alexametrics
samedi 27 avril 2024
Heure de Tunis : 03:50
Dernières news
Tahya Tounes demande au gouvernement de fermer la Siape
20/04/2019 | 18:00
1 min
Tahya Tounes demande au gouvernement de fermer la Siape

 

 

« Nous demandons au gouvernement de fermer immédiatement la Siape » a indiqué le parti Tahya Tounes, dans un communiqué publié ce samedi 20 avril 2019.

 

Tahya Tounes a souligné le danger écologique et sanitaire qu’a constitué l’activité de la Siape des décennies durant, exprimant son soutien aux militants de Machrouû Tounes, violemment agressés alors qu’ils protestaient pour la fermeture de la Siape aujourd’hui à Sfax.

 

M.B.Z

20/04/2019 | 18:00
1 min
Suivez-nous

Commentaires (11)

Commenter

rym
| 22-04-2019 09:05
Il faut déjà commencer par juger ces bandits qui ont massacré nos entreprises publiques et nos hôpitaux et ont rendu le pays tributaire du FMI

ourwa
| 21-04-2019 23:12
Le marché électoral est bien ouvert, bien ouvert...avant que le tocsin "officiel" du début de la campagne électorale sonne; Bravo, Tahya Tounes! bravo machrou Tounes! A quand le tour, pour dénoncer la SIAPE, Les deux nidâas vont-ils couiner à leur tour contre cette usine de poison qui détruit l'environnement et intoxique une population de 300 000 habitants depuis 66 ans, 66, nombre néfaste, car diabolique... C'est marrant, au moment où le ministrion Chahed parle de sévir contre la hausse des prix et promet l'enfer judiciaire aux spéculateurs de tout poil, tahya Tounes et Machrou Tounes demandent le même jour le démantèlement de la SIAPE...Ces deux officines auraient-elles peur de s'exposer aux foudres de Chahed parce qu'elles ont spéculé sur cette dénonciation, l'ont retenue depuis fort longtemps...alors que le mal sévit depuis + d'un demi-siècle? Il faut savoir qu'à cause de la SIAPE et toutes les entreprises chimiques associées, installées à Sfax, le taux de cancéreux sfaxiens ( des voies respiratoires, osseux, de la peau..).dépasse largement le taux global national. Qui dit mieux? En 1952, donc avant l'indépendance, la SIAPE devait être construite à moins d'un kilomètre du centre-ville de Sfax, à côté du port, mais les colons français installés à Sfax ont mis un bazar monstre pour protester contre ce crime; les autorités coloniales ont reculé et ont planté leur joujou à 8 km à l'ouest de la ville, sur la route de Gabes...au bord de la mer, ce qui permettait, qui permet toujours à l'usine de déverser ses saloperies chimiques directement à la mer. '?a n'a pas changé... Or dans les années soixante, l'Etat tunisien a décidé de développer l'industrie du phosphate, donc de construire une seconde usine. Et sur quel site le jeune Etat bourguibien a arrêté son choix? Sur l'emplacement même choisi naguère par les autorités coloniales pour la SIAPE, à 1 km du centre-ville, à côté du port. Cette merveille, érigée par les Suédois, s'appelait NPK. Elle a accompli sa mission, couvert la ville avec ses parfums chimiques chlorés, soufrés et a disparu dans les années 80. Fin de contrat. Que pourrait-on espérer aujourd'hui? que l'Etat délocalise ailleurs la SIAPE? ou bien que les Sfaxiens, ces poules mouillées, se mettent en grève générale illimitée, en bloquant les routes et en refusant de payer leurs factures d'eau et d'électricité pour exiger le démantèlement de la SIAPE ?On peut toujours rêver, car, vivant dans un cauchemar écologique et sanitaire depuis 66 ans sans élever la voix, il faut croire que les Sfaxiens, ces bosseurs réputés, adorent ça..." Allah ghâaleb ! Rabbi yesterna! Qadar! "...répètent-ils sans relâche, en crachant leurs poumons...et en votant de plus belle pour les islamo-fascistes et en fermant les yeux et en se bouchant les oreilles quand leur nouveau maire, islamo-fasciste notoire, décide de s'acheter, aux frais de la commune, une nouvelle voiture de fonction luxueuse, sous prétexte que c'était normal, légitime, nécessaire au maintien du prestige de la ville et de la municipalité qui la gère. Circulez, y a rien à voir. Rien à voir, même pas les étals du commerce informel qui envahit la ville et ses environs. Rien à voir, surtout pas les rues et les trottoirs défoncées, les lampadaires qui ne fonctionnent plus, les ordures qui agrémentent rues, routes et chemins, les véritables colonies de rats qui infestent l'espace urbain, ville et banlieue confondues, les remparts de la ville, qui datent du IXeme siècle, reconstruites au XIV e et qui tombent en ruine...Sfax "ville de culture" pour l'année 2018? '?a laisse songeur, car les décharges n'ont jamais fleuri, ni les égouts donné naissance à des '?uvres littéraires, des films, des pièces de théâtre... Dans les années 60 et 70 du siècle dernier, il y avait à Sfax une dizaine de salles de cinéma, deux ciné-clubs, une belle salle de théâtre, en plus d'autres salles de théâtre plus modestes, des dizaines de troupe de théâtre amateur...Aujourd'hui, il ne reste plus aucune salle de cinéma; celles qui existaient naguère ont été recyclées en supermarchés, en magasins de fripes et la grande salle du théâtre municipal, avec son toit ouvrant est fermée depuis des années...pour des travaux...qui n'existent pas. Gabes, plus de 150 kms au sud de Sfax, connait le même problème: usine de phosphate polluante, industries chimiques, établissements plus récents que la SIAPE, mais les gabésiens et ceux des villages environnants ont décidé de ne pas se laisser faire; Résultats: manifs monstres et continues, pétitions, sit-in devant le siège du gouvernorat. Et ça continue.
Pour en revenir à Tahya Tounes et à ses semblables, à leur démagogie affichée, sans honte, au mépris qu'ils signifient envers le population de Sfax, comme envers tous les Tunisiens, et surtout à leurs électeurs passés et futurs, il n'y a qu'un mot à dire: " ça donne envie de vomir!"

J.trad
| 21-04-2019 17:25
Ne serai -ce que la séquence du verset ( daf3ou Al madharra mou9addamoun 3ala jalb 'almaslaha ) ,c'est une équation ,qui sert de facteur commun ,dans les conflits nombreux de la condition humaine ,partout dans le monde ,l'ONU doit en faire un procédé ,un emblème ,une balance d'équité ,et de sagesse .

J.trad
| 21-04-2019 17:15
De rediffuser l'opinion du président Bourguiba ,j'espère que ses interventions sont conservées dans les archives .

J.trad
| 21-04-2019 17:10
Nous voilà devant l'un des plus grand paradoxes ,on ne peut ni avancer ni reculer ,Bourguiba qui était fou du progrés scientifique ,s'est trouvé confronté à la protestation contre les effets néfastes de cette usine ,j'ai complètement oublié comment il avait réagi ,je me rappelle seulement qu'il avait proposé le déplacement des locaux de la siap .

TATA
| 21-04-2019 17:04
Des faits
1) La Siape n'a que 500 employés et ne génère qu'un chiffre d'affaire inférieur à un milliards d'euro par an.
2) Pour l'extraction du phosphate il faut investir annuellement plus que le 1/3 du chiffre d'affaire dans l'achat du matériel d'extraction minière.
3) il faut gaspiller des millions de m3 d'eau lors de l'extraction du phosphate
4) La production de l'acide phosphorique est source d'une importante accumulation de déchets "faiblement" radioactifs (la quantité cumulative est vraiment très grave à la suite de traitement de plus de 8 millions de tonnes de phosphates par an en Tunisie).
5) qui dit acide phosphorique devrait dire aussi acide sulfurique: en effet, l'acide phosphorique est obtenu par attaque du phosphate à l'acide sulfurique concentré.
Pour les chimistes:
10 H2SO4 + Ca10(PO4)6F2 + 20 H2O ---> 10 CaSO4,2H2O + 6 H3PO4 + 2 HF
6) Conséquences: La pollution de l'air, de la mer, des nappes souterraines, développement des maladies ou des malformations. ==> Il faut voir les données empiriques/statistiques concernant les maladies et malformations de nos enfants. 25% des Tunisiens sont aujourd'hui diabétiques, etc., etc., etc.


Des Propositions:
3) on pourrait transférer la totalité des activités de la SIAPE de Sfax à celle de Mehdia qui est faite suivant des critères technologiques sophistiqués afin de satisfaire les exigences environnementales.

===>
Fazit:
-Les Sfaxiens voudraient respirer de nouveau l'air pur méditerranéen, arrêter d'être sous la menace permanente des maladies comme le cancer et les allergies de la peau, les Sfaxiens voudraient récupérer de nouveau leurs plages et leur mer..
-C'est la pseudo-croissance des années 80, 90 et 2000 qui a ruiné les ressources écologiques de la Tunisie. Aujourd'hui notre mer méditerranéenne est sans vie, l'air le plus toxique au monde est dans les régions de Gabes et de Gafsa, etc., etc., etc.
-Protéger notre environnement, c'est préserver la survie et l'avenir de tous les Tunisiens. En effet, l'environnement est notre source de nourriture et d'eau potable. L'air est notre source d'oxygène. Préserver l'environnement est une question de survie. Tout ce que nous mangeons et buvons provient de la nature. Or toute pollution finit par se retrouver un jour dans notre nourriture, dans l'eau que nous buvons ou dans ce que nous mangeons. Et ces polluants peuvent nous faire développer des maladies ou des malformations
-Nous devons donc faire en sorte que la nature produise une eau et une nourriture saines et en quantité suffisante. Pour cela, nous devons éviter de polluer nos sols et notre mer. Nous devons éviter de rejeter sans précaution ou répandre des produits chimiques à l'excès.

Protéger notre source de nourriture, c'est préserver la survie et donc l'avenir de tous les Tunisiens!

@Youssef Chehed;; Vous devez prendre conscience et faire prendre conscience à chaque Tunisien de l'importance de protéger l'environnement. Car protéger l'environnement, c'est protéger toute la Tunisie et lui permettre de survivre. Nous vivons dans un environnement dont nous sommes totalement dépendants.

Abel Chater
| 21-04-2019 13:39
Si c'est avec de telles mascarades, que ce nouveau parti de Tahia Tounes Al-Assima, voudrait ramasser des voix électorales, en détruisant un organisme plus âgé qu'eux-mêmes, qui emploie autour de sept mille personnes, qu'ils sachent que ces mêmes 7000 employés qui vont perdre leurs boulots, ont derrière eux plus de cinquante mille membres de leurs familles. Ils sont eux aussi des électeurs potentiels à Sfax, dont ces comiques de Tahia Tounes Al-Assima, voudraient les envoyer en chômage et à la pauvreté. « Immédiatement », leur disent-ils.
Ces résidus des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, ne se sont rappelés des os de Bourguiba, qu'après l'avoir ignoré et laissé mourir à son sort pendant un quart de siècle. Maintenant, ils cherchent à gagner des voix électorales parmi les débiles des adeptes de Bourguiba. Idem pour ce groupe chimique Siape, qui fait la richesse industrielle et économique de Sfax depuis 67 longues années. Ils ne se sont rappelés de ses méfaits, qu'à quelques mois des prochaines élections présidentielles et législatives. Au lieu de chercher des programmes pour créer des postes d'emploi, aux Tunisiens qui laissent leurs corps en proie aux poissons de la méditerranée, ils ont créé ce parti artificiel de Tahia Tounes Al-Assima, pour détruire les gigantesques bouffées d'oxygène, par lesquelles la Tunisie survit malgré tous les pessimistes. Un sabotage de vengeance contre la ville de Sfax et contre toute la patrie tunisienne, trouve lieu au profit de nos concurrents étrangers.
Lorsqu'on a un acquis précieux comme ce groupe chimique, on cherche à l'améliorer et à le moderniser en adéquation avec les nouvelles exigences en rapport avec les nouvelles normes de la protection de l'environnement. Non pas à hurler bêtement autour de leur Totem, en scandant leur désir de scalper l'économie sfaxienne et tunisienne.
Qui était le premier sur les lieux, ce groupe chimique créé en 1952 ou ces «Nouzouhs» qui se sont installés à Sfax pour travailler dans ce même groupe chimique, puis se sont retournés contre lui, pour cracher sur la main qui les faisait nourrir jusqu'à la retraite?
Améliorez, réparez, modernisez les technologies, diminuez les nuisances, doublez les filtres pour les émissions de gaz même en leur hauteur, accentuez l'épuration des eaux, investissez dans la verdure et les aires de jeux pour enfants, mais ne détruisez pas votre propre Patrie et votre propre économie, à cause d'un siège au parlement. Venez voir en Allemagne, surtout au «Ruhrgebiet» où il est impossible de peindre la façade de sa maison en couleur blanche, parce qu'elle noircit vite par les aspects noirâtres qui nous tombent du ciel. En faisant un petit tour à pieds, n'importe où dans les grandes villes européennes, nettoyez votre nez et regardez le noir qui vous dégoute sur le papier mouchoir. On n'a jamais vu des manifestations contre leurs industries lourdes, on n'a entendu parler que d'opposants aux centrales nucléaires, de crainte de ne pas survivre à un crash nucléaire Super-Gau.
Vive la Tunisie. A bas les ennemis de la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.

MFH
| 21-04-2019 13:14
sont tout aussi dramatiques.
Venant de la part d'un parti politique, il est ridicule de proposer une solution sans en prévoir les conséquences.

Ben
| 21-04-2019 10:24
Il est bien surprenant d'entendre un tel discours insensé qui n'offre aucune solution de rechange à l'option de la fermeture et ne mesure pas les conséquences d'une telle fermeture sur les autres chaines de production constituées d'usines qui fermeraient leurs portes si la siape venait à fermer;
Il serait plus opportun de trouver des solutions techniques à la pollution dont, si nécessaire, la délocalisation de l'usine au lieu de favoriser la fermeture avec son impact sur l'emploi déjà en recul manifeste.
Un choix politique ne se prend pas à la légère et ne doit nullement être dicté par un souci électoral.
Au diable les élections si l'intérêt du pays en pâtirait.

CHDOULA
| 21-04-2019 08:23
L' UGTT a demandé à Tahya Toutes de fermer sa gueule !