'avais !
un enseignant sévère qui applique la discipline je suis pour et c'est positif mais un enseignant qui giffle qui humilie qui terrorise pour une raison ou une autre je dis non !un enseignant qui frappe un enfant et le rend aveugle Non !
un enseignant qui prend un gamin à la gorge et essaie de l'étouffer non
toutes ces maltraitances existent je n'invente pas et ne fabule pas !
il y a un mal etre des enseignants surement mais c'est les enfants qui en prennent
je ne généralise pas mais ça existe
alors si l'enfant n'est pas suivi par ailleurs ,je veux bien croire qu"on lache l'ecole et qu'on ne veut plus y retourner
encore un domaine ou il y a beaucoup à faire malheureusement
Et surtout du père.
J'ai connu deux cas que j'estime représentatifs:
1/une petite fille de 12/13ans accompagne don père pour l'aider à collecter les déchets plastiques et les revendre au centre de recyclage.on était 3personnes à remarquer la vitalité de cette enfant et sans le vouloir on a décidé de conseiller le père de laisser sa fille réintégrer l'école surtout que l'État encourage ce genre de cas même financièrement;malheureusement,rien à faire car disait-il,je veux qu'elle apprenne le métier et qu'il arrive souvent qu'elle rapporte plus que lui.
2/un jeune de 14ans mais de stature de qq qui a 20 ans qui,de ce fait, ressent un complexe de se retrouver avec des 'gamins'. Grâce à sa mère, et contre l'avis de son mari qui voulait le retenir avec lui dans son métier de menuisier malgré lui, donc la maman a confié ce jeune à une dame qui a su l'encadrer bénévolement durant deux années de suite. Le jeune a pu suivre ses études normalement et avec de bons résultats.
des statistiques nulles.
Regardez ce que l'ancien, le classique régime scolaire a sorti: des génies. Tous les hauts cadres dont grouille le pays actuellement sont le fruits du système éducatif des années 60, 70 et 80..
dans ces temps là, le bac Tunisien valait de l'or et il faut dire que dans ces temps là, on n'y allait pas de main molle chez les enseignants. De la "Falga" au primaire, aux retenues; conseils de discipline et renvois au secondaire.
Pendant ces temps là, les apprenants n'avaient aucun aucun objectif, autre qu 'apprendre et réussir. Qu'importe la sévérité de l'enseignant, c'était pour la bonne cause. c'était ça la règle générale.
De nos jours,suite à la démission quasi générale des parents, suite à la banalisation du métier d'enseignant dans la société; suite à des mauvais choix de la politique éducative dans le pays; on en est actuellement là..
Si chacun s'engageait de bon c'ur dans sa mission, l'enseignant de son coté, les parents en suivant de près les gosses, avec des programmes consistants et intéressants, on n'en serait pas là à s'accuser mutuellement parents et enseignants..
Si un élève déconne, offrez lui un bouquet et excusez-vous et alors aucun élève ne quittera l'école! Si, lors d'un devoir de synthèse, un élève vous remet sa copie vide, mettez une note de 20/20, et ainsi, il passera et les médias diront que les étudiants de Tunisie sont les lauréats du monde entier en conséquence de leur assiduité, pour être surpris que ces mêmes lauréats sont des ignorants déguisés sous des diplômes bidons. Mais ce qui n'est pas dit, c'est que les enseignants des collèges et lycées ne savent plus ou donner de la tête: doivent-ils éduquer la discipline ou fermer les yeux et les oreilles sur les indécences et toutes les sortes d'insolence...
Mais que sont ces commentaires ? L'enfant est curieux par nature, il aime apprendre c'est inné. Non, il ne faut pas le brutaliser. Et si vous croyez que les blessures corporelles vous semblent normales, en majorité ce sont des blessures morales d'humiliation qui sont le lot quotidien de toutes les enfants du systeme scolaire et univerditaire tunisien. On prend tous les enfants (et meme les adultes apprenants) pour des souffre douleurs. Oui, ça suffit. L'ecole, on a envie d'y aller pour apprendre.