Ridha Belhaj revient sur les accusations portées à son encontre
Le chef du cabinet présidentiel, Ridha Belhaj, et cadre de Nidaa, accusé par des membres de son parti des violences qui ont éclaté hier, au meeting du bureau exécutif à Hammamet, s’est défendu dans une lettre publiée aujourd’hui, lundi 2 novembre 2015, dont Business News a reçu une copie.
Alors qu’il est actuellement en voyage à l’étranger, M. Belhaj s’est dit étonné des accusations portées à son encontre par les membres du bureau exécutif du parti. Ces derniers ont publié, hier, un communiqué dans lequel ils ont fait porter la responsabilité des agressions contre les biens et les personnes à Hafedh Caïd Essebsi, vice-président de Nidaa et à Ridha Belhaj, membre du Bureau politique et directeur du Cabinet du président de la République, ainsi qu’aux autres dirigeants parmi leurs partisans.
« La raison derrière ces accusations est de toucher à ma réputation et de me faire porter, personnellement, le chapeau pour une réunion à laquelle je n’ai pas appelé et où je n’ai même pas été présent », écrit-il, ajoutant que : « la crise au sein de Nidaa Tounes est avant tout politique avant d’être organisationnelle. Ceux qui ont pris en charge la responsabilité politique du parti n’ont pas su considérer les impératifs de la période actuelle et l’équilibre entre la voie gouvernementale et celle partisane ».
Ridha Belhaj appelle, par ailleurs, à éviter les surenchères et les appels à la division insistant sur l’importance de tenir le congrès du parti, dans les plus brefs délais, et ce pour la cohésion du parti mais aussi pour l’intérêt national.
S.T.