L'ancien député et dirigeant d'Attayar, Zied Ghanney, a affirmé que l'avocat Ahmed Souab faisait l'objet d'une grande injustice en raison de ses déclarations critiquant l'absence de garanties pour un procès équitable dans le cadre de l'affaire de complot contre la sûreté de l'État.
S'exprimant le 28 avril 2025 dans l'émission Politika animée par Zouhair El Jiss sur Jawhara FM, Zied Ghanney a indiqué que la Tunisie traversait une période de grandes tensions en raison des atteintes aux droits et aux libertés, de l'emprisonnement de plusieurs dirigeants politiques depuis 2023, ainsi que de l'arrestation de candidats à la présidentielle de 2024.
Zied Ghanney a expliqué que la déclaration d'Ahmed Souab ne pouvait en aucun cas être considérée comme un acte terroriste. Il a souligné que nul n'était au-dessus de la critique et que la loi de lutte contre le terrorisme avait été exploitée pour faire taire les voix dissidentes. Selon lui, le pouvoir en place cherche à restreindre les libertés et à remettre en cause les acquis démocratiques de la Tunisie.
Il a ajouté que le pouvoir en place n'avait pas besoin de soutien et a appelé à cesser le harcèlement et l'intimidation des opposants. Il a également affirmé qu'il était possible de trouver des traîtres parmi les soutiens du régime. Insistant sur l'importance d'un procès public dans l'affaire de complot contre la sûreté de l'État, il a estimé que cela permettrait de révéler la vérité aux Tunisiens, rappelant que les accusés avaient été condamnés sans être auditionnés.
L'ancien député a enfin souligné que la défense des droits et des libertés devait être une cause universelle, indépendamment de l'identité de ceux qui détiennent le pouvoir. Il a cité, à titre d'exemple, les slogans scandés lors de la manifestation du 25 avril 2025.
S.G
