on pourrait augmenter le pain de50 millimes par an.
Augmenter vignette de 10 d par an.
Augmenter le timbre de voyage de 10 d par an.il ya plein d autres exemples.
Faites le compte messieurs
Elle avait menacé la semaine passée de quitter l’Accord de Carthage si le projet de Loi de finances 2018 ne venait pas à être modifié. La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a, lors de la conférence sur le PLF 2018 donnée ce lundi 30 octobre 2017 au siège de l’UTICA, prévenu que l’organisation patronale est prête à augmenter les pressions. « Toute forme d’escalade est envisageable et le secteur privé pourrait même recourir à la grève et à la fermeture d’institutions, si le projet de Loi de finances 2018 est adopté dans sa forme actuelle », a-t-elle déclaré.
« On ne peut pas vivre dans un environnement d’instabilité fiscale en plus de l’instabilité politique. Les entreprises organisées n’ont aujourd’hui ni les moyens ni le souffle de gérer l’actuelle pression fiscale. Nous voulons dire au gouvernement que nous sommes pour le dialogue mais que cette fois-ci il va falloir changer des choses, nous ferons pression pour que cela arrive ! Il faut comprendre que la plupart des entreprises que nous représentons sont des PME » a-t-elle dit, avant d’ajouter : « Tous parlent de redistribution des richesses mais on n’a pas de richesse, il faut d’abord la créer ».
Wided Bouchamaoui a précisé qu’une réunion élargie sera tenue, la semaine prochaine, par le bureau exécutif de l’UTICA pour examiner la situation et mettre en place la riposte du secteur en cas de maintien du PLF dans sa version contestée.
D’autres experts qui sont intervenus lors de la conférence ont appelé à plus d’équité fiscale et ont souligné la contradiction entre les mesures prises dans la Loi de finances 2017 et celle de 2018, tel que la TVA imposée à l’immobilier ou encore la taxe sur les produits alcoolisés, par exemple. Le droit de préemption accordé aux agents du fisc a également fait débat.
Le directeur général de l’Amen Bank, Ahmed Karam, s’est également exprimé lors de la conférence. Il a souligné l’absence totale d’audace qui ressort du PLF 2018. « Il est facile d’aller prélever l’impôt » s’est-il exclamé. « L’histoire prouve qu’à chaque fois que la pression fiscale a augmenté, des tensions sociales s’en sont suivies ! ». Lors de son discours, M. Karam a aussi insisté sur l’importance de privatiser certaines entreprises publiques et aussi la nécessité que les aides de l’Etat ciblent les plus démunis.
S.A
.
Elle avait menacé la semaine passée de quitter l’Accord de Carthage si le projet de Loi de finances 2018 ne venait pas à être modifié. La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a, lors de la conférence sur le PLF 2018 donnée ce lundi 30 octobre 2017 au siège de l’UTICA, prévenu que l’organisation patronale est prête à augmenter les pressions. « Toute forme d’escalade est envisageable et le secteur privé pourrait même recourir à la grève et à la fermeture d’institutions, si le projet de Loi de finances 2018 est adopté dans sa forme actuelle », a-t-elle déclaré.
« On ne peut pas vivre dans un environnement d’instabilité fiscale en plus de l’instabilité politique. Les entreprises organisées n’ont aujourd’hui ni les moyens ni le souffle de gérer l’actuelle pression fiscale. Nous voulons dire au gouvernement que nous sommes pour le dialogue mais que cette fois-ci il va falloir changer des choses, nous ferons pression pour que cela arrive ! Il faut comprendre que la plupart des entreprises que nous représentons sont des PME » a-t-elle dit, avant d’ajouter : « Tous parlent de redistribution des richesses mais on n’a pas de richesse, il faut d’abord la créer ».
Wided Bouchamaoui a précisé qu’une réunion élargie sera tenue, la semaine prochaine, par le bureau exécutif de l’UTICA pour examiner la situation et mettre en place la riposte du secteur en cas de maintien du PLF dans sa version contestée.
D’autres experts qui sont intervenus lors de la conférence ont appelé à plus d’équité fiscale et ont souligné la contradiction entre les mesures prises dans la Loi de finances 2017 et celle de 2018, tel que la TVA imposée à l’immobilier ou encore la taxe sur les produits alcoolisés, par exemple. Le droit de préemption accordé aux agents du fisc a également fait débat.
Le directeur général de l’Amen Bank, Ahmed Karam, s’est également exprimé lors de la conférence. Il a souligné l’absence totale d’audace qui ressort du PLF 2018. « Il est facile d’aller prélever l’impôt » s’est-il exclamé. « L’histoire prouve qu’à chaque fois que la pression fiscale a augmenté, des tensions sociales s’en sont suivies ! ». Lors de son discours, M. Karam a aussi insisté sur l’importance de privatiser certaines entreprises publiques et aussi la nécessité que les aides de l’Etat ciblent les plus démunis.
S.A
.