
Ce samedi 21 mars 2015, marque les 200 jours depuis l’enlèvement des journalistes tunisiens, Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari en Libye et jusqu’à présent, aucune information fiable, n’est venue éclairer les circonstances de cet enlèvement ou la partie qui en est responsable.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a contesté, dans un communiqué publié aujourd’hui cet état des faits, rappelant que depuis le premier jour du kidnapping, le syndicat a tout mis en œuvre pour que nos confrères retournent au pays sains et saufs.
A ce propos, le SNJT pointe le manque de sérieux de la part du gouvernement tunisien dans le traitement du dossier de Chourabi et Guetari, affirmant qu’hormis quelques promesses faites par certains responsables, l’action gouvernementale n’a pas été en adéquation avec la gravité de la situation.
Le syndicat tient ainsi les autorités, particulièrement le ministère des Affaires étrangères, comme étant responsables éthiquement et juridiquement, vu le laxisme avec lequel ils ont traité l’affaire et de part les conséquences de ce manque de sérieux pouvant mettre en danger la vie de nos confrères.

