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Wided Bouchamaoui : Nous pourrons faire grève et fermer des institutions !
30/10/2017 | 17:00 , mis à jour à 17:30
2 min
Wided Bouchamaoui : Nous pourrons faire grève et fermer des institutions !

Elle avait menacé la semaine passée de quitter l’Accord de Carthage si le projet de Loi de finances 2018 ne venait pas à être modifié. La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a, lors de la conférence sur le PLF 2018 donnée ce lundi 30 octobre 2017 au siège de l’UTICA, prévenu que l’organisation patronale est prête à augmenter les pressions. « Toute forme d’escalade est envisageable et le secteur privé pourrait même recourir à la grève et à la fermeture d’institutions, si le projet de Loi de finances 2018 est adopté dans sa forme actuelle », a-t-elle déclaré.

 

« On ne peut pas vivre dans un environnement d’instabilité fiscale en plus de l’instabilité politique. Les entreprises organisées n’ont aujourd’hui ni les moyens ni le souffle de gérer l’actuelle pression fiscale. Nous voulons dire au gouvernement que nous sommes pour le dialogue mais que cette fois-ci il va falloir changer des choses, nous ferons pression pour que cela arrive ! Il faut comprendre que la plupart des entreprises que nous représentons sont des PME » a-t-elle dit, avant d’ajouter : « Tous parlent de redistribution des richesses mais on n’a pas de richesse, il faut d’abord la créer ».

Wided Bouchamaoui a précisé qu’une réunion élargie sera tenue, la semaine prochaine, par le bureau exécutif de l’UTICA pour examiner la situation et mettre en place la riposte du secteur en cas de maintien du PLF dans sa version contestée. 

 

 

D’autres experts qui sont intervenus lors de la conférence ont appelé à plus d’équité fiscale et ont souligné la contradiction entre les mesures prises dans la Loi de finances 2017 et celle de 2018, tel que la TVA imposée à l’immobilier ou encore la taxe sur les produits alcoolisés, par exemple. Le droit de préemption accordé aux agents du fisc a également fait débat.

 

Le directeur général de l’Amen Bank, Ahmed Karam, s’est également exprimé lors de la conférence. Il a souligné l’absence totale d’audace qui ressort du PLF 2018. « Il est facile d’aller prélever l’impôt » s’est-il exclamé. « L’histoire prouve qu’à chaque fois que la pression fiscale a augmenté, des tensions sociales s’en sont suivies ! ». Lors de son discours, M. Karam a aussi insisté sur l’importance de privatiser certaines entreprises publiques et aussi la nécessité que les aides de l’Etat ciblent les plus démunis.

 

S.A

 

30/10/2017 | 17:00 , mis à jour à 17:30
2 min
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Commentaires (6)

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Lamine
| 31-10-2017 16:23
Jesuggere:
on pourrait augmenter le pain de50 millimes par an.
Augmenter vignette de 10 d par an.
Augmenter le timbre de voyage de 10 d par an.il ya plein d autres exemples.
Faites le compte messieurs

Dr. Jamel Tazarki
| 31-10-2017 11:33
Oui, Il y a assez de capitaux en Tunisie. Mais, nos capitaux circulent très peu ou pas. L'argent n'est pas en train de jouer son rôle en Tunisie. En effet, si seulement le 1/7ème des capitaux gelés de notre oligarchie et bourgeoisie circulaient seulement 20 fois par an, cette somme créerait une richesse sans limite pour la Tunisie, pour tous les Tunisiens et pour notre oligarchie même. L'argent n'a de qualité que si elle circule. Mais, nos capitaux n'osent pas circuler.

Le PLF 2018 encourage nos entrepreneurs et les personnes juridiques/physiques (médecin, avocat, etc.) à investir et à faire circuler leurs capitaux en leur permettant de ne payer que très, très peu d'impôt afin de créer de la richesse pour la Tunisie, pour tous les Tunisiens et pour eux même. Je conseille a madame Bouchamaoui de consulter, par exemple, le "fond Maxula Jasmin" ==> voir le lien suivant: http://www.businessnews.com.tn/intro.php



Les plus grandes entreprises tunisiennes appartiennent à nos milliardaires et à plus de 50% à l'impérialisme international (prenez l'exemple d'Orange Tunisie, Delice, etc., etc., etc.) qui voudrait rapatrier le maximum de bénéfices nets en payant très peu d'impôt et pour cela il utilise l'idiotie de notre UTICA et de notre oligarchie entrepreneuse égoïste et qui manque de patriotisme! Oui, si on augmentait l'impôt sur les sociétés de 25% à 33% pour les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse les 3 millions d'euros et qui refusent d'investir (afin de créer de l'emploi) , on pourrait épargner 2 milliards d'euros par an de quoi payer le service de la dette (qui est à 2 milliards d'euro). ==> il faut minimiser les sommes gigantesques de rapatriement d'argent de certaines sociétés étrangères ( en particulier françaises) dont n'a pas vraiment besoin!

Je rappelle que les entreprises allemande installées en Tunisie 1)créent de l'emploi, 2)rapportent de la devise étrangère et 3)ne rapatrient aucun centime! Par contre certaines entreprises françaises dont on a pas vraiment besoin rapatrient des sommes gigantesques de devise étrangère. Aujourd'hui nous demandons/prions l'impérialisme international de ne plus rapatrier pour quelques années ses bénéfices et de l'investir en Tunisie afin de créer de l'emploi. Le PLF 2018 que j'ai lu soigneusement exige très peu d'impôt mais a condition d'investir! Il ne faut laisser que deux choix à l'impérialisme international, 1)investir les bénéfices en Tunisie ou 2)payer encore plus d'impôt (lire la suite afin de comprendre le pourquoi de cette obligation de choix)


Pourquoi l'obligation d'investir ou de payer plus d'impôt?
Depuis 2011 les entreprises privées tunisiennes et étrangères exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'État tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir ou de restructurer les entreprises publiques, elles (les entreprises privées et étrangères) assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5%; il a fait baisser l'impôt sur les sociétés de 30% à 25%, il a injecté 10 milliards de dinars dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), il a fait baisser le prix du carburant, il a fait baisser La taxe sur les dividendes et il a facilité la sortie/exportation de nos capitaux, et ceci afin de motiver nos entrepreneurs et l'impérialisme international à investir, mais rien de cela! ===> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à limite faisable) ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir. ==> oui, nous n'avons pas d'autres choix et d'autres alternatives que le PLF 2018 dans sa version actuelle!

Jamel Tazarki


C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

Walid
| 31-10-2017 09:11
Diminuer la pression fiscale afin de permettre aux entreprises d'investir, aux consommateurs de consommer, aux étrangers d'être attiré pour investir.
Développer à 'l'agriculture
Soutenir le tourisme et l'aider à se restructurer
Développer les énergies renouvelables
Soutenir l'industrie mecatronique
Moderniser et développer l'industrie du textile qui redevient competitive.
Moderniser le port de rades et le privatiser
privatiser les entreprises publiques.
Permettre des fusions de banque, d'hôtels afin de créer de grands hôteliers tunisiens.

kameleon78
| 31-10-2017 00:53
Il faut comprendre trois choses :

1. C'est le secteur privé qui crée la richesse dans le pays.

2. Ce sont les PME qui créent le plus d'emplois (et non les grosses entreprises) donc la croissance (si il y a croissance, il y a baisse du chômage.)

3. Il faut privatiser pour diminuer la charge de l'état donc du contribuable.(investissements et emplois).

Si vous avez compris ça, vous avez tout compris.

Patriote
| 30-10-2017 19:28
Tout cela c'est de la poudre aux yeux! Mme Bouchamaoui ne peut rien faire car aucune entreprise ne suivra ses consignes! Donc j'invitte Mr Chalghoum de continuer son travail sans se soucier de ces vils menaces!

Sam
| 30-10-2017 18:12
Conseillé par des experts sans connaissance pratique réelle du pays profond, contre le vent de l'histoire ,le gvmt n sait plus Koi inventer pour presser le citoyen et les entreprises la dernière c la police fiscale ,
Comment peuton investir dans une atmosphère de chasses aux sorcières . dieu garde moi de mes amis mes ennemis j m'en charge!