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Success Story - Olfa Terras : La vertu au service des arts et de la culture
09/04/2017 | 15:59
9 min
Success Story - Olfa Terras : La vertu au service des arts et de la culture

Née à Menzel Bourguiba, d’un père bizertin et d’une mère corse, Olfa Terras est une philanthrope qui œuvre discrètement pour un avenir radieux pour la Tunisie dans une abnégation à couper le souffle. Présidente de la Fondation Rambourg, instigatrice de l’exposition L’Eveil d’une nation, ambassadrice de Human Rights Watch pour la Tunisie, cette femme pétillante est dans la dynamique constante. Audacieuse et sobre, désintéressée et courageuse, Olfa Terras, mère de 5 enfants, est une fonceuse qui privilégie avant tout les valeurs d’authenticité et de patriotisme.

 

Au premier abord, cette belle brune longiligne aux grands yeux verts porte à croire qu’elle est slave, ce dont elle se défend en avançant fièrement ses origines méditerranéennes. Elle a le sens de l’honneur et un amour inconditionnel pour sa famille. Une princesse des temps modernes qui est revenue sur son parcours atypique dans un entretien accordé à Business News.

 

Un parcours scolaire et universitaire à l’international


Olfa Terras a effectué ses études primaires et secondaires dans un lycée à Bizerte où elle a vécu avec ses parents, ses trois sœurs et son frère. Son bac en poche, elle décide de s’inscrire à l’Ecole supérieure de commerce de Tunis (ESC) où elle obtiendra une maitrise en finances. Après cela, elle décide d’aller à Londres où elle continuera son cursus en finances, spécialité produits dérivés européens. C’est à ce moment-là qu’elle rencontrera son époux, Guillaume Rambourg, et qu’elle donnera naissance à ses trois premiers enfants. Dotée d’une grande soif de connaissance, elle décide alors de s’inscrire à l’école de Droit de la Sorbonne où elle obtiendra sa licence en Droit public par correspondance. Deux autres enfants naitront ensuite, après quoi elle décidera de créer la Fondation Rambourg. 

 

La FamilleTerras, la mixité au service du savoir


Le père de Olfa Terras, Noureddine Terras, est un gynécologue obstétricien qui a fait ses études de médecine à Paris. En 1959, il rentre en terre natale pour se consacrer à la médecine des femmes tunisiennes. En véritable réformiste et dans la mouvance de la pensée politique éclairée du leader Habib Bourguiba, Noureddine Terras devient président du planning familial tunisien. Olfa Terras confie que son père est doté d’un grand amour pour la Tunisie et qu’il a toujours refusé les multiples offres qu’on lui a faites d’aller travailler à l’étranger. « Après l’avènement de l’indépendance en Tunisie, mon père a reçu de multiples offres pour aller travailler aux Etats-Unis et au Canada mais il a toujours refusé » a-t-elle déclaré, « son ambition était de contribuer à bâtir la Tunisie de façon désintéressée et c’est pour cela qu’il a fait toute sa carrière dans le secteur public de la santé ».

 

C’est donc de là que l’amour du pays, la notion de sacrifice, l’altruisme et le travail désintéressé de Olfa Terras sont nés, elle indique par ailleurs, reconnaissante, que : « Mes parents m’ont tout appris ! Ils sont ma source d’inspiration ! Ils me répétaient sans cesse, pose-toi la question de ce que tu peux faire pour ton pays et non de ce que le pays peut faire pour toi ! ». Des leitmotivs qui raisonnent encore en elle.

 

L’Angleterre et les débuts de Olfa Terras dans la philanthropie


La philanthropie, cette philosophie de vie qui met l'humanité au premier plan et qui pousse celui qui en est doté à constamment chercher à améliorer le sort de ses semblables, a commencé à prendre de la place chez Olfa Terras quand elle était en Angleterre. Elle mentionne ainsi que « le monde anglo-saxon est le monde la philanthropie par excellence et après y avoir passé 15 ans de ma vie je ne peux qu’en être imprégnée ». C’est d’ailleurs dans la cité londonienne que Olfa Terras a rencontré son époux, Guillaume Rambourg, qui l’appuiera dans sa décision de créer une assise caritative artistique et culturelle en Tunisie.

 

La rencontre avec Guillaume Rambourg


Né en 1971 à Ottawa au Canada, Guillaume Rambourg, qui a grandi à New York, est doté comme son épouse des qualités de dévouement et d’abnégation pour autrui. C’est en cela que Olfa Terras avoue volontiers à son sujet : « Nous nous sommes rencontrés en 2002, je suis le Yin et Guillaume est le Yang. Mon époux est encore plus discret que moi, il est très calme, pondéré et aime les grains de folie qu’ont en elles certaines personnes. C’est certainement cela qu’il l’a attiré vers moi !(rires) ». C’est d’ailleurs son époux qui finance en totalité la Fondation Rambourg dont il est le principal investisseur et c’est en hommage à son action que la Fondation porte son nom. Elle mentionne d’ailleurs que : « Guillaume Rambourg m’a demandé de donner un nom tunisien à la Fondation mais je trouve que cela aurait été injuste. Je lui suis reconnaissante pour son action et les démarches qu’il a entreprises en faveur de mon pays et de la Fondation Rambourg pour l’Art et la Culture en Tunisie ».

 

Cette figure internationale incontournable du monde de la Finance dont il suffit de taper le nom sur Google pour évaluer la notoriété, a démarré sa carrière professionnelle dans la City de Londres. Issu d’une famille d’universitaires, Guillaume Rambourg passe par la suite 15 ans de sa vie à Gartmore Group Limited, une société britannique de gestion de placements, cotée à la Bourse de Londres. Il y devient une référence dans la gestion de "hedge funds" (fonds d’investissements). Aujourd’hui, il est à la tête de sa propre société de gestion, Verrazzano Capital. Une véritable Success Story pour un homme discret, sobre et philanthrope qui est aussi passionné de Tennis et de course à pied (il a 8 marathons à son actif). Il est par ailleurs l'un des contributeurs-fondateurs de Champ'Seed, une Fondation créée pour épauler les jeunes talents n'ayant pas les moyens de financer leurs ambitions tennistiques et qui est basée au Luxembourg.

 

La Fondation Rambourg pour l’Art et la Culture en Tunisie


Olfa Terras a aujourd’hui mis de côté le domaine des Finances dans lequel elle a effectué ses études pour se consacrer pleinement et entièrement au mécénat culturel au sein de la Fondation Rambourg qu’elle préside. La Fondation opère dans de multiples secteurs : l’Education, l’Art et la Culture et le Social. Un service public culturel à part entière.

 

Ainsi, la Fondation œuvre pour en faveur de l’Education et de la réussite scolaire des enfants en prévenant le fléau du décrochage scolaire. Parmi ses actions, la Fondation entreprend des actions telles que : la réhabilitation des écoles délabrées comme pour l’école Beni Aouf dans la région de Bechateur,l’introduction d’activités ludiques pour l’épanouissement de l’enfant commele programme 1000 et 1 films qui participe à introduire progressivement l'éducation cinématographique dans les écoles de Tunisie. La Fondation met également en place des bibliothèques au sein de chaque école réhabilitée et octroie des bourses d'étude pour les jeunes tunisiens en difficulté matérielle.

 

Dans le domaine de l’Art et de la Culture, la Fondation Rambourg excelle. C’est d’ailleurs la présidente de la Fondation, Olfa Terras,qui fut à l’origine de l’exposition l’Eveil d’une nation au palais Ksar Saïd qui a eu un grand écho auprès du public tunisien. 45.123 personnes dont 28.295 enfants, de 17 régions différentes de la Tunisie et de 33 pays du monde sont d’ailleurs venues découvrir ce joyau de la culture beylicale tunisienne permettant ainsi de remettre en lumière tout un pan de l’identité de la Tunisie qui avait été mis aux oubliettes. Olfa Terras et ses acolytes ont en effet réussi le pari de rendre accessible cette partie du patrimoine culturel tunisien et cela pour la première fois depuis plus d’un siècle. Mais ce n’est pas tout, la Fondation Rambourg vient également en aide aux jeunes talents tunisiens. C’est l’objet du Prix Rambourg, qui en est cette année à sa deuxième édition. Il s’agit d’un concours visant à stimuler la créativité et l’innovation des jeunes tunisiens dans des domaines artistiques divers et variés en récompensant les 5 meilleurs d‘entre eux par l’octroi d’une somme de 20.000 dinars chacun. La Fondation Rambourg agit également dans les régions par la voie de la caravane culturelle solidaire, chants, danses, cinémas, théâtres et troubadours se baladent dans les régions pour créer des liens et des synergies au sein de la société civile.

 

Au mont Sammema, dans le gouvernorat de Kasserine, la Fondation Rambourg a planifié le projet audacieux de construction d’un centre culturel. Pourtant réputé être le haut lieu privilégié des terroristes, le mont Sammema ne manque pas à l’appel de la Fondation Rambourg qui compte y impulser une vraie dynamique socio-culturelle mais aussi économique. Partant du principe que la culture est un rempart certain contre le terrorisme en Tunisie, la Fondation œuvre et bouscule les codes pour instaurer un certain renouveau et en faire un espace où règne la vie.

 

Pour ce qui concerne le volet social, la Fondation Rambourg s’intéresse aux personnes âgées, notamment à Bizerte. Une maison d’accueil pour personnes âgées y est d’ailleurs en phase de construction et aura pour objectif de loger et d'apporter une assistance médicale aux personnes âgées démunies. Pour les jeunes écoliers défavorisés, la Fondation Rambourg finance gratuitement des soins oculaires pour tous ceux qui n’ont pas accès aux soins ophtalmologiques. La Fondation opère également dans le domaine sportif du tennis en apportant des ressources financières à de jeunes tennismans.

 

Olfa Terras, l’abnégation discrète


« Je n’aime pas parler dans le vide et faire des annonces pour rien. Je ne dis pas : je vais faire, je fais ! » a déclaré Olfa Terras. Pour la deuxième édition du prix Rambourg comme pour l’exposition L’Eveil d’une nation, Olfa Terras ne fait de conférence de presse que pour annoncer l’imminence de ses actions. Cependant, aujourd’hui, pour donner de la crédibilité à ses actions et lever des fonds, elle parait plus souvent au grand jour : « Maintenant que les gens me connaissent un peu plus, ils viennent vers moi pour me proposer des projets ou pour offrir leur bénévolat » a-t-elle indiqué, mentionnant plus loin que cette discrétion est en réalité un moyen de garder son authenticité dans son rapport à autrui. Humble, Olfa Terras ajoute que la communication à outrance n’apporte rien et qu’elle voudrait que ce soit le résultat de ses actions qui parle pour elle.

Loin de toute mondanité, elle ajoute : « Je ne vais pas dans les soirées ni dans les vernissages. Mon cercle est réduit à ma famille, mes amis d’enfance de Bizerte et ma nièce, Nefissa Kraiem, que je considère comme ma meilleure amie ».

 

Khawla Hamed

09/04/2017 | 15:59
9 min
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Commentaires (10)

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Farah farouha
| 01-07-2019 17:34
Quelle femme de c'?ur ! Quel esprit éclairé ! Merci pour ce que vous faites pour la Tunisie Merci aussi pour votre mari qui vous encourage . Vous méritez de présider notre pays car vous avez un grand c'?ur. Vous êtes un exemple à suivre pour notre Future génération.Continuez à travailler la Tunisie qui a besoin d une personne comme vous .continuez votre noble mission .Bon courage madame.Vous faites honneur à toutes les femmes tunisienned

Rached
| 21-11-2017 05:19
Connaissant la famille Terras,depuis plus de 50 ans,vous en êtes une digne représentante.
Merci pour tout ce vous faites pour la Tunisie et j'en suis subjugué.

Monday
| 10-04-2017 14:27
un exemple à suivre: quel courage, quel force de caractère, quel conscience et esprit éclairé, quelle panache et quel tempérament pour poursuivre le choix d'être positif dans cette vie!

Que des compliments pour vous, merci pour votre parcours et celui de votre mari, merci pour ce que vous faites avec humilité et modestie, merci pour tout, vous êtes l'exemple à suivre par notre jeune génération Madame, vous êtes notre, votre fierté.

Vive la Tunisie universelle, terre de rencontres et de civilisations.

Continuez à vous (nous) donner encore et encore du plaisir, pour continuer votre noble mission à laquelle vous vous êtes dévouée.

Merçi encore.

Mohamed 1
| 09-04-2017 22:04
Grande dame de coeur. Elle n'oublie pas son pays et agit. Pour son bien. Chapeau pour son mari dont on devine la grandeur d'âme.
A Khawla Hamed. Olfa Terras a toujours évité une quelconque récupération politique de son action. En prétendant que cette période a été jetée aux oubliettes vous en faites. Vous tournez le dos à la démarche rigoureuse que cette grande dame s'est assignée et vous lui manquez de respect. Vous rabaissez sa magnifique action culturelle à une vulgaire manoeuvre politique, alors que cette dame nous offre une bouffée d'oxygène dans la médiocrité ambiante suffocante à laquelle vous tentez de nous ramener. Quiconque s'y intéresse quelque peu trouve trace de cette période un peu partout, en commençant par les livres d'histoire de primaire. Le 19ème siècle n'a été ni plus ni moins évoqué que le 18ème, 17ème, 16ème etc etc...Encore faut-il s'y intéresser. C'est juste une question d'intérêt envers l'Histoire. L'écrasante majorité de la population accaparée par ses préoccupations quotidiennes s'en fiche complètement. C'en est ainsi partout dans le monde. Ce n'est pas propre à la Tunisie.

HAMMADI
| 09-04-2017 20:04
OLFA tu fais honneur à ton pays .

Dr. Jamel Tazarki
| 09-04-2017 19:30
1ère partie:

Les principaux problèmes des pays africains et de la Tunisie:
-garantir une nutrition saine et suffisante à ses habitants
-achat/production de médicaments à des prix raisonnables
-lutter contre l'analphabétisme
- développement durable qui doit répondre aux besoins présents, sans que cela empêche les futures générations de répondre aux leurs
-une bonne logistique et un bon réseau de distribution
- approvisionnement en eau potable
-une forte productivité en particulier agricole
-minimiser la dette extérieure en minimisant les importations et en garantissant l'autosuffisance (non à l'inflation importée).
-améliorer les structures et les constructions dans les grandes villes (éviter les constructions des Bidonvilles en introduisant par exemple les mini-appartements comme au japon).
-contrôler mieux la poussée démographique ==> produire des contraceptifs made in Africa efficaces, pratiques et à très bon prix pour les couples en âge de procréer.

Je voudrais aussi insister que l'Afrique et la Tunisie n'ont pas d'avenir sans l'émancipation de la femme, oui il nous faut un continent où la femme serait vraiment l'égale de l'homme!


Je voudrais aussi insister que la Tunisie n'aura jamais, oh non jamais un décollage socio-économique du sous-développement au développement sans une justice sociale, sans une réforme sociale et sans la satisfaction des besoins vitaux de tous les Tunisiens! Pour s'en persuader, il suffirait de voir les études/analyses sérieuses et intelligentes de l'United Nations Organization (UNO) des différentes stratégies de développements qui ont été appliquées depuis les années 50.

La Stratégie de développement "Modernisation Theory (Development and Underdevelopment)" consiste à injecter des capitaux sous-forme d'aide au développement (venant des pays riches industrialisés) afin de garantir une croissance économique et ainsi le décollage des pays sous-développés.


Très Cordialement

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 09-04-2017 19:23
2ème partie:

The Modernisation Theory n'a pas fonctionné dans le monde arabe et en Afrique! Alors que les pays asiatiques (que l'on appelle "the Asian Tigers") qui ont appliqué cette stratégie sont devenus des pays développés à part entière.

Pourquoi les quatre dragons asiatiques sont devenus des pays développés à part entière, et notre révolution de Jasmin ne nous a garanti que plus de misère? La réponse est évidente, les 19 milliards que l'on a eu sous-forme d'aide au développement et de dettes venant des pays riches ne se sont pas infiltrés jusqu'en bas afin que la masse pauvre en profite (et ceci d'après les études scientifiques/statistiques de l'UNO). ===> Oui, seulement l'oligarchie, la bourgeoisie, nos millionnaires et les arrivistes ont profité exclusivement des 19 milliards d'euros et pratiquement rien ne s'est infiltré à la masse pauvre!


Croyez-moi, Très Chère Olfa, que la Tunisie et l'Afrique contrairement aux asiatiques ont besoin plutôt du "help for self-help and self-improvement" qui s'adresse directement aux pauvres: Une aide pour l'auto-assistance, l'auto-amélioration et l'auto-apprentissage directe aux pauvres sans passer par les institutions gouvernementales'


Et je dis bien "help for self-help and self-improvement" et non pas de distributions d'argent gratuites. Oui, Ça ne sert à rien de distribuer de l'argent sur les pauvres, ça fait deux décennies que je fais des donations pour des familles tunisiennes et pour des amis tunisiens et même africains. J'espérais qu'ils pourraient un jour améliorer leur situation socio-économique! Mais rien à faire, aucune amélioration! Alors que faire? Faut-il les abandonner seul dans leur misère? Surement pas! Il faut seulement savoir les aider autrement ====> "help for self-help and self-improvement"


Et ainsi je propose de consacrer un budget commun au niveau africain afin d'introduire et de développer les cultures hydroponiques et aquaponiques. Je rappelle que l'aquaponie est une méthode efficace pour cultiver nos fruits et nos légumes organiques sans utiliser d'engrais ni de pesticides. Chaque famille africaine pourrait et devrait produire ses fruits et ses légumes chez elle. Une habitation/maison moderne devrait avoir aussi un abri vitré où l'on cultive ses fruits et ses légumes. Chaque Appartement devrait avoir une terrasse vitré pour une autosuffisance légumière. Ce que je propose est une nouvelle vision architecturale urbanistique et une nouvelle forme de culture agricole. Oui, il est temps d'intégrer à sa maison ou à son appartement un abri vitré où l'on cultive ses légumes et ses fruits même au prix de renoncer à la salle de séjour ou à la salle à manger. Une terrasse abritée de 20 m2 de cultures hydroponiques et aquaponiques pourrait produire autant de tomates, de piments, de salades, etc. afin de nourrir une ou même plusieurs familles.

Je propose d'introduire l'enseignement des cultures hydroponiques et aquaponiques à l'enseignement primaire et secondaire en Afrique! ===> Oui l'Afrique et la Tunisie ont besoin de "help for self-help and self-improvement".

Je vous salue Très Chère Compatriote Madame Olfa Terras, et je vous avoue que j'adore votre très belle mentalité!

Très Cordialement

Jamel Tazarki

With a little help from my friends
https://www.youtube.com/watch?v=mzj9z8QDTfU

Supertramp
| 09-04-2017 18:33
Son père s'appelle Nouredinne. Khaled Terras, gynécologue, est un cousin d'Olfa.

Ameur k
| 09-04-2017 17:58
Bravo pour votre simplicite et authenticite.Votre action montre le niveau eleve de votre sens de l humain et de l entraide
Votre action s inscrit ds l esprit"citoyen du monde" du 21e siecle trop loin de l aumone et de l esprit integriste islamiste de nos jours tourne' vers le 7e siecle
Bon courage Mme ; vous faites honneur a bcp de gens et a moi meme en particulier

sss
| 09-04-2017 17:25
Et merci pour ce que vous faites! C'est ce qu'on appelle faire vraiment '"fel el khir" Allah yarhem men raba! Une bonté de Coeur sans limite cela fait plaisir mezzel el khir fi denia