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Tunisie - Béji Caïd Essebsi : 14 siècles nous séparent du projet d'Ennahdha (Vidéo)
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Dans une réunion avec des journalistes étrangers, tenue aujourd’hui, mercredi 18 juin 2014, le leader de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi est revenu sur une éventuelle alliance post-électorale avec le parti islamiste Ennahdha.
Tout en précisant que les deux partis « ont des projets différents » et que Nidaa Tounes s’est lié avec des formations politiques avec lesquelles il partage la même obédience. A propos d'Ennahdha, Béji Caïd Essebsi affirme que cela ne peut pas se faire, tout en poursuivant : « Nous ne pouvons nous prononcer sur le sujet aujourd’hui, ce sera aux électeurs de décider et nous avons aucune position à priori », dit-il.
Et d’affirmer « nous sommes pour un état du 21ème siècle et nous essayons de rattraper le retard qu’a la Tunisie avec les pays développés. Un retard cumulé ces deux dernières années ». Tout en ajoutant que « ce qui nous sépare de ces gens-là [Ennahdha], c’est 14 siècles », il précise que son parti est « contre l’exclusion et soutient le droit de chaque Tunisien à participer à la vie politique et de se présenter aux élections ».
Béji Caïd Essebsi argumente en ajoutant : « pendant cette période là, eux aussi ont évolué et ils sont devenus Tunisiens. Ils ne sont plus seulement islamistes, ils sont devenus Tunisiens ».
Tout en précisant que les deux partis « ont des projets différents » et que Nidaa Tounes s’est lié avec des formations politiques avec lesquelles il partage la même obédience. A propos d'Ennahdha, Béji Caïd Essebsi affirme que cela ne peut pas se faire, tout en poursuivant : « Nous ne pouvons nous prononcer sur le sujet aujourd’hui, ce sera aux électeurs de décider et nous avons aucune position à priori », dit-il.
Et d’affirmer « nous sommes pour un état du 21ème siècle et nous essayons de rattraper le retard qu’a la Tunisie avec les pays développés. Un retard cumulé ces deux dernières années ». Tout en ajoutant que « ce qui nous sépare de ces gens-là [Ennahdha], c’est 14 siècles », il précise que son parti est « contre l’exclusion et soutient le droit de chaque Tunisien à participer à la vie politique et de se présenter aux élections ».
Béji Caïd Essebsi argumente en ajoutant : « pendant cette période là, eux aussi ont évolué et ils sont devenus Tunisiens. Ils ne sont plus seulement islamistes, ils sont devenus Tunisiens ».
S.T.
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