
Le ministère des Affaires étrangères a enfin réagi à la divulgation de documents, il y a de cela deux semaines, attestant le rejet de la Tunisie des compétences de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples en ce qui concerne les plaintes de particuliers et des organisations. Une information qui avait fait polémique, alors que les autorités gardaient le silence.
Le ministère des Affaires étrangères a donc tenu à souligner que, « contrairement aux informations relayées par les médias et sur les réseaux sociaux, la Tunisie ne s’est pas retirée » du protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui établit la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. Il explique, dans un communiqué publié samedi 29 mars 2025, que la Tunisie a décidé de retirer sa déclaration d’acceptation permettant à cette Cour de recevoir des plaintes émanant de particuliers et d’organisations non gouvernementales. Cette déclaration avait été déposée en 2017.
Dans un communiqué adressé à l’opinion publique nationale et internationale, le ministère a précisé que 34 pays africains sur 55 ont ratifié ce protocole, dont la Tunisie. Ce protocole offre aux États la possibilité d’accepter des compétences complémentaires et facultatives de la Cour. Toutefois, seuls douze pays ont fait ce choix et, parmi eux, cinq (dont la Tanzanie, où se trouve le siège de la Cour) ont ensuite retiré leur déclaration, invoquant une ingérence de la Cour dans leurs affaires internes. Aujourd’hui, seuls sept pays africains maintiennent cette reconnaissance, « ce qui démontre le peu d’engouement des États africains pour ce mécanisme », note le ministère des Affaires étrangères.
Le département a assuré que la Tunisie a pris cette décision souveraine en réponse à la multiplication des plaintes déposées récemment à son encontre devant la Cour africaine. Selon le ministère, « ces plaintes ont été utilisées à des fins politiques pour nuire à l’image du pays, fragiliser ses institutions et remettre en cause la crédibilité de son système judiciaire, et ce, malgré les efforts déployés pour renforcer l’indépendance et l’impartialité de la justice à travers un cadre légal complet garantissant des jugements équitables ».
La Tunisie rappelle qu’elle avait initialement accepté cette compétence par conviction du rôle essentiel de la Cour dans la protection des droits de l’Homme en Afrique. Toutefois, comme d’autres États avant elle, elle a constaté que « ce mécanisme était détourné pour interférer dans des affaires internes et des débats à caractère politique concernant des pays étrangers. Or, la Tunisie reste attachée à sa politique de neutralité et de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États ».
Dans son communiqué, le ministère réaffirme que le retrait de cette reconnaissance, fondé sur le principe de souveraineté nationale et son refus catégorique de toute ingérence extérieure, ne signifie pas que la Tunisie rejette la Cour africaine. « Celle-ci demeure un instrument clé pour régler les différends relatifs à l’application de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, ainsi que d’autres instruments internationaux ratifiés par les pays africains ».
Des organisations de la société civile tunisienne et internationale ont dénoncé la décision du gouvernement tunisien de retirer sa déclaration au titre de l’article 34(6) du Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme.
Cette mesure, ont estimé les signataires, s’inscrit dans un contexte de recul des droits humains en Tunisie depuis 2021, marqué par plusieurs décisions de la Cour africaine condamnant le pays pour des violations des principes démocratiques, notamment la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, la révocation arbitraire de juges et des restrictions aux libertés fondamentales.
En refusant d’appliquer ces décisions et en limitant l’accès à la justice internationale, la Tunisie, ont-ils souligné, s’éloigne de ses engagements africains en matière de droits humains. Les organisations signataires ont appelé le gouvernement à revenir sur cette décision et demandent à la Commission africaine d’intervenir dans ce sens.
M.B.Z
AFFAIRE S.Z CONTRE R'?PUBLIQUE TUNISIENNE REQU'?TE N° 016/2021 ARR'?T 13 NOVEMBRE 2024
I. LES PARTIES
1. Dame S.Z (ci-après dénommée « la Requérante ») est une ressortissante tunisienne. Elle conteste la régularité de l'abrogation de la Constitution du 1er juin 1959 par un décret-loi du 23 mars 2011 ainsi que l'adoption sans référendum de la Constitution du 27 janvier 2014.
2. La Requête est dirigée contre la République tunisienne (ci-après
dénommée « l'?tat défendeur »),.........
MAIS TENEZ VOUS BIEN!!!! . L'arret de la cour poursuit (TEXTO):
III. R'?SUM'? DE LA PROC'?DURE DEVANT LA COUR DE C'?ANS
7. La Requête introductive d'instance a été déposée le 26 JUILLET 2021 et communiquée à l'?tat défendeur le 15 octobre 2021.
DONC LA PLAINTE A ETE DEPOSEE LE LENDEMAIN DU 25 JUILLET 2021!!!!!QUELLE RAPIDITE!!!!!
ET VOUS COMPRENEZ POURQUOI. PARCEQUE K.S A UTILISE L'ARTICLE 80 DE LA CONSTITUTION DE 2014. ET CETTE DAME N'A PAS TROUVE MIEUX QUE DE DEMANDER L'ABROGATION DE LA CONSTITUTION 2014 ET LE RETOUR A CELLE DE 1959. C'EST GENIAL N'EST CE PAS.
ET LA DAME S.Z NE S'EST PAS CONTENTEE DANS SA REQUETE A LA DEMANDE A LA RESTAURATION DE LA CONSTITUTION DE 1959. ELLE DEMANDE LA RESTAURATION (tenez vous bien) DE L'ASSEMBLEE DES REPRESENTANTS DU PEUPLE DE 2009 DE BEN ALI!!!! (TEXTO DE L'ARRETE DE LA 'cour') :
Sur les réparations
x. Dit que la demande de restauration de l'Assemblée des représentants du peuple élue en 2009 est devenue sans objet suite à l'élection des 17 décembre 2022 et 29 janvier 2023 ;
ET VOUS COMPRENEZ POURQUOI.PARCEQUE KAIS SAIED A GELE L'ARP.
IL N'EST PAS EXCLU QUE CETTE 'cour' CONSIDERERAIT UNE REQUETE POUR LA RESTAURATION DE LA PRESIDENCE DE BEN ALI OU MEME DU REGIME DES BEYS COMME RECEVAVLE!!!!!!.
ET UN MESSAGE A LA LIGUE TRIFIENNE ET SES FRERES ET SOEURS : SHAME ON U ET INTEHE ADDARS YA ............dhaki.
On a beau lire et relire et encore relire, rien n'est clair dans la position de Saied.
Il veut rester dans la CADH parce que ca fait
democrate et Droits de l'homme. Mais il en rejette les compétences et les implications.
C'est n'importe quoi!
SALIM
LE PLUS GRAND DEFILE DE MODE EN TUNISIE
a posté le 28-03-2025 à 13:32
Depuis une semaine nous assistons au plus grand défilé de mode, dont les STARS ne sont pas DES MANNEQUINS, mais des 'associations' de la 'société civile' ,prétendent que la TUNISIE s'est retirée de la Cour africaine, ce qui est contraire à la réalité, car la TUNISIE ne s'est retirée que de de la declaration de l'article 34-6 . Or seulement 3 ou 4 sur les 55 membres de l'union Africaine ont adopté cette declaration. Sur le site officiel de la cour ,nous pourrions lire que , seulement, 12 pays ont adopté initialement la declaration de l'article 34-6.Puis 4 pays se sont retiré de cette declaration (RWANDA en 2016, TANZANIE en 2019, BENIN et COTE D'IVOIRE en 2020 ). Dans un article de Thierry Sèdjro Bidouzo,Sur le site revuedlf.com ,on peut lire TEXTO :' Pour la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples par exemple, il n'est pas exclu que les six autres Etats (Burkina Faso, Malawi, Mali, Ghana, Tunisie, Gambie) qui ont fait la déclaration de reconnaissance de compétence, se rétractent.'
Mais pourquoi ces 'associations' condamnent le retrait de la Tunisie. La réponse est simple:
Ces associations ,dont la plupart RECEVAIT DES FINANCEMENTS ETRANGERS, savent qu'elles seraient jugées par la JUSTICE TUNISIENNE. Et qu'avec ce retrait elles ne pourraient pas porter plainte contre la TUNISIE.

